mon mec s’en fout de ma grossesse : comment réagir ?

mon mec s’en fout de ma grossesse : comment réagir ?

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Mon mec s’en fout de ma grossesse : qu’est-ce que je fais avec ça ?

T’es enceinte. Tu vis l’une des plus grandes transformations de ta vie. Ton corps change, tes hormones font le grand huit, tu pleures devant les pubs pour du papier toilette. Et pendant ce temps-là, ton mec… est sur le canap, lève à peine les yeux, zappe entre deux matchs de foot. Tu te demandes : est-ce que c’est normal ? Est-ce que c’est moi ? Ou est-ce que, franchement, mon mec s’en fout de ma grossesse ?

Spoiler : si tu poses la question, c’est que ton ressenti est légitime. T’es pas en train d’en faire trop. T’es pas chiante. Tu portes votre bébé, tu t’inquiètes pour sa santé, tu gères déjà la charge mentale des rendez-vous, du suivi de grossesse, des échos, de l’accouchement à venir, de la rééducation du périnée que tu n’as même pas encore anticipée… et lui ? Il ne pose pas une question.

Il se laisse porter, attend que ça se passe, n’en parle pas plus que ça. Bref il fait comme si de rien était. Et on est d’accord, il n’est pas question de subir ça pendant neuf mois et d’attendre gentiment que monsieur se réveille en même temps que tes contractions.

Quand l’indifférence fait plus mal qu’une dispute : pourquoi c’est si violent

À ce stade, t’as peut-être déjà tapé dans Google : mon mec s’en fout de ma grossesse. Et t’as dû tomber sur des forums où des femmes racontent, comme toi, cette sensation de solitude absolue pendant une période censée être magique. Car oui, la grossesse bouleverse tout. Le couple, la communication, l’intimité, la place de chacun·e. Et quand le compagnon reste en mode spectateur passif, c’est une claque. T’es pas juste fatiguée. T’es blessée.

Tu le vis comme un désavoeu. T’as l’impression qu’il se dégage de ses responsabilités, qu’il attend que tout passe, que tu gères seule.

Pourtant, t’as besoin de soutien émotionnel, de dialogue, de partage, de moments où il se préoccupe de votre enfant à naître. Pas d’un mec qui te dit « t’inquiète pas, tout va bien se passer » tout en te laissant porter le monde sur tes épaules.

Grossesse : Pourquoi certains hommes se comportent comme si de rien était ?

1. Parce qu’ils flippent.

2. Parce qu’on les a mal préparés.

3. Parce qu’on vit dans une société qui considère que la grossesse, c’est une affaire de femmes.

Certains hommes se sentent exclus du lien mère-enfant, déconnectés de la physiologie de la grossesse, paumés devant ce corps qui change, ces émotions nouvelles, ces discussions de périnée ou de placenta prévia. D’autres se posent encore la question : est-ce le bon moment pour avoir un enfant ?, ou ressentent une vraie peur d’être parent. Alors ils se replient. Ils reprennent leur vie comme avant. Ils fuient. C’est un mécanisme défensif. Mais ce n’est pas une excuse.

Et non, ce n’est pas à toi de le former à la parentalité. Comme toi, il a Google. Il a des livres. Il a des podcasts. Pour commencer, il peut t’accompagner à une séance de chant prénatal, ou encore participer activement à un atelier de préparation à la naissance. Mais surtout, il peut – et devrait – tout simplement prendre le temps de s’asseoir avec toi pour te demander comment tu vis cette fin de grossesse.

Ensuite, il peut s’informer plus en détail sur la durée des trimestres de grossesse, les risques associés à l’aménorrhée, ou encore chercher à comprendre ce qui se passe dans l’utérus au fil des semaines. En parallèle, il peut se questionner sur la prise en charge obstétrique, apprendre à repérer les signes d’une fausse-couche, se renseigner sur les réalités de l’allaitement ou encore sur les enjeux du post-partum. Par ailleurs, il a aussi la possibilité d’anticiper les besoins liés à l’arrivée d’un bébé : cela passe par des discussions avec ton gynéco, par une meilleure compréhension des risques comme la toxoplasmose, par la lecture des résultats de prises de sang, ou même par une sensibilisation aux tests comme celui de la trisomie.

Enfin, il peut consulter des vidéos pédagogiques, lire un guide dédié aux futurs-papas, ou encore poser des questions concrètes aux professionnel·les de santé qui vous entourent au quotidien.

 

Bref, il peut – et doit – sortir de sa bulle et te rejoindre dans cette réalité. Car vous êtes deux futurs-parents.

 

Mon mari s’en fout de ma grossesse : qu’est-ce que je peux exiger, en vrai ?

La réponse est simple : tu peux exiger qu’il soit présent. Pas parfait, pas devin, mais investi. Tu n’es pas la mère, la sage-femme, la coach mentale et la nounou avant l’heure. Il a un rôle à jouer, même pendant le début de grossesse.

Tu peux attendre de lui qu’il s’informe, qu’il pose des questions, qu’il prenne des initiatives pour s’intéresser à ta grossesse, aux préparations, aux rendez-vous avec les sages-femmes, aux choix autour de l’accouchement.

Et non, assister à une échographie ne fait pas de lui un héros. C’est le minimum. Il est parent, pas figurant. Il doit aussi parler de l’après l’accouchement, de ce que vous voulez transmettre comme valeurs, de comment vous allez vous répartir les tâches, gérer les nuits, le congé maternité, la contraception post-partum, l’allaitement ou pas.

Tu as du mal à le lancer dans cet discussion ? Connais-tu le principe du journal de grossesse ? On t’en propose un super complet qui te permet de désamorcer certaines discussions, d’aborder naturellement tous les sujets pour commencer à vous projeter mais surtout construire une vision commune de votre projet de couple avec bébé, ensemble.

La place de l’homme PENDANT la grossesse ?

La place de l’homme dans la grossesse ne se limite pas à tenir la main le jour de l’accouchement. Elle commence bien avant.

Dès les premiers symptômes, dès le test positif, dès la première échographie. Être un compagnon impliqué, c’est s’intéresser au développement du foetus, aux étapes des mois de grossesse, à l’allaitement, au choix du prénom, à la préparation à la naissance. C’est parler avec les sages-femmes, poser des questions pendant les rendez-vous, écouter les peurs de sa conjointe, s’informer sur la péridurale, l’accouchement par césarienne, les postures, les douleurs ligamentaires, les nausées, la fatigue, la contraction utérine, les hormones qui explosent.

C’est aussi anticiper et se projeter dans le rôle de père en se formant, en lisant des guides, en suivant des podcasts ou en participant activement à la préparation prénatale. Bref, c’est prendre part. Pleinement. Parce que cette grossesse, ce n’est pas juste « sa grossesse », c’est votre bébé, votre maternité, votre parentalité. Et plus il prendra sa place maintenant, plus il sera prêt pour celle d’après : celle de père.

Au final, est-il vraiment prêt à devenir papa ?

C’est la vraie question, non ? Parce qu’il ne suffit pas d’avoir mis en route un bébé pour devenir papa. Il faut aussi s’engager. Montrer de l’implication. Prendre sa place. Et ça commence maintenant, pas « après la naissance ».

Un conjoint qui ne prend aucune initiative, qui laisse tout reposer sur tes épaules, qui fuit les discussions ou se braque à chaque mot de travers… ça mérite une vraie mise au point.

Est-ce qu’il comprend ce que signifie être futur parent ? Est-ce qu’il est conscient des responsabilités qui l’attendent, de l’importance de la maturité, de la stabilité, des finances, du logement, de l’engagement dans un projet de vie commun ? Sait-il qu’il devra apporter du soutien, participer à l’éducation et contribuer à créer un vrai foyer plein d’amour ? Car oui, être père c’est aussi créer les conditions d’un bonheur durable pour sa famille. Et ça inclut d’être là pendant la grossesse, pendant l’allaitement, dans les moments de doute, d’émotions fortes, dans la préparation à l’accouchement, dans la joie comme dans la fatigue.

Bref, est-il prêt à devenir parent ? Si la réponse est floue, il est temps d’en parler.


Quels sont les signes d’un homme prêt à devenir père ? La check-list du futur papa (vraiment) impliqué

Spoiler : ce n’est pas parce qu’il monte une commode IKEA qu’il est prêt à devenir père. Un homme qui s’engage vraiment, ça se voit dans les actes du quotidien, pas dans les grandes promesses :

✅ Il connaît ta date d’accouchement et les semaines de grossesse.
✅ Comprends ce que veut dire « périnée » et sait que ce mot va revenir souvent.
✅ Pose des questions concrètes sur la grossesse, l’accouchement, le post-partum.
✅ S’implique dans le suivi médical : échos, rendez-vous avec la sage-femme, préparation à la naissance.
✅ S’informe de lui-même (et pas parce que tu lui demandes) : lectures, podcasts, vidéos, discussions.
✅ Prend conscience de ses responsabilités à venir : logement, budget, organisation du quotidien.
✅ Pose des moments pour créer des souvenirs de ta grossesse : un shooting photo, une séance d’haptonomie ou un week-end en amoureux avant le jour J.
✅ S’inquiète de ton bien-être, te soutient dans les moments de doute, d’angoisse, de fatigue.
✅ Se projette concrètement : congé paternité, nuits hachées, allaitement, éducation.

👉 S’il coche ces cases, c’est bon signe. Sinon ? Il est peut-être temps d’avoir une vraie conversation sur ce que signifie devenir parent.

 

Bon, c’est sûr maintenant, mon mec s’en fout de ma grossesse… et moi, je fais quoi maintenant ?

Tu fais ce qui est bon pour toi. D’abord tu parles et tu expliques, après tu poses des limites. Et si rien ne change, tu réévalues.

Être enceinte ne veut pas dire tolérer l’indifférence alors que c’est ton corps à toi qui fait tout le boulot. Et tu ne portes pas juste un fœtus. Tu portes un projet commun. Donc tu as le droit d’exiger du respect, du soutien, de la communication. Tu as le droit de te faire accompagner (consulter seule si besoin), de faire une pause ou carrément de demander des comptes.

Et tu peux aussi créer tes propres temps forts pour te reconnecter à toi-même et inclure ton partenaire, même s’il est un peu à la traîne. Pourquoi ne pas organiser un shooting photo grossesse, entamer un journal de grossesse, suivre des séances d’haptonomie en duo, planifier une babymoon (dernière escapade en couple avant l’arrivée de bébé), essayer le yoga prénatal, écrire une lettre à votre futur bébé, créer ensemble une playlist d’accouchement, tester un atelier de portage, ou encore démarrer une série de podcasts sur le développement de l’enfant à écouter ensemble ? Ces moments ne sont pas accessoires : ils renforcent le lien, ouvrent le dialogue et redonnent du sens à cette aventure à deux.

Et si tu cherches un vrai espace pour préparer ta grossesse, mais aussi pour réaligner ton couple, ton mental et tes attentes, notre programme Motherhood est là. Il parle vrai. Il parle aux femmes. Il ne te demande pas d’être parfaite, juste de prendre soin de toi. Il aide aussi à faire de ton compagnon un parent actif, pas un touriste. Parce que t’as pas besoin d’un témoin de ta grossesse. T’as besoin d’un partenaire.


Et si tu veux savoir si t’es seule à vivre ça : non.

Alors que les femmes ont besoin d’être encore plus entourées pendant la grossesse, nombreuses disent se sentir délaissée enceinte. Selon une étude de 2021 du CIANE (Collectif Interassociatif Autour de la NaissancE), près d’un tiers des femmes enceintes se sentent seules, isolée ou incomprise. Et la moitié ressentent un manque de soutien. Ce n’est pas rien. Ce n’est pas anodin. Et non, tu ne dramatises pas : au delà du sentiment d’injustice, l’absence du père exacerbe les angoisses et le stress chez la jeune maman.

La non-participation des partenaires à la préparation entraîne déception, conflit ou stress pour environ 20% des femmes.

« Mon mec s’en fout de ma grossesse » n’est pas juste une phrase. C’est un appel. Un cri du cœur. Et tu mérites une réponse. Ce n’est pas parce que ça arrive à 1 femme sur 3 que tu dois l’accepter en silence. Surtout qu’une fois que bébé sera là la charge va exploser.

Or, d’après l’enquête Les Français et la paternité de l’IFOP, si 93% des Français estiment que les pères ont un rôle essentiel pour les enfants, 73% pensent que les pères ne sont pas assez impliqués dans l’éducation de leurs enfants.

Les balades en poussette et filer un biberon quand bébé gazouille, ça, en général, y’a du monde. Mais dès qu’il s’agit de checker s’il reste des couches, de penser aux vaccins, de prendre rendez-vous chez le pédiatre ou de se pencher sérieusement sur le mode de garde… là, y’a plus personne. Étrangement, beaucoup d’hommes deviennent ultra-sélectifs dès qu’on sort du rôle de « papa Instagram ». On les voit arriver avec leurs airs concernés du dimanche, mais dès que ça sent la charge mentale à plein nez, hop, disparition organisée.

Conclusion : l’indifférence n’est pas une fatalité, des solutions existent pour le faire réagir.

L’indifférence pendant la grossesse n’est pas neutre. Elle peut fragiliser la relation, entamer la confiance, isoler la future mère et impacter l’après. Ce n’est pas une période neutre : c’est le début d’une nouvelle vie. Et si ton mari est aux abonnés absents maintenant, que va-t-il se passer au moment du post-partum, avec les nuits blanches, les pleurs du nourrisson, les chutes d’hormones, l’allaitement ou les biberons, la fatigue, la mémoire en vrac et les montagnes de lessives ?

Tu as le droit d’exiger plus. De poser des questions. D’ouvrir les yeux. Parce que la vérité, c’est que mon mari s’en fout de ma grossesse, ça peut être le début d’une prise de conscience. Et peut-être, d’une vraie métamorphose pour le meilleur à venir !

 

 

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T’es enceinte. Tu vis l’une des plus grandes transformations de ta vie. Ton corps change, tes hormones font le grand huit, tu pleures devant les pubs pour du papier toilette. Et pendant ce temps-là, ton mec… est sur le canap, lève à peine les yeux, zappe entre deux matchs de foot. Tu te demandes : est-ce que c’est normal ? Est-ce que c’est moi ? Ou est-ce que, franchement, mon mec s’en fout de ma grossesse ?

Si tu poses la question, c’est que ton ressenti est légitime. T’es pas en train d’en faire trop. T’es pas chiante. Tu portes votre bébé, tu t’inquiètes pour sa santé, tu gères déjà la charge mentale des rendez-vous, du suivi de grossesse, des échos, de l’accouchement à venir, de la rééducation du périnée que tu n’as même pas encore anticipée… et lui ? Il ne pose pas une question.

Il se laisse porter, attend que ça se passe, n’en parle pas plus que ça. Bref il fait comme si de rien était. Et on est d’accord, il n’est pas question de subir ça pendant neuf mois et d’attendre gentiment que monsieur se réveille en même temps que tes contractions.

Quand l’indifférence fait plus mal qu’une dispute : pourquoi c’est si violent

À ce stade, t’as peut-être déjà tapé dans Google : mon mec s’en fout de ma grossesse. Et t’as dû tomber sur des forums où des femmes racontent, comme toi, cette sensation de solitude absolue pendant une période censée être magique. Car oui, la grossesse bouleverse tout. Le couple, la communication, l’intimité, la place de chacun·e. Et quand le compagnon reste en mode spectateur passif, c’est une claque. T’es pas juste fatiguée. T’es blessée.

Tu le vis comme un désavoeu. T’as l’impression qu’il se dégage de ses responsabilités, qu’il attend que tout passe, que tu gères seule.

Pourtant, t’as besoin de soutien émotionnel, de dialogue, de partage, de moments où il se préoccupe de votre enfant à naître. Pas d’un mec qui te dit « t’inquiète pas, tout va bien se passer » tout en te laissant porter le monde sur tes épaules.

Grossesse : Pourquoi certains hommes se comportent comme si de rien était ?

1. Parce qu’ils flippent.

2. Parce qu’on les a mal préparés.

3. Parce qu’on vit dans une société qui considère que la grossesse, c’est une affaire de femmes.

Certains hommes se sentent exclus du lien mère-enfant, déconnectés de la physiologie de la grossesse, paumés devant ce corps qui change, ces émotions nouvelles, ces discussions de périnée ou de placenta prévia. D’autres se posent encore la question : est-ce le bon moment pour avoir un enfant ?, ou ressentent une vraie peur d’être parent. Alors ils se replient. Ils reprennent leur vie comme avant. Ils fuient. C’est un mécanisme défensif. Mais ce n’est pas une excuse.

Et non, ce n’est pas à toi de le former à la parentalité. Comme toi, il a Google. Il a des livres. Il a des podcasts. 

Pour commencer, il peut t’accompagner à une séance de chant prénatal, ou encore participer activement à un atelier de préparation à la naissance. Mais surtout, il peut – et devrait – tout simplement prendre le temps de s’asseoir avec toi pour te demander comment tu vis cette fin de grossesse.

Ensuite, il peut s’informer plus en détail sur la durée des trimestres de grossesse, les risques associés à l’aménorrhée, ou encore chercher à comprendre ce qui se passe dans l’utérus au fil des semaines. En parallèle, il peut se questionner sur la prise en charge obstétrique, apprendre à repérer les signes d’une fausse-couche, se renseigner sur les réalités de l’allaitement ou encore sur les enjeux du post-partum. Par ailleurs, il a aussi la possibilité d’anticiper les besoins liés à l’arrivée d’un bébé : cela passe par des discussions avec ton gynéco, par une meilleure compréhension des risques comme la toxoplasmose, par la lecture des résultats de prises de sang, ou même par une sensibilisation aux tests comme celui de la trisomie.

Enfin, il peut consulter des vidéos pédagogiques, lire un guide dédié aux futurs-papas, ou encore poser des questions concrètes aux professionnel·les de santé qui vous entourent au quotidien.

Bref, il peut – et doit – sortir de sa bulle et te rejoindre dans cette réalité. Car vous êtes deux futurs-parents.

 

Mon mec s’en fout de ma grossesse : qu’est-ce que je peux exiger, en vrai ?

La réponse est simple : tu peux exiger qu’il soit présent. Pas parfait, pas devin, mais investi. Tu n’es pas la mère, la sage-femme, la coach mentale et la nounou avant l’heure. Il a un rôle à jouer, même pendant le début de grossesse.

Tu peux attendre de lui qu’il s’informe, qu’il pose des questions, qu’il prenne des initiatives pour s’intéresser à ta grossesse, aux préparations, aux rendez-vous avec les sages-femmes, aux choix autour de l’accouchement.

Et non, assister à une échographie ne fait pas de lui un héros. C’est le minimum. Il est parent, pas figurant. Il doit aussi parler de l’après l’accouchement, de ce que vous voulez transmettre comme valeurs, de comment vous allez vous répartir les tâches, gérer les nuits, le congé maternité, la contraception post-partum, l’allaitement ou pas.

Tu as du mal à le lancer dans cet discussion ? Connais-tu le principe du journal de grossesse ? On t’en propose un super complet qui te permet de désamorcer certaines discussions, d’aborder naturellement tous les sujets pour commencer à vous projeter mais surtout construire une vision commune de votre projet de couple avec bébé, ensemble.

La place de l’homme PENDANT la grossesse ?

La place de l’homme dans la grossesse ne se limite pas à tenir la main le jour de l’accouchement. Elle commence bien avant.

Dès les premiers symptômes, dès le test positif, dès la première échographie. Être un compagnon impliqué, c’est s’intéresser au développement du fœtus, aux étapes des mois de grossesse, à l’allaitement, au choix du prénom, à la préparation à la naissance. C’est parler avec les sages-femmes, poser des questions pendant les rendez-vous, écouter les peurs de sa conjointe, s’informer sur la péridurale, l’accouchement par césarienne, les postures, les douleurs ligamentaires, les nausées, la fatigue, la contraction utérine, les hormones qui explosent.

C’est aussi anticiper et se projeter dans le rôle de père en se formant, en lisant des guides, en suivant des podcasts ou en participant activement à la préparation prénatale. Bref, c’est prendre part. Pleinement. Parce que cette grossesse, ce n’est pas juste « sa grossesse », c’est votre bébé, votre maternité, votre parentalité. Et plus il prendra sa place maintenant, plus il sera prêt pour celle d’après : celle de père.

Au final, est-il vraiment prêt à devenir papa ?

C’est la vraie question, non ? Parce qu’il ne suffit pas d’avoir mis en route un bébé pour devenir papa. Il faut aussi s’engager. Montrer de l’implication. Prendre sa place. Et ça commence maintenant, pas « après la naissance ».

Un conjoint qui ne prend aucune initiative, qui laisse tout reposer sur tes épaules, qui fuit les discussions ou se braque à chaque mot de travers… ça mérite une vraie mise au point.

Est-ce qu’il comprend ce que signifie être futur parent ? Est-ce qu’il est conscient des responsabilités qui l’attendent, de l’importance de la maturité, de la stabilité, des finances, du logement, de l’engagement dans un projet de vie commun ? Sait-il qu’il devra apporter du soutien, participer à l’éducation et contribuer à créer un vrai foyer plein d’amour ? Car oui, être père c’est aussi créer les conditions d’un bonheur durable pour sa famille. Et ça inclut d’être là pendant la grossesse, pendant l’allaitement, dans les moments de doute, d’émotions fortes, dans la préparation à l’accouchement, dans la joie comme dans la fatigue.

Bref, est-il prêt à devenir parent ? Si la réponse est floue, il est temps d’en parler.


Quels sont les signes d’un homme prêt à devenir père ? La check-list du futur papa (vraiment) impliqué

Ce n’est pas parce qu’il monte une commode IKEA qu’il est prêt à devenir père. Un homme qui s’engage vraiment, ça se voit dans les actes du quotidien, pas dans les grandes promesses :

✅ Il connaît ta date d’accouchement et les semaines de grossesse.
✅ Comprends ce que veut dire « périnée » et sait que ce mot va revenir souvent.
✅ Pose des questions concrètes sur la grossesse, l’accouchement, le post-partum.
✅ S’implique dans le suivi médical : échos, rendez-vous avec la sage-femme, préparation à la naissance.
✅ S’informe de lui-même (et pas parce que tu lui demandes) : lectures, podcasts, vidéos, discussions.
✅ Prend conscience de ses responsabilités à venir : logement, budget, organisation du quotidien.
✅ Pose des moments pour créer des souvenirs de ta grossesse : un shooting photo, une séance d’haptonomie ou un week-end en amoureux avant le jour J.
✅ S’inquiète de ton bien-être, te soutient dans les moments de doute, d’angoisse, de fatigue.
✅ Se projette concrètement : congé paternité, nuits hachées, allaitement, éducation.

👉 S’il coche ces cases, c’est bon signe. Sinon ? Il est peut-être temps d’avoir une vraie conversation sur ce que signifie devenir parent.

 

Bon, c’est sûr maintenant, mon mec s’en fout de ma grossesse… et moi, je fais quoi maintenant ?

Tu fais ce qui est bon pour toi. D’abord tu parles et tu expliques, après tu poses des limites. Et si rien ne change, tu réévalues.

Être enceinte ne veut pas dire tolérer l’indifférence alors que c’est ton corps à toi qui fait tout le boulot. Et tu ne portes pas juste un foetus. Tu portes un projet commun. Donc tu as le droit d’exiger du respect, du soutien, de la communication.Tu as le droit de te faire accompagner (consulter seule si besoin), de faire une pause ou carrément de demander des comptes.

Et tu peux aussi créer tes propres temps forts pour te reconnecter à toi-même et inclure ton partenaire, même s’il est un peu à la traîne. Pourquoi ne pas organiser un shooting photo grossesse, entamer un journal de grossesse, suivre des séances d’haptonomie en duo, planifier une babymoon (dernière escapade en couple avant l’arrivée de bébé), essayer le yoga prénatal, écrire une lettre à votre futur bébé, créer ensemble une playlist d’accouchement, tester un atelier de portage, ou encore démarrer une série de podcasts sur le développement de l’enfant à écouter ensemble ? Ces moments ne sont pas accessoires : ils renforcent le lien, ouvrent le dialogue et redonnent du sens à cette aventure à deux.

Et si tu cherches un vrai espace pour préparer ta grossesse, mais aussi pour réaligner ton couple, ton mental et tes attentes, notre programme Motherhood est là. Il parle vrai. Il parle aux femmes. Il ne te demande pas d’être parfaite, juste de prendre soin de toi. Il aide aussi à faire de ton compagnon un parent actif, pas un touriste. Parce que t’as pas besoin d’un témoin de ta grossesse. T’as besoin d’un partenaire.


Et si tu veux savoir si t’es seule à vivre ça : non.

Alors que les femmes ont besoin d’être encore plus entourées pendant la grossesse, nombreuses disent se sentir délaissée enceinte. Selon une étude de 2021 du CIANE (Collectif Interassociatif Autour de la NaissancE), près d’un tiers des femmes enceintes se sentent seules, isolée ou incomprise. Et la moitié ressentent un manque de soutien. Ce n’est pas rien. Ce n’est pas anodin. Et non, tu ne dramatises pas : au delà du sentiment d’injustice, l’absence du père exacerbe les angoisses et le stress chez la jeune maman.

La non-participation des partenaires à la préparation entraîne déception, conflit ou stress pour environ 20% des femmes.

« Mon mec s’en fout de ma grossesse » n’est pas juste une phrase. C’est un appel. Un cri du cœur. Et tu mérites une réponse. Ce n’est pas parce que ça arrive à 1 femme sur 3 que tu dois l’accepter en silence. Surtout qu’une fois que bébé sera là la charge va exploser.

Or, d’après l’enquête Les Français et la paternité de l’IFOP, si 93% des Français estiment que les pères ont un rôle essentiel pour les enfants, 73% pensent que les pères ne sont pas assez impliqués dans l’éducation de leurs enfants.

Les balades en poussette et filer un biberon quand bébé gazouille, ça, en général, y’a du monde. Mais dès qu’il s’agit de checker s’il reste des couches, de penser aux vaccins, de prendre rendez-vous chez le pédiatre ou de se pencher sérieusement sur le mode de garde… là, y’a plus personne. Étrangement, beaucoup d’hommes deviennent ultra-sélectifs dès qu’on sort du rôle de « papa Instagram ». On les voit arriver avec leurs airs concernés du dimanche, mais dès que ça sent la charge mentale à plein nez, hop, disparition organisée.

Conclusion : l’indifférence n’est pas une fatalité, des solutions existent pour le faire réagir.

L’indifférence pendant la grossesse n’est pas neutre. Elle peut fragiliser la relation, entamer la confiance, isoler la future mère et impacter l’après. Ce n’est pas une période neutre : c’est le début d’une nouvelle vie. Et si ton mari est aux abonnés absents maintenant, que va-t-il se passer au moment du post-partum, avec les nuits blanches, les pleurs du nourrisson, les chutes d’hormones, l’allaitement ou les biberons, la fatigue, la mémoire en vrac et les montagnes de lessives ?

Tu as le droit d’exiger plus. De poser des questions. D’ouvrir les yeux. Parce que la vérité, c’est que mon mari s’en fout de ma grossesse, ça peut être le début d’une prise de conscience. Et peut-être, d’une vraie métamorphose pour le meilleur à venir !

 

 

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Ma femme est enceinte comment me rendre utile ?

Rejoins le programme Motherhood 🔥

On ne va pas te promettre un parcours sans embûches, mais avec Motherhood,
tu auras tout ce qu’il faut pour naviguer ta grossesse sans stress ni conseils bidons.

Prête à vivre cette aventure autrement ? Découvre Motherhood 💝

Le blog Bonjour Ocytocine, c’est une mine d’infos et de conseils pour t’accompagner dans l’aventure de la maternité. Mais on pose ça là tout de suite : ça ne remplace pas l’avis d’un pro de la santé. Alors si un doute te trotte en tête, ou si ton bébé te semble patraque, ne joue pas aux devinettes, consulte sans attendre. En effet, ton généraliste, ton pédiatre ou un spécialiste sont justement là pour ça. Si c’est toi qui ne te sens pas au top, même réflexe : prends rendez-vous avec ton obstétricien ou ta sage-femme ! Et si jamais ton médecin est injoignable et que ça devient trop stressant ? Direction les urgences, sans hésiter. Quand il s’agit de la santé, mieux vaut un « fausse alerte » qu’un « j’aurais dû y aller plus tôt ».

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