Babymoon : comment préparer ce dernier voyage en couple avant bébé ?

Babymoon : partir à deux avant de devenir trois (ou plus)
Tu t’apprêtes à accueillir votre bébé, ton corps change, tes émotions font le grand écart, et ta charge mentale déborde déjà. Alors oui, tu rêves peut-être de vacances, mais pas n’importe lesquelles : un vrai moment à deux, loin des injonctions, des listes de courses et du stress. C’est là que le babymoon entre en scène. Et crois-nous, ça n’a rien d’un caprice de stars. Parce que quoi qu’on en dise, les voyages avant bébé seront toujours plus léger que ceux d’après.
C’est quoi encore ce mot chelou, la babymoon ? C’est tout simplement la contraction de « baby » et « honeymoon ». Autrement dit : une lune de miel pré-natale. Pas besoin d’en faire des caisse, le concept est simple, mais salvateur : prendre un vrai temps à deux, loin du quotidien, avant que le grand chamboulement de la naissance ne vienne retourner votre vie – et votre sommeil Et l’idée c’est que ça soit vraiment « waaaouh ».
Mais au fait, c’est quoi exactement un babymoon ?
En gros : la dernière escapade en amoureux·ses avant l’arrivée d’un bébé. Un moment suspendu où le couple se recentre, où on oublie le boulot, les dossiers médicaux, les cartons de déménagement ou la liste de naissance à rallonge. L’idée ? Concilier détente, amour et parentalité en devenir. Et franchement, si vous hésitez encore : foncez. Parce qu’une babymoon, c’est un peu votre dernière carte blanche avant les biberons, les couches et le babyphone en veille permanente.
Cette pause pré-bébé peut durer un week-end ou une semaine entière. En France ou à l’étranger. En last minute ou organisée trois mois à l’avance. Ce n’est pas la durée qui compte, c’est l’intention : créer une bulle de bien-être, se reconnecter, souffler à deux avant que la tornade de couches, de tétées et de nuits blanches ne débarque.
Une babymoon, c’est plus qu’un voyage. C’est une parenthèse. Un moment pour reconnecter, pour parler de l’avenir, pour se projeter, se soutenir. La parentalité ne commence pas à la naissance, elle démarre dès maintenant. Ce temps partagé peut renforcer votre lien, ouvrir des discussions qu’on remet trop souvent à plus tard : le rôle du père, l’éducation, les valeurs, la répartition des tâches après l’accouchement, les projets de vie, les peurs aussi.
Pourquoi faire une babymoon pendant la grossesse est une vraie bonne idée ?
Premièrement, parce que votre couple le mérite. Oui, la grossesse c’est génial (en théorie), mais entre les rendez-vous médicaux, les contractions fantômes, la prise de poids, la fatigue et les galères logistiques, vous avez peut-être oublié que vous étiez deux au départ. Et non, se croiser devant la machine à laver ou entre deux siestes ne compte pas comme un « moment à deux ».
Ensuite, parce que la babymoon permet de créer un cocon à part, une bulle de déconnexion, pour se retrouver, se parler vraiment, et se préparer psychologiquement à devenir futurs-parents. C’est l’occasion parfaite pour se rappeler qu’avant d’être parents, vous êtes aussi amants, partenaires, amoureux. Et ça, croyez-nous, c’est précieux.
Babymoon : un vrai moment pour ancrer la parentalité
La babymoon, ce n’est pas juste une parenthèse Instagrammable. C’est un moment pour poser les bases. Pour dire qu’on est prêt·e à devenir parent, ensemble. Pour se projeter autrement. Pour faire une pause dans la frénésie des listes de matos, des comparatifs de poussettes et des débats sur la péridurale.
C’est une manière d’inscrire dans le temps ce changement de cap : vous étiez deux, vous allez devenir trois. Et avant d’être mère et père, vous êtes aussi des personnes qui s’aiment. Une babymoon, c’est un « je t’aime » version week-end, un « on va y arriver » les doigts entrelacés, un « t’es pas seul·e » entre deux fous rires dans une chambre d’hôtel.
Et entre nous ? C’est sans doute l’un des plus beaux cadeaux à s’offrir avant l’arrivée de votre enfant.
Alors oui : partez en babymoon. Vraiment. Dix fois, s’il le faut. Parce que vous le méritez. Et parce que c’est maintenant qu’on plante les graines de l’après.
Témoignage : « C’était un de nos plus beaux voyages »
« Je savais même pas que ça s’appelait une babymoon mais on a toujours aimé voyager et je savais qu’après bébé ça allait être compliqué. Alors on a mis des sous de côté et on a décidé de faire un super voyage dans une destination de rêve : les Seychelles ! Pas trop notre style de voyage, d’habitude on aime crapahuter, mais à 5-6 mois de grossesse, je savais qu’il fallait que je calme le rythme. Alors on a choisi un endroit idyllique pour une fois et on s’est même offert l’organisation par une agence. Plus cher, mais zéro charge mentale. Et franchement, on a adoré. C’était un de nos plus beaux voyages ! »
— Pauline, 33 ans, future maman aventurière mais pas (plus trop) téméraire
Ce genre de témoignage, c’est tout ce qu’on aime : du vécu, de l’adaptation, du lâcher-prise, et surtout… du plaisir à deux. Parce qu’une babymoon, c’est pas qu’un concept marketing pour Instagram. C’est un vrai temps de reconnexion avant l’arrivée d’un bébé, une bulle pour se recentrer, ralentir, kiffer sans pression. Et Pauline l’a bien compris : ce n’est pas le moment de faire le GR20 ou du trek en Bolivie. C’est le moment de poser les valises (littéralement), de respirer à deux, et de se laisser porter.
💞 Babymoon et émotions : ce shoot de connexion dont votre couple a (grave) besoin
Soyons clair·es : la grossesse, c’est pas juste des body en coton bio, une to-do list Pinterest et des cœurs qui brillent. C’est aussi un joyeux bordel hormonal, des insomnies en pagaille, une libido en yo-yo, des prises de tête existentielles à 3h du mat… et un besoin vital de te reconnecter à ton/ta partenaire avant le tsunami qu’on appelle : l’arrivée d’un bébé.
C’est là que débarque la babymoon (ou si tu préfères : voyage avant bébé, séjour prénatal, escapade en amoureux avant l’accouchement, appelle-la comme tu veux, l’important c’est de la faire). Ce moment suspendu, juste à deux.
Loin de l’idée cucul de la « lune de miel prénatale », la vraie babymoon c’est un sas. Une vraie pause avant le chaos. C’est là que tu pleures sans raison, que tu balances « j’ai peur de foirer », que tu ré-explores votre intimité (même sans pénétration, spoiler : y’a mille façons de se faire du bien), que vous (re)parlez du rôle de parent, du budget, de l’éducation, de qui fait quoi quand votre bébé sera là.
Et peut-être que ce sera le moment où ton mec réalisera que non, le périnée ne se remet pas tout seul. Que oui, allaiter, c’est un choix, pas une case à cocher. Que vous êtes deux à devoir anticiper. Bref, une babymoon, c’est pas un caprice. C’est un outil de survie émotionnelle avant la tempête. Et ça, on le recommande à 1000 % 💥
Et si jamais tu ressens le besoin de partager ces moments autrement, pense aux rituels de couple : écriture d’un journal de grossesse à deux, séance d’haptonomie, lecture commune d’un guide prénatal, playlist de voyage spéciale « future famille », ou même séance photo sur la plage. Ce sont ces souvenirs-là qui te feront tenir quand les nuits seront courtes (très courtes 😴).
Babymoon & logistique : ça s’organise comment exactement ?
Jusqu’à quand peut-on partir en babymoon quand on est enceinte ?
Le moment idéal pour un babymoon, c’est entre le 4e et le 6e mois de grossesse. Pourquoi ? Parce que les nausées du premier trimestre sont souvent derrière toi, ton énergie est revenue, ton utérus ne t’empêche pas encore de marcher plus de 15 minutes, et le risque d’accouchement prématuré est encore lointain. C’est la période « lunaire » où tout semble possible… même un petit spa avec vue mer 🧖♀️.
On évite généralement les dernières semaines de grossesse, surtout en cas de contractions, de grossesses à risque ou de restrictions liées à la compagnie aérienne (la plupart refusent de te laisser voler après la 36e semaine). Et, bien sûr, on vérifie avec sa sage-femme ou son·sa gynécologue si tout roule côté suivi de grossesse avant de réserver.
En règle générale, on recommande de voyager pendant le deuxième trimestre de grossesse. Pourquoi ? Parce que le premier trimestre, entre nausées, fatigue chronique et angoisse de la fausse-couche, c’est rarement l’éclate. Et qu’au troisième trimestre, avec le ventre qui tire, les jambes qui gonflent et les trajets qui ressemblent à un marathon, on est vite rattrapé par le réel. Le deuxième trimestre, c’est donc le sweet spot : là où ça va mieux physiquement, où la grossesse est stabilisée, et où vous avez encore la liberté de bouger sans que tout le monde s’inquiète pour votre utérus.
Évidemment, chaque corps est différent. Donc avant de réserver, on checke avec sa sage-femme ou son gynéco que tout roule, surtout si vous avez des antécédents, des grossesses à risque, ou si vous êtes dans le cas d’une grossesse multiple.
🧳 Babymoon : la check-list anti-galère pour partir l’esprit léger
Tu veux kiffer, pas stresser. Alors voilà de quoi ne rien oublier avant de prendre la route du chill ultime :
☑️ Dossier médical à jour (avec la dernière échographie et les infos sur votre suivi de grossesse, les pros peuvent le demander à tout moment)
☑️ Carte Vitale et mutuelle + numéro d’urgence de ton/ta sage-femme, gynéco, ou maternité
☑️ Assurance voyage adaptée à la grossesse (et oui, ça se vérifie)
☑️ Bas de contention sexy (ou pas, mais indispensables si tu prends l’avion)
☑️ Tenues confortables (exit la robe moulante, bonjour le legging seconde peau)
☑️ Maillot de bain si ton plan inclut plage, spa ou piscine
☑️ Oreiller – ou coussin de grossesse si le tiens n’est pas trop encombrant (parce qu’un bon sommeil, c’est sacré)
☑️ Crème solaire haute protection (hello les hormones, bye bye les taches pigmentaires)
☑️ Snacks de survie (on évite la fringale hormonale en plein trajet)
☑️ Boîte à médocs autorisés pendant la grossesse (avec ordonnances, si besoin)
☑️ Chargeur de téléphone + une playlist de détente ou podcast spécial futurs-parents
☑️ Une jolie tenue pour une soirée à deux, parce qu’être future maman ≠ no sex appeal
☑️ Quelques indispensables bébé si tu veux profiter du calme pour faire du repérage (mais vraiment, pas d’obsession, hein)
☑️ Petit tips bonus : vérifiez où se trouve la maternité la plus proche de votre lieu de séjour. Pas pour psychoter, mais pour être prévoyant·e. Et surtout : écoute-toi. Si tu es crevée, si tu as mal au dos, si tu ne le sens pas : on annule, on reporte, ou on adapte.
pour ma babymoon, Quel moyen de transport choisir ? c’est vrai que l’avion c’est compliqué ?
Ça dépend de ta forme et de ton mois de grossesse. Si tu en es au cinquième mois, que vous avez la forme et le feu vert médical : pourquoi pas l’avion. La plupart des compagnies acceptent les femmes enceintes jusqu’à 7 mois (avec un certificat médical), mais vérifiez toujours leurs conditions. Privilégiez les vols courts (moins de 4h), buvez beaucoup, et bougez régulièrement pour éviter les phénomènes de phlébites.
Le train, c’est souvent le compromis idéal : pas de stress de sécurité, pas de turbulences, vous pouvez vous lever, marcher, aller aux toilettes (souvent !), et c’est plus confortable. Pour les petits trajets, la voiture reste une bonne option à condition de s’arrêter toutes les deux heures, de porter une ceinture adaptée et de bien t’hydrater .
Où partir en babymoon en France 🇫🇷 ? Nos destinations préférées selon ton mood 💫
Avant l’arrivée de bébé, t’as le droit à un grand bol d’air, de kiff et de repos. Voici notre sélection 100 % validée BJO selon tes envies (et ton niveau d’énergie) :
🌊 Pour chiller au bord de l’eau :
• Île de Ré ou île d’Oléron : ambiance slow life, balades à vélo, glaces artisanales et marée basse en guise de spa naturel.
• Côte basque (Guéthary, Bidart, Saint-Jean-de-Luz) : des vagues, du bon pain, des tapas… et du calme hors saison.
• Calanques de Cassis (hors pleine chaleur) : paysages dingues + criques secrètes + poisson frais. Le combo parfait.
⛰️ Pour respirer à pleins poumons en mode nature & spa :
• Alpes (Megève, Annecy, Combloux) : l’air pur, les massages prénataux, le chocolat chaud.
• Pyrénées (Cauterets, Saint-Lary) : plus sauvages, moins chères, tout aussi relaxantes.
• Auvergne : volcans éteints, hébergements insolites et sources thermales. Bim.
🌸 Pour une ambiance romantique & foodporn :
• Provence (Luberon, Drôme provençale) : lavande, olives, siestes à l’ombre et bouffe divine.
• Bordeaux ou Lyon : pour les foodies enceint·es qui veulent bien manger et se balader sans crapahuter.
🏙️ Pour les urbaines qui veulent bouger mais pas trop :
• Avignon, Tours, Reims, Dijon : villes à taille humaine, beaux hôtels, culture + gastronomie.
• Strasbourg en mode conte de fées, surtout hors saison.
J’ai peur que ça se passe mal, comment me rassurer ?
Comment concilier détente et sécurité pendant le voyage ?
Tu veux te détendre, mais tu veux aussi assurer. Et c’est normal. Une babymoon réussie, c’est un savant mélange entre farniente et précautions. Le but ? T’offrir une vraie respiration avant l’arrivée de bébé, sans stress et sans imprévu.
Pour ça, quelques règles d’or : choisir un lieu avec un bon accès aux soins, éviter les destinations où les infrastructures médicales sont limitées (tu peux vérifier tout ça sur le site de France Diplomatie), opter pour un hébergement proche d’un centre de santé, et checker que ton assurance voyage couvre bien la grossesse. Bonus : certaines cartes bancaires haut de gamme le font, mais pas toutes. Regarde aussi du côté de la sécurité sociale et de la mutuelle pour savoir si certains frais peuvent être remboursés.
Et niveau moyens de transport, privilégie les trajets confortables et sans correspondance si possible. En avion, demande un siège côté allée pour bouger facilement, et pense à porter des bas de contention. En train, c’est souvent plus pratique. Et en voiture ? Pause toutes les deux heures minimum. La sécurité ne se négocie pas.
Babymoon : comment gérer les imprévus pendant le voyage ?
Spoiler : même en mode chill, y’a toujours des trucs relous qui peuvent se passer. Une valise qui se perd, une météo pourrie, un hébergement moins sexy que sur les photos… ou un mal de dos en mode « bébé prend toute la place ». Mais pas de panique. La clé, c’est l’anticipation. Prévois un kit de grossesse avec tes essentiels : bas de contention, coussin de voyage, carnet de grossesse, crème anti-vergetures, numéro de ton·ta gynéco ou sage-femme sous la main. Et, of course, une ordonnance avec les médocs autorisés pendant la grossesse.
Autre astuce : choisis un logement avec des options d’annulation flexibles. Et pense à souscrire à une assurance voyage qui couvre bien les situations liées à la grossesse (comme des contractions prématurées ou un besoin de rapatriement).
En résumé : la babymoon, on valide à 1000 % (et même plus si c’était possible) 💥
Franchement ? La babymoon, c’est pas juste un prétexte pour se la couler douce en peignoir face à la mer. C’est un moment essentiel, un vrai luxe émotionnel avant l’arrivée de votre bébé. Parce que si on te rabâche que « tout va changer » après la naissance (spoiler : c’est vrai), on oublie de te dire que vous pouvez préparer ce changement, ensemble, en conscience… et en détente.
Organiser une escapade prénatale, c’est s’offrir un sas de respiration, une parenthèse dans le compte à rebours effréné des mois de grossesse. C’est prendre soin de votre relation, de votre équilibre de couple, de vos émotions et de votre connexion. C’est aussi poser les bases de votre future parentalité sans le stress du quotidien ni les injonctions.
Et bonne nouvelle : si t’as zéro envie de gérer la logistique, y’a des pros qui peuvent tout organiser à ta place. Il existe une agence spécialisée en France BébéSoon, ou encore des offres spécialisées bien-être proposées par certains hôtels et spas labellisés « future maman friendly » (cocktail sans alcool, menu anti-nausée et matelas moelleux inclus 😍).
Bref, tu l’as compris : une babymoon, c’est pas futile, c’est stratégique. C’est une vraie déclaration d’amour à ton couple, à ton corps, et à cette nouvelle aventure à venir. Alors tu sais quoi ? Fais tes valises. Et profite, sans culpabilité. On valide fort. 💛
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Babymoon : comment préparer ce dernier voyage en couple avant bébé

Babymoon : partir à deux avant de devenir trois (ou plus)
Tu t’apprêtes à accueillir votre bébé, ton corps change, tes émotions font le grand écart, et ta charge mentale déborde déjà. Alors oui, tu rêves peut-être de vacances, mais pas n’importe lesquelles : un vrai moment à deux, loin des injonctions, des listes de courses et du stress. C’est là que le babymoon entre en scène. Et crois-nous, ça n’a rien d’un caprice de stars. Parce que quoi qu’on en dise, les voyages avant bébé seront toujours plus léger que ceux d’après.
C’est quoi encore ce mot chelou, la babymoon ? C’est tout simplement la contraction de « baby » et « honeymoon ». Autrement dit : une lune de miel pré-natale. Pas besoin d’en faire des caisse, le concept est simple, mais salvateur : prendre un vrai temps à deux, loin du quotidien, avant que le grand chamboulement de la naissance ne vienne retourner votre vie – et votre sommeil Et l’idée c’est que ça soit vraiment « waaaouh ».
Mais au fait, c’est quoi exactement un babymoon ?
En gros : la dernière escapade en amoureux·ses avant l’arrivée d’un bébé. Un moment suspendu où le couple se recentre, où on oublie le boulot, les dossiers médicaux, les cartons de déménagement ou la liste de naissance à rallonge. L’idée ? Concilier détente, amour et parentalité en devenir. Et franchement, si vous hésitez encore : foncez. Parce qu’une babymoon, c’est un peu votre dernière carte blanche avant les biberons, les couches et le babyphone en veille permanente.
Cette pause pré-bébé peut durer un week-end ou une semaine entière. En France ou à l’étranger. En last minute ou organisée trois mois à l’avance. Ce n’est pas la durée qui compte, c’est l’intention : créer une bulle de bien-être, se reconnecter, souffler à deux avant que la tornade de couches, de tétées et de nuits blanches ne débarque.
Une babymoon, c’est plus qu’un voyage. C’est une parenthèse. Un moment pour reconnecter, pour parler de l’avenir, pour se projeter, se soutenir. La parentalité ne commence pas à la naissance, elle démarre dès maintenant. Ce temps partagé peut renforcer votre lien, ouvrir des discussions qu’on remet trop souvent à plus tard : le rôle du père, l’éducation, les valeurs, la répartition des tâches après l’accouchement, les projets de vie, les peurs aussi.
Pourquoi faire une babymoon pendant la grossesse est une vraie bonne idée ?
Premièrement, parce que votre couple le mérite. Oui, la grossesse c’est génial (en théorie), mais entre les rendez-vous médicaux, les contractions fantômes, la prise de poids, la fatigue et les galères logistiques, vous avez peut-être oublié que vous étiez deux au départ. Et non, se croiser devant la machine à laver ou entre deux siestes ne compte pas comme un « moment à deux ».
Ensuite, parce que la babymoon permet de créer un cocon à part, une bulle de déconnexion, pour se retrouver, se parler vraiment, et se préparer psychologiquement à devenir futurs-parents. C’est l’occasion parfaite pour se rappeler qu’avant d’être parents, vous êtes aussi amants, partenaires, amoureux. Et ça, croyez-nous, c’est précieux.
Babymoon : un vrai moment pour ancrer la parentalité
La babymoon, ce n’est pas juste une parenthèse Instagrammable. C’est un moment pour poser les bases. Pour dire qu’on est prêt·e à devenir parent, ensemble. Pour se projeter autrement. Pour faire une pause dans la frénésie des listes de matos, des comparatifs de poussettes et des débats sur la péridurale.
C’est une manière d’inscrire dans le temps ce changement de cap : vous étiez deux, vous allez devenir trois. Et avant d’être mère et père, vous êtes aussi des personnes qui s’aiment. Une babymoon, c’est un « je t’aime » version week-end, un « on va y arriver » les doigts entrelacés, un « t’es pas seul·e » entre deux fous rires dans une chambre d’hôtel.
Et entre nous ? C’est sans doute l’un des plus beaux cadeaux à s’offrir avant l’arrivée de votre enfant.
Alors oui : partez en babymoon. Vraiment. Dix fois, s’il le faut. Parce que vous le méritez. Et parce que c’est maintenant qu’on plante les graines de l’après.
Témoignage : « C’était un de nos plus beaux voyages »
« Je savais même pas que ça s’appelait une babymoon mais on a toujours aimé voyager et je savais qu’après bébé ça allait être compliqué. Alors on a mis des sous de côté et on a décidé de faire un super voyage dans une destination de rêve : les Seychelles ! Pas trop notre style de voyage, d’habitude on aime crapahuter, mais à 5-6 mois de grossesse, je savais qu’il fallait que je calme le rythme. Alors on a choisi un endroit idyllique pour une fois et on s’est même offert l’organisation par une agence. Plus cher, mais zéro charge mentale. Et franchement, on a adoré. C’était un de nos plus beaux voyages ! »
— Pauline, 33 ans, future maman aventurière mais pas (plus trop) téméraire
Ce genre de témoignage, c’est tout ce qu’on aime : du vécu, de l’adaptation, du lâcher-prise, et surtout… du plaisir à deux. Parce qu’une babymoon, c’est pas qu’un concept marketing pour Instagram. C’est un vrai temps de reconnexion avant l’arrivée d’un bébé, une bulle pour se recentrer, ralentir, kiffer sans pression. Et Pauline l’a bien compris : ce n’est pas le moment de faire le GR20 ou du trek en Bolivie. C’est le moment de poser les valises (littéralement), de respirer à deux, et de se laisser porter.
💞 Babymoon et émotions : ce shoot de connexion dont votre couple a (grave) besoin
Soyons clair·es : la grossesse, c’est pas juste des body en coton bio, une to-do list Pinterest et des cœurs qui brillent. C’est aussi un joyeux bordel hormonal, des insomnies en pagaille, une libido en yo-yo, des prises de tête existentielles à 3h du mat… et un besoin vital de te reconnecter à ton/ta partenaire avant le tsunami qu’on appelle : l’arrivée d’un bébé.
C’est là que débarque la babymoon (ou si tu préfères : voyage avant bébé, séjour prénatal, escapade en amoureux avant l’accouchement, appelle-la comme tu veux, l’important c’est de la faire). Ce moment suspendu, juste à deux.
Loin de l’idée cucul de la « lune de miel prénatale », la vraie babymoon c’est un sas. Une vraie pause avant le chaos. C’est là que tu pleures sans raison, que tu balances « j’ai peur de foirer », que tu ré-explores votre intimité (même sans pénétration, spoiler : y’a mille façons de se faire du bien), que vous (re)parlez du rôle de parent, du budget, de l’éducation, de qui fait quoi quand votre bébé sera là.
Et peut-être que ce sera le moment où ton mec réalisera que non, le périnée ne se remet pas tout seul. Que oui, allaiter, c’est un choix, pas une case à cocher. Que vous êtes deux à devoir anticiper. Bref, une babymoon, c’est pas un caprice. C’est un outil de survie émotionnelle avant la tempête. Et ça, on le recommande à 1000 % 💥
Et si jamais tu ressens le besoin de partager ces moments autrement, pense aux rituels de couple : écriture d’un journal de grossesse à deux, séance d’haptonomie, lecture commune d’un guide prénatal, playlist de voyage spéciale « future famille », ou même séance photo sur la plage. Ce sont ces souvenirs-là qui te feront tenir quand les nuits seront courtes (très courtes 😴).
Babymoon & logistique : ça s’organise comment exactement ?
Jusqu’à quand peut-on partir en babymoon quand on est enceinte ?
Le moment idéal pour un babymoon, c’est entre le 4e et le 6e mois de grossesse. Pourquoi ? Parce que les nausées du premier trimestre sont souvent derrière toi, ton énergie est revenue, ton utérus ne t’empêche pas encore de marcher plus de 15 minutes, et le risque d’accouchement prématuré est encore lointain. C’est la période « lunaire » où tout semble possible… même un petit spa avec vue mer 🧖♀️.
On évite généralement les dernières semaines de grossesse, surtout en cas de contractions, de grossesses à risque ou de restrictions liées à la compagnie aérienne (la plupart refusent de te laisser voler après la 36e semaine). Et, bien sûr, on vérifie avec sa sage-femme ou son·sa gynécologue si tout roule côté suivi de grossesse avant de réserver.
En règle générale, on recommande de voyager pendant le deuxième trimestre de grossesse. Pourquoi ? Parce que le premier trimestre, entre nausées, fatigue chronique et angoisse de la fausse-couche, c’est rarement l’éclate. Et qu’au troisième trimestre, avec le ventre qui tire, les jambes qui gonflent et les trajets qui ressemblent à un marathon, on est vite rattrapé par le réel. Le deuxième trimestre, c’est donc le sweet spot : là où ça va mieux physiquement, où la grossesse est stabilisée, et où vous avez encore la liberté de bouger sans que tout le monde s’inquiète pour votre utérus.
Évidemment, chaque corps est différent. Donc avant de réserver, on checke avec sa sage-femme ou son gynéco que tout roule, surtout si vous avez des antécédents, des grossesses à risque, ou si vous êtes dans le cas d’une grossesse multiple.
🧳 Babymoon : la check-list anti-galère pour partir l’esprit léger
Tu veux kiffer, pas stresser. Alors voilà de quoi ne rien oublier avant de prendre la route du chill ultime :
☑️ Dossier médical à jour (avec la dernière échographie et les infos sur votre suivi de grossesse, les pros peuvent le demander à tout moment)
☑️ Carte Vitale et mutuelle + numéro d’urgence de ton/ta sage-femme, gynéco, ou maternité
☑️ Assurance voyage adaptée à la grossesse (et oui, ça se vérifie)
☑️ Bas de contention sexy (ou pas, mais indispensables si tu prends l’avion)
☑️ Tenues confortables (exit la robe moulante, bonjour le legging seconde peau)
☑️ Maillot de bain si ton plan inclut plage, spa ou piscine
☑️ Oreiller – ou coussin de grossesse si le tiens n’est pas trop encombrant (parce qu’un bon sommeil, c’est sacré)
☑️ Crème solaire haute protection (hello les hormones, bye bye les taches pigmentaires)
☑️ Snacks de survie (on évite la fringale hormonale en plein trajet)
☑️ Boîte à médocs autorisés pendant la grossesse (avec ordonnances, si besoin)
☑️ Chargeur de téléphone + une playlist de détente ou podcast spécial futurs-parents
☑️ Une jolie tenue pour une soirée à deux, parce qu’être future maman ≠ no sex appeal
☑️ Quelques indispensables bébé si tu veux profiter du calme pour faire du repérage (mais vraiment, pas d’obsession, hein)
☑️ Petit tips bonus : vérifiez où se trouve la maternité la plus proche de votre lieu de séjour. Pas pour psychoter, mais pour être prévoyant·e. Et surtout : écoute-toi. Si tu es crevée, si tu as mal au dos, si tu ne le sens pas : on annule, on reporte, ou on adapte.
pour ma babymoon, Quel moyen de transport choisir ? c’est vrai que l’avion c’est compliqué ?
Ça dépend de ta forme et de ton mois de grossesse. Si tu en es au cinquième mois, que vous avez la forme et le feu vert médical : pourquoi pas l’avion. La plupart des compagnies acceptent les femmes enceintes jusqu’à 7 mois (avec un certificat médical), mais vérifiez toujours leurs conditions. Privilégiez les vols courts (moins de 4h), buvez beaucoup, et bougez régulièrement pour éviter les phénomènes de phlébites.
Le train, c’est souvent le compromis idéal : pas de stress de sécurité, pas de turbulences, vous pouvez vous lever, marcher, aller aux toilettes (souvent !), et c’est plus confortable. Pour les petits trajets, la voiture reste une bonne option à condition de s’arrêter toutes les deux heures, de porter une ceinture adaptée et de bien vous hydrater.
Où partir en babymoon en France 🇫🇷 ? Nos destinations préférées selon ton mood 💫
Avant l’arrivée de bébé, t’as le droit à un grand bol d’air, de kiff et de repos. Voici notre sélection 100 % validée BJO selon tes envies (et ton niveau d’énergie) :
🌊 Pour chiller au bord de l’eau :
• Île de Ré ou île d’Oléron : ambiance slow life, balades à vélo, glaces artisanales et marée basse en guise de spa naturel.
• Côte basque (Guéthary, Bidart, Saint-Jean-de-Luz) : des vagues, du bon pain, des tapas… et du calme hors saison.
• Calanques de Cassis (hors pleine chaleur) : paysages dingues + criques secrètes + poisson frais. Le combo parfait.
⛰️ Pour respirer à pleins poumons en mode nature & spa :
• Alpes (Megève, Annecy, Combloux) : l’air pur, les massages prénataux, le chocolat chaud.
• Pyrénées (Cauterets, Saint-Lary) : plus sauvages, moins chères, tout aussi relaxantes.
• Auvergne : volcans éteints, hébergements insolites et sources thermales. Bim.
🌸 Pour une ambiance romantique & foodporn :
• Provence (Luberon, Drôme provençale) : lavande, olives, siestes à l’ombre et bouffe divine.
• Bordeaux ou Lyon : pour les foodies enceint·es qui veulent bien manger et se balader sans crapahuter.
🏙️ Pour les urbaines qui veulent bouger mais pas trop :
• Avignon, Tours, Reims, Dijon : villes à taille humaine, beaux hôtels, culture + gastronomie.
• Strasbourg en mode conte de fées, surtout hors saison.
J’ai peur que ça se passe mal, comment me rassurer ?
Comment concilier détente et sécurité pendant le voyage ?
Tu veux te détendre, mais tu veux aussi assurer. Et c’est normal. Une babymoon réussie, c’est un savant mélange entre farniente et précautions. Le but ? T’offrir une vraie respiration avant l’arrivée de bébé, sans stress et sans imprévu.
Pour ça, quelques règles d’or : choisir un lieu avec un bon accès aux soins, éviter les destinations où les infrastructures médicales sont limitées (tu peux vérifier tout ça sur le site de France Diplomatie), opter pour un hébergement proche d’un centre de santé, et checker que ton assurance voyage couvre bien la grossesse. Bonus : certaines cartes bancaires haut de gamme le font, mais pas toutes. Regarde aussi du côté de la sécurité sociale et de la mutuelle pour savoir si certains frais peuvent être remboursés.
Et niveau moyens de transport, privilégie les trajets confortables et sans correspondance si possible. En avion, demande un siège côté allée pour bouger facilement, et pense à porter des bas de contention. En train, c’est souvent plus pratique. Et en voiture ? Pause toutes les deux heures minimum. La sécurité ne se négocie pas.
Babymoon : comment gérer les imprévus pendant le voyage ?
Spoiler : même en mode chill, y’a toujours des trucs relous qui peuvent se passer. Une valise qui se perd, une météo pourrie, un hébergement moins sexy que sur les photos… ou un mal de dos en mode « bébé prend toute la place ». Mais pas de panique. La clé, c’est l’anticipation. Prévois un kit de grossesse avec tes essentiels : bas de contention, coussin de voyage, carnet de grossesse, crème anti-vergetures, numéro de ton·ta gynéco ou sage-femme sous la main. Et, of course, une ordonnance avec les médocs autorisés pendant la grossesse.
Autre astuce : choisis un logement avec des options d’annulation flexibles. Et pense à souscrire à une assurance voyage qui couvre bien les situations liées à la grossesse (comme des contractions prématurées ou un besoin de rapatriement).
En résumé : la babymoon, on valide à 1000 % (et même plus si c’était possible) 💥
Franchement ? La babymoon, c’est pas juste un prétexte pour se la couler douce en peignoir face à la mer. C’est un moment essentiel, un vrai luxe émotionnel avant l’arrivée de votre bébé. Parce que si on te rabâche que « tout va changer » après la naissance (spoiler : c’est vrai), on oublie de te dire que vous pouvez préparer ce changement, ensemble, en conscience… et en détente.
Organiser une escapade prénatale, c’est s’offrir un sas de respiration, une parenthèse dans le compte à rebours effréné des mois de grossesse. C’est prendre soin de votre relation, de votre équilibre de couple, de vos émotions et de votre connexion. C’est aussi poser les bases de votre future parentalité sans le stress du quotidien ni les injonctions.
Et bonne nouvelle : si t’as zéro envie de gérer la logistique, y’a des pros qui peuvent tout organiser à ta place. Il existe une agence spécialisée en France BébéSoon, ou encore des offres spécialisées bien-être proposées par certains hôtels et spas labellisés « future maman friendly » (cocktail sans alcool, menu anti-nausée et matelas moelleux inclus 😍).
Bref, tu l’as compris : une babymoon, c’est pas futile, c’est stratégique. C’est une vraie déclaration d’amour à ton couple, à ton corps, et à cette nouvelle aventure à venir. Alors tu sais quoi ? Fais tes valises. Et profite, sans culpabilité. On valide fort. 💛
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