La vérité sur la libido pendant la grossesse 👀
La vérité sur la libido pendant la grossesse 👀

Libido et grossesse : pourquoi personne ne t’a prévenu·e que ça allait partir dans tous les sens ?
On t’a parlé de vergetures, de liste de maternité, de nausées matinales, mais à quel moment quelqu’un t’a dit franchement que ta libido pendant la grossesse allait se faire la malle ? Entre feu, glace, flemme et fantasmes chelous, spoiler alert : tu risques de vivre une grosse révolution… et pas que hormonale. Un nouveau-né dans un utérus ça en change des chose en toi !
Alors on pose la vraie question : pourquoi ce silence radio autour du désir sexuel des femmes enceintes ? Pourquoi personne ne t’a dit que libido et grossesse formaient un duo instable, souvent déroutant, mais parfaitement normal ? C’est ce qu’on va décortiquer ici. Avec honnêteté. Et zéro filtre.
La libido enceinte ne se résume pas à « j’ai envie » ou « j’ai pas envie ».
Positions plus confortables, câlins sans pression, masturbation, sensualité sans forcément passer à l’acte : la sexualité pendant la grossesse se vit de mille façons.
Certaines femmes vivent une montée de désir dès les premiers mois de grossesse, à quelques semaines d’aménorrhée, pendant que d’autres traversent un blackout total de libido jusqu’à la fin de grossesse (et parfois même après avoir accoucher). Spoiler : les deux sont normaux. Ta libido enceinte est influencée par une flopée de trucs : les hormones (bonjour progestérone, oestrogènes, hormone lactogène…), la prise de poids, les saignements parfois, les contractions utérines, ou encore la peur de faire une fausse-couche si tu es au tout début de grossesse.
Certaines futures mamans retrouvent de l’envie après l’ovulation ou au cours des derniers mois, d’autres vivent neuf mois sans sexe et n’en meurent pas pour autant.
Bref, que tu sois en train de tout redécouvrir ou de mettre sous pause ta libido pendant ta grossesse, l’important c’est de t’écouter. Chaque corps, chaque utéro, chaque embryon vit sa propre histoire. Et si tu n’as qu’une envie, un congé maternité sans pression, sans pénétration, et avec des câlins Netflix : c’est aussi ça, l’intimité. Pour les femmes, la sexualité ne se résume pas à un acte.
Libido en berne ? Pas de panique. Il existe des astuces pour rebooster le désir : discussions sincères avec ton/ta partenaire, exercices de relaxation, toucher non sexuel, soins corporels, ou tout simplement… du repos. La libido et grossesse, c’est un combo à explorer avec douceur, humour et zéro pression. Le but ? Garder le lien, à ton rythme, en fonction de tes besoins. Et surtout, arrêter de culpabiliser.
Est-ce normal de ne pas avoir de libido pendant la grossesse ? (Spoiler : évidemment que oui)
Première chose à intégrer : chaque grossesse est unique. Il n’y a pas de libido « normale » ou « anormale ». Pendant la grossesse, ton corps est littéralement en train de produire un humain. Et entre les hormones, la fatigue, les douleurs physiques et le stress, il est ultra fréquent de voir le désir sexuel décliner, voire disparaître temporairement.
Dans ce contexte, la sexualité peut changer. Se mettre en pause. Prendre une autre forme. Parfois, la seule chose que tu veux, c’est qu’on te foute la paix. Et ça se respecte.
Sauf qu’encore une fois, la société préfère te servir des images toutes faites : la femme enceinte souriante, douce, radieuse, pleine de désir et de gratitude. Mais ça, c’est un mensonge. Et il est temps de le casser.
Parmi les causes les plus fréquentes de baisse de libido pendant la grossesse, on retrouve :
• Les fluctuations hormonales (merci les montagnes russes d’oestrogènes et de progestérone)
• La fatigue intense (surtout au premier trimestre)
• Les nausées, les vomissements, les douleurs ligamentaires
• Le stress lié à la maternité, au couple, à l’accouchement
• Les transformations du corps et de l’image de soi
• La peur de faire mal au bébé
Donc non, tu n’es pas cassée. Tu es enceinte. Et c’est déjà beaucoup. Ta libido ne te définit pas. Et elle ne fait pas de toi une bonne ou une mauvaise future mère. Elle bouge, elle fluctue, elle fait parfois n’importe quoi. Mais elle est là. Alors non, t’es pas bizarre. T’es pas seule.
T’as pas à avoir honte.
T’as juste besoin qu’on te dise enfin la vérité et qu’on t’explique comment ça marche. Et c’est exactement ce qu’on fait chez Bonjour Ocytocine. ❤️🔥
Quels sont les effets des hormones sur la libido par trimestre ?
Les hormones, c’est littéralement les chefs d’orchestre de ton corps enceinte. Elles gèrent tout, du développement du placenta à la qualité de ton sommeil. Et la libido est en plein milieu de ce chaos.
• Premier trimestre : chute de la libido fréquente, provoquée par la fatigue, les nausées, et le choc de la nouvelle. Ton corps est en mode survie, pas séduction.
• Deuxième trimestre : souvent appelé le « trimestre lune de miel ». Certaines ressentent une remontée spectaculaire de la libido grâce à l’augmentation de la vascularisation et à la baisse des symptômes du premier trimestre.
• Troisième trimestre : le bébé prend de la place, les douleurs reviennent, la fatigue aussi. La libido peut de nouveau s’effondrer… ou être décuplée chez certaines.
La vérité ? Tu peux changer d’état d’esprit en une journée. Et c’est normal.
La grossesse a-t-elle un impact sur la libido du partenaire ?
Spoiler : oui, souvent. Chez certain·es partenaires, voir leur conjoint·e enceinte réveille un désir profond, une attraction nouvelle. Chez d’autres, la peur de faire mal, la responsabilité qui s’annonce, ou les transformations physiques peuvent inhiber la libido.
Et parfois, la libido des deux prend une pause synchronisée. Ou l’inverse. L’important, encore une fois, c’est de poser les choses. D’en faire un sujet safe. Pas un sujet honteux.
Chez Bonjour Ocytocine, on parle aussi de cUl (et c’est pas un hasard) 🍆
Oui, on ose le dire. Chez Bonjour Ocytocine, on parle de cul. De libido et grossesse. De sexe pendant la grossesse, mais aussi après. Parce qu’on refuse que ce sujet reste planqué derrière une couche ou une gigoteuse.
Notre programme Motherhood, il parle vrai. Il te prépare à TOUT : le désir, le non-désir, les douleurs, la reconquête du corps, la fatigue, les pleurs. On ne te vend pas une maternité instagrammable. On te donne des outils, des infos vraies, et une parole libre. Parce que tu mérites mieux que des phrases toutes faites et des injonctions à « profiter ».
Parce qu’en vrai, parler de sexe, c’est déjà un sujet tabou (alors imagine enceinte)
Déjà, même sans être enceinte, le sexe reste un gros non-dit dans notre société. Tout le monde fait comme si c’était ultra fluide, ultra fréquent, ultra épanoui. T’as l’impression qu’autour de toi, c’est minimum cinq fois par semaine, avec chandelles et orgasme garanti. Sauf que… non.
📉 Selon une enquête menée par l’Inserm et l’ANRS (2024), les Français·es ont en moyenne 6 rapports sexuels par mois. Et ce chiffre est en baisse. On parle carrément de « récession sexuelle » dans les pays occidentaux (source).
Et pourtant, on continue à nous vendre des normes irréalistes, à faire comme si une vie sexuelle réussie devait ressembler à un film érotique. Ce grand écart entre fantasme social et réalité individuelle, c’est déjà un poison. Alors maintenant, ajoute à ça une grossesse. Et tu obtiens un cocktail ultra explosif : libido et grossesse, les montagnes russes sexuelles.
Témoignages sans filtre 👀
« Au début ça allait… mais après, j’avais zéro envie. »
Sarah, 33 ans, enceinte de son premier
« Franchement, au début, j’étais crevée mais ça va, j’avais encore un peu de libido. Et puis au fil des semaines… nada. Je me sentais grosse, pas sexy, j’avais mal partout. Lui, il essayait de me rassurer, mais j’avais juste envie qu’on me foute la paix. On a mis du temps à en parler pour de vrai. Maintenant on se touche différemment, et c’est ok comme ça. »
« Lui, il me disait que j’étais canon. Moi je me voyais comme une baleine échouée. »
Anaïs, 29 ans, deuxième grossesse
« Il arrêtait pas de me dire que j’étais super belle, que j’étais magnifique… Et moi je me regardais dans la glace, j’avais l’impression de voir une autre personne. Entre le dos qui tire, mes jambes toutes gonflées et de plus en plus fatigue, j’étais pas du tout d’humeur. Ce qui nous a aidé, c’est de passer par autre chose : les câlins, les douches ensemble, sans attente derrière. »
« Le sexe enceinte ? Bah c’était chelou au début… puis ça s’est réinventé. »
Pauline et Eddy, futurs parents
« On avait entendu que les hormones ça pouvait booster la vie sexuelle. Au début c’était mort. Nausées, stress, toute l’organisation à rallonge alors qu’on était en plein déménagement… Mais petit à petit, on a trouvé d’autres façons d’être proches. Moins de sexe traditionnel, mais plus d’intimité. Et c’est pas si mal en vrai. »
« On l’a pas fait depuis 2 mois, mais on s’aime toujours. »
Marine, 36 ans, troisième trimestre
« Là franchement, entre les insomnies, la sciatique et le bébé qui me donne des coups partout dès que je m’allonge… le sexe c’est mort pour moi. Mais ça va. On parle beaucoup, on rigole, on se colle sur le canapé. Ça reviendra plus tard. On ne panique pas, c’était pareil pendant ma première grossesse »
Comment gérer la baisse de libido en couple ?
Le duo libido et grossesse, c’est un peu comme danser à deux sur un sol mouvant. Pour ne pas vous marcher dessus, il faut parler. Communiquer. Et surtout : se déculpabiliser. Le désir, c’est aussi une affaire de couple. Et quand l’arrivée d’un bébé s’en mêle, le duo amoureux peut en prendre un coup. Il y a les attentes, les non-dits, la peur de blesser, de brusquer, de forcer. Et parfois, les partenaires n’osent plus rien.
Tu veux un conseil ? Parle. Même si c’est maladroit. Même si c’est flippant. Parce que rien n’abîme plus une relation que le silence.
• Poser ses ressentis : « J’ai l’impression d’être déconnectée de mon corps. »
• Nommer ses peurs : « J’ai peur que tu sois frustré·e. »
• Chercher ensemble des formes de proximité qui conviennent aux deux : tendresse, touchers, fous rires, pause Netflix à deux sans pression.
L’objectif : rester connectés. Même si les rapports sexuels sont mis sur pause.
Explique que tu ne te reconnais plus. Que ton corps maternel te semble étranger. Que t’as envie… mais pas maintenant. Ou que t’en as marre qu’on te demande si t’as « repris une activité sexuelle » comme si c’était un retour à la salle de sport.
Libido et grossesse, c’est aussi apprendre à se dire les choses autrement. C’est se reconnecter. Et c’est parfois passer par autre chose que le sexe : un câlin, une main dans les cheveux, un regard complice. Tu redécouvres une autre forme d’intimité.
S’aimer à deux avant d’être trois : s’offrir du temps pour souffler (ensemble)
La parentalité, ça commence pas le jour de la naissance. Ça commence bien avant, souvent dès l’annonce. Et si on veut pas que le couple explose façon grenade au milieu du salon à l’arrivée de bébé, il faut créer des bulles. Des vraies. Pas forcément des week-ends à Marrakech (même si pourquoi pas), mais des instants à deux où on fait autre chose que parler de lit cododo ou de déco en rotin.
Alors oui, les « activités de couple avant l’arrivée du bébé », ça sonne très Pinterest. Et oui faire une Babymoon, c’est trèèès cool. Mais en vrai, ça peut être hyper simple : une balade main dans la main, une expo, un restau qui change, un atelier de préparation à la naissance à deux, un petit week-end dans une ville qua vous aimez bien. Même prendre 30 minutes pour respirer ensemble, tester un peu de yoga prénatal ou juste se faire un massage mutuel, ça compte. L’important c’est pas le contenu. C’est l’intention.
Parce qu’une grossesse, ça remue. Ça fatigue. Et ça isole parfois. Alors pour garder l’harmonie dans le couple enceinte, faut ritualiser les moments ensemble, comme des petits ancrages qui disent : « Hé, on est toujours une équipe. » On parle d’avenir, on rigole, on rêve un peu, on se touche même si c’est pas pour coucher. Bref, on nourrit ce lien avant que les nuits blanches et les couches nous tombent dessus. Préparer l’arrivée d’un bébé, c’est pas que penser logistique. C’est se renforcer à deux pour mieux l’accueillir.
Existe-t-il des traitements pour augmenter la libido pendant la grossesse ?
À part la bienveillance et l’exploration personnelle ? Pas vraiment. Les traitements médicaux sont rares, et souvent non recommandés pendant la grossesse. En revanche, l’accompagnement psychosexuel, les cercles de parole ou les approches douces type sophro, relaxation, ostéo, peuvent faire beaucoup.
Et surtout : se débarrasser de la pression. C’est souvent l’attente de performance qui étouffe le désir. Lâcher prise, c’est parfois tout ce qu’il faut.
Et la suite ? La libido revient-elle après l’accouchement ?
Ça dépend. De l’accouchement, du post-partum, du lien avec le corps, du couple, de la fatigue, de la santé mentale. Pour certaines, la libido revient vite. Pour d’autres, elle met des mois.
Et c’est OK.
Le postnatal, c’est un nouveau champ de mines. T’as mal. T’as peur. Tu saignes encore. T’es jeune maman, crevée, angoissée, en plein retour à la maison avec un nourrisson ultra dépendant. Tu découvres ce que ça veut dire d’être réveillée toutes les 2h et de ne plus avoir d’espace mental ni corporel.
Et dans ce chaos, on s’attend à ce que tu « reprennes une vie sexuelle normale » ? Sérieusement ?
🧠 Ton cerveau est en surcharge.
❤️ Ton cœur est en fusion.
⚡ Ton corps est en réparation.
Si tu as décidé d’allaiter : Allaiter fait souvent chuter la libido parce que la prolactine, l’hormone qui stimule la production de lait, inhibe naturellement le désir sexuel en mettant ton corps en mode « survie et maternage », pas en mode « envie et excitation »
Bref, tu peux avoir envie. Tu peux ne pas en avoir. Tu peux aimer à nouveau. Ou vouloir attendre. Et ce n’est pas parce que tu aimes moins. C’est parce que t’as besoin de temps. Ça peut être un désir nouveau, plus lent, plus sensuel. Ou une absence d’envie temporaire. Tu peux être en reconstruction. Et le désir reviendra quand ce sera le bon moment. Pas avant.
En résumé : libido et grossesse, le désir, c’est bien. Mais l’équipe, c’est mieux.
On ne va pas te mentir : être deux pendant une grossesse, c’est un vrai chantier. Moins de sommeil, plus de tensions, un rapport au corps qui change pour tout le monde. Il n’y a pas que la libido qui en prend un coup, c’est toute la dynamique de couple qui peut vaciller. Et c’est justement là qu’il faut arrêter de se mettre la pression sur le sexe. Ton vagin peut souffler.
Ce qui compte vraiment, c’est de trouver comment rester une équipe. Être déjà hyper soudés et conscients de la suite avec votre bébé : se répartir les galères du quotidien, se relayer pour dormir, se dire quand ça ne va pas, faire les démarches chiantes à deux, apprendre ensemble ce qu’implique vraiment l’arrivée d’un bébé. C’est ça, aussi, l’intimité. Et c’est tout sauf un plan B.
Le programme Motherhood de Bonjour Ocytocine, c’est exactement ça : un outil pour renforcer le lien, sans chichi, sans injonction. Chaque mois, on t’aide à comprendre ce que tu traverses physiquement et mentalement, et on implique ton ou ta partenaire à chaque étape jusqu’à la rencontre avec votre futur bébé. Pas pour lui ou elle faire « participer », mais pour qu’il ou elle se sente concerné·e, outillé·e, impliqué·e à parts égales.
Parce qu’un couple qui se prépare sérieusement, c’est un couple qui tient. Pas à coups de câlins sexy, mais avec une vraie complicité forgée dans le concret de chaque trimestre de grossesse, le quotidien, les imprévus et le chaos joyeux de devenir parent.
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Libido et grossesse : pourquoi personne ne t’a prévenu·e que ça allait partir dans tous les sens ?
On t’a parlé de vergetures, de liste de maternité, de nausées matinales, mais à quel moment quelqu’un t’a dit franchement que ta libido pendant la grossesse allait se faire la malle ? Entre feu, glace, flemme et fantasmes chelous, spoiler alert : tu risques de vivre une grosse révolution… et pas que hormonale. Un nouveau-né dans un utérus ça en change des chose en toi !
Alors on pose la vraie question : pourquoi ce silence radio autour du désir sexuel des femmes enceintes ? Pourquoi personne ne t’a dit que libido et grossesse formaient un duo instable, souvent déroutant, mais parfaitement normal ? C’est ce qu’on va décortiquer ici. Avec honnêteté. Et zéro filtre.
La libido enceinte ne se résume pas à « j’ai envie » ou « j’ai pas envie ».
Positions plus confortables, câlins sans pression, masturbation, sensualité sans forcément passer à l’acte : la sexualité pendant la grossesse se vit de mille façons.
Certaines femmes vivent une montée de désir dès les premiers mois de grossesse, à quelques semaines d’aménorrhée, pendant que d’autres traversent un blackout total de libido jusqu’à la fin de grossesse (et parfois même après avoir accoucher). Spoiler : les deux sont normaux. Ta libido enceinte est influencée par une flopée de trucs : les hormones (bonjour progestérone, oestrogènes, hormone lactogène…), la prise de poids, les saignements parfois, les contractions utérines, ou encore la peur de faire une fausse-couche si tu es au tout début de grossesse.
Certaines futures mamans retrouvent de l’envie après l’ovulation ou au cours des derniers mois, d’autres vivent neuf mois sans sexe et n’en meurent pas pour autant.
Bref, que tu sois en train de tout redécouvrir ou de mettre sous pause ta libido pendant ta grossesse, l’important c’est de t’écouter. Chaque corps, chaque utéro, chaque embryon vit sa propre histoire. Et si tu n’as qu’une envie, un congé maternité sans pression, sans pénétration, et avec des câlins Netflix : c’est aussi ça, l’intimité. Pour les femmes, la sexualité ne se résume pas à un acte.
Libido en berne ? Pas de panique. Il existe des astuces pour rebooster le désir : discussions sincères avec ton/ta partenaire, exercices de relaxation, toucher non sexuel, soins corporels, ou tout simplement… du repos. La libido et grossesse, c’est un combo à explorer avec douceur, humour et zéro pression. Le but ? Garder le lien, à ton rythme, en fonction de tes besoins. Et surtout, arrêter de culpabiliser.
Est-ce normal de ne pas avoir de libido pendant la grossesse ? (Spoiler : évidemment que oui)
Première chose à intégrer : chaque grossesse est unique. Il n’y a pas de libido « normale » ou « anormale ». Pendant la grossesse, ton corps est littéralement en train de produire un humain. Et entre les hormones, la fatigue, les douleurs physiques et le stress, il est ultra fréquent de voir le désir sexuel décliner, voire disparaître temporairement.
Dans ce contexte, la sexualité peut changer. Se mettre en pause. Prendre une autre forme. Parfois, la seule chose que tu veux, c’est qu’on te foute la paix. Et ça se respecte.
Sauf qu’encore une fois, la société préfère te servir des images toutes faites : la femme enceinte souriante, douce, radieuse, pleine de désir et de gratitude. Mais ça, c’est un mensonge. Et il est temps de le casser.
Parmi les causes les plus fréquentes de baisse de libido pendant la grossesse, on retrouve :
• Les fluctuations hormonales (merci les montagnes russes d’oestrogènes et de progestérone)
• La fatigue intense (surtout au premier trimestre)
• Les nausées, les vomissements, les douleurs ligamentaires
• Le stress lié à la maternité, au couple, à l’accouchement
• Les transformations du corps et de l’image de soi
• La peur de faire mal au bébé
Donc non, tu n’es pas cassée. Tu es enceinte. Et c’est déjà beaucoup. Ta libido ne te définit pas. Et elle ne fait pas de toi une bonne ou une mauvaise future mère. Elle bouge, elle fluctue, elle fait parfois n’importe quoi. Mais elle est là. Alors non, t’es pas bizarre. T’es pas seule.
T’as pas à avoir honte.
T’as juste besoin qu’on te dise enfin la vérité et qu’on t’explique comment ça marche. Et c’est exactement ce qu’on fait chez Bonjour Ocytocine. ❤️🔥
Quels sont les effets des hormones sur la libido par trimestre ?
Les hormones, c’est littéralement les chefs d’orchestre de ton corps enceinte. Elles gèrent tout, du développement du placenta à la qualité de ton sommeil. Et la libido est en plein milieu de ce chaos.
• Premier trimestre : chute de la libido fréquente, provoquée par la fatigue, les nausées, et le choc de la nouvelle. Ton corps est en mode survie, pas séduction.
• Deuxième trimestre : souvent appelé le « trimestre lune de miel ». Certaines ressentent une remontée spectaculaire de la libido grâce à l’augmentation de la vascularisation et à la baisse des symptômes du premier trimestre.
• Troisième trimestre : le bébé prend de la place, les douleurs reviennent, la fatigue aussi. La libido peut de nouveau s’effondrer… ou être décuplée chez certaines.
La vérité ? Tu peux changer d’état d’esprit en une journée. Et c’est normal.
La grossesse a-t-elle un impact sur la libido du partenaire ?
Spoiler : oui, souvent. Chez certain·es partenaires, voir leur conjoint·e enceinte réveille un désir profond, une attraction nouvelle. Chez d’autres, la peur de faire mal, la responsabilité qui s’annonce, ou les transformations physiques peuvent inhiber la libido.
Et parfois, la libido des deux prend une pause synchronisée. Ou l’inverse. L’important, encore une fois, c’est de poser les choses. D’en faire un sujet safe. Pas un sujet honteux.
Chez Bonjour Ocytocine, on parle aussi de cUl (et c’est pas un hasard) 🍆
Oui, on ose le dire. Chez Bonjour Ocytocine, on parle de cul. De libido et grossesse. De sexe pendant la grossesse, mais aussi après. Parce qu’on refuse que ce sujet reste planqué derrière une couche ou une gigoteuse.
Notre programme Motherhood, il parle vrai. Il te prépare à TOUT : le désir, le non-désir, les douleurs, la reconquête du corps, la fatigue, les pleurs. On ne te vend pas une maternité instagrammable. On te donne des outils, des infos vraies, et une parole libre. Parce que tu mérites mieux que des phrases toutes faites et des injonctions à « profiter ».
Parce qu’en vrai, parler de sexe, c’est déjà un sujet tabou (alors imagine enceinte)
Déjà, même sans être enceinte, le sexe reste un gros non-dit dans notre société. Tout le monde fait comme si c’était ultra fluide, ultra fréquent, ultra épanoui. T’as l’impression qu’autour de toi, c’est minimum cinq fois par semaine, avec chandelles et orgasme garanti. Sauf que… non.
📉 Selon une enquête menée par l’Inserm et l’ANRS (2024), les Français·es ont en moyenne 6 rapports sexuels par mois. Et ce chiffre est en baisse. On parle carrément de « récession sexuelle » dans les pays occidentaux (source).
Et pourtant, on continue à nous vendre des normes irréalistes, à faire comme si une vie sexuelle réussie devait ressembler à un film érotique. Ce grand écart entre fantasme social et réalité individuelle, c’est déjà un poison. Alors maintenant, ajoute à ça une grossesse. Et tu obtiens un cocktail ultra explosif : libido et grossesse, les montagnes russes sexuelles.
Témoignages sans filtre 👀
« Au début ça allait… mais après, j’avais zéro envie. »
Sarah, 33 ans, enceinte de son premier
« Franchement, au début, j’étais crevée mais ça va, j’avais encore un peu de libido. Et puis au fil des semaines… nada. Je me sentais grosse, pas sexy, j’avais mal partout. Lui, il essayait de me rassurer, mais j’avais juste envie qu’on me foute la paix. On a mis du temps à en parler pour de vrai. Maintenant on se touche différemment, et c’est ok comme ça. »
« Lui, il me disait que j’étais canon. Moi je me voyais comme une baleine échouée. »
Anaïs, 29 ans, deuxième grossesse
« Il arrêtait pas de me dire que j’étais super belle, que j’étais magnifique… Et moi je me regardais dans la glace, j’avais l’impression de voir une autre personne. Entre le dos qui tire, mes jambes toutes gonflées et de plus en plus fatigue, j’étais pas du tout d’humeur. Ce qui nous a aidé, c’est de passer par autre chose : les câlins, les douches ensemble, sans attente derrière. »
« Le sexe enceinte ? Bah c’était chelou au début… puis ça s’est réinventé. »
Pauline et Eddy, futurs parents
« On avait entendu que les hormones ça pouvait booster la vie sexuelle. Au début c’était mort. Nausées, stress, toute l’organisation à rallonge alors qu’on était en plein déménagement… Mais petit à petit, on a trouvé d’autres façons d’être proches. Moins de sexe traditionnel, mais plus d’intimité. Et c’est pas si mal en vrai. »
« On l’a pas fait depuis 2 mois, mais on s’aime toujours. »
Marine, 36 ans, troisième trimestre
« Là franchement, entre les insomnies, la sciatique et le bébé qui me donne des coups partout dès que je m’allonge… le sexe c’est mort pour moi. Mais ça va. On parle beaucoup, on rigole, on se colle sur le canapé. Ça reviendra plus tard. On ne panique pas, c’était pareil pendant ma première grossesse »
Comment gérer la baisse de libido en couple ?
Le duo libido et grossesse, c’est un peu comme danser à deux sur un sol mouvant. Pour ne pas vous marcher dessus, il faut parler. Communiquer. Et surtout : se déculpabiliser. Le désir, c’est aussi une affaire de couple. Et quand l’arrivée d’un bébé s’en mêle, le duo amoureux peut en prendre un coup. Il y a les attentes, les non-dits, la peur de blesser, de brusquer, de forcer. Et parfois, les partenaires n’osent plus rien.
Tu veux un conseil ? Parle. Même si c’est maladroit. Même si c’est flippant. Parce que rien n’abîme plus une relation que le silence.
• Poser ses ressentis : « J’ai l’impression d’être déconnectée de mon corps. »
• Nommer ses peurs : « J’ai peur que tu sois frustré·e. »
• Chercher ensemble des formes de proximité qui conviennent aux deux : tendresse, touchers, fous rires, pause Netflix à deux sans pression.
L’objectif : rester connectés. Même si les rapports sexuels sont mis sur pause.
Explique que tu ne te reconnais plus. Que ton corps maternel te semble étranger. Que t’as envie… mais pas maintenant. Ou que t’en as marre qu’on te demande si t’as « repris une activité sexuelle » comme si c’était un retour à la salle de sport.
Libido et grossesse, c’est aussi apprendre à se dire les choses autrement. C’est se reconnecter. Et c’est parfois passer par autre chose que le sexe : un câlin, une main dans les cheveux, un regard complice. Tu redécouvres une autre forme d’intimité.
Existe-t-il des traitements pour augmenter la libido pendant la grossesse ?
À part la bienveillance et l’exploration personnelle ? Pas vraiment. Les traitements médicaux sont rares, et souvent non recommandés pendant la grossesse. En revanche, l’accompagnement psychosexuel, les cercles de parole ou les approches douces type sophro, relaxation, ostéo, peuvent faire beaucoup.
Et surtout : se débarrasser de la pression. C’est souvent l’attente de performance qui étouffe le désir. Lâcher prise, c’est parfois tout ce qu’il faut.
S’aimer à deux avant d’être trois : s’offrir du temps pour souffler (ensemble)
La parentalité, ça commence pas le jour de la naissance. Ça commence bien avant, souvent dès l’annonce. Et si on veut pas que le couple explose façon grenade au milieu du salon à l’arrivée de bébé, il faut créer des bulles. Des vraies. Pas forcément des week-ends à Marrakech (même si pourquoi pas), mais des instants à deux où on fait autre chose que parler de lit cododo ou de déco en rotin.
Alors oui, les « activités de couple avant l’arrivée du bébé », ça sonne très Pinterest. Et oui faire une Babymoon, c’est trèèès cool. Mais en vrai, ça peut être hyper simple : une balade main dans la main, une expo, un restau qui change, un atelier de préparation à la naissance à deux, un petit week-end dans une ville qua vous aimez bien. Même prendre 30 minutes pour respirer ensemble, tester un peu de yoga prénatal ou juste se faire un massage mutuel, ça compte. L’important c’est pas le contenu. C’est l’intention.
Parce qu’une grossesse, ça remue. Ça fatigue. Et ça isole parfois. Alors pour garder l’harmonie dans le couple enceinte, faut ritualiser les moments ensemble, comme des petits ancrages qui disent : « Hé, on est toujours une équipe. » On parle d’avenir, on rigole, on rêve un peu, on se touche même si c’est pas pour coucher. Bref, on nourrit ce lien avant que les nuits blanches et les couches nous tombent dessus. Préparer l’arrivée d’un bébé, c’est pas que penser logistique. C’est se renforcer à deux pour mieux l’accueillir.
Et la suite ? La libido revient-elle après l’accouchement ?
Ça dépend. De l’accouchement, du post-partum, du lien avec le corps, du couple, de la fatigue, de la santé mentale. Pour certaines, la libido revient vite. Pour d’autres, elle met des mois.
Et c’est OK.
Le postnatal, c’est un nouveau champ de mines. T’as mal. T’as peur. Tu saignes encore. T’es jeune maman, crevée, angoissée, en plein retour à la maison avec un nourrisson ultra dépendant. Tu découvres ce que ça veut dire d’être réveillée toutes les 2h et de ne plus avoir d’espace mental ni corporel.
Et dans ce chaos, on s’attend à ce que tu « reprennes une vie sexuelle normale » ? Sérieusement ?
🧠 Ton cerveau est en surcharge.
❤️ Ton cœur est en fusion.
⚡ Ton corps est en réparation.
Si tu as décidé d’allaiter : Allaiter fait souvent chuter la libido parce que la prolactine, l’hormone qui stimule la production de lait, inhibe naturellement le désir sexuel en mettant ton corps en mode « survie et maternage », pas en mode « envie et excitation »
Bref, tu peux avoir envie. Tu peux ne pas en avoir. Tu peux aimer à nouveau. Ou vouloir attendre. Et ce n’est pas parce que tu aimes moins. C’est parce que t’as besoin de temps. Ça peut être un désir nouveau, plus lent, plus sensuel. Ou une absence d’envie temporaire. Tu peux être en reconstruction. Et le désir reviendra quand ce sera le bon moment. Pas avant.
En résumé : libido et grossesse, le désir, c’est bien. Mais l’équipe, c’est mieux.
On ne va pas te mentir : être deux pendant une grossesse, c’est un vrai chantier. Moins de sommeil, plus de tensions, un rapport au corps qui change pour tout le monde. Il n’y a pas que la libido qui en prend un coup, c’est toute la dynamique de couple qui peut vaciller. Et c’est justement là qu’il faut arrêter de se mettre la pression sur le sexe. Ton vagin peut souffler.
Ce qui compte vraiment, c’est de trouver comment rester une équipe. Être déjà hyper soudés et conscients de la suite avec votre bébé : se répartir les galères du quotidien, se relayer pour dormir, se dire quand ça ne va pas, faire les démarches chiantes à deux, apprendre ensemble ce qu’implique vraiment l’arrivée d’un bébé. C’est ça, aussi, l’intimité. Et c’est tout sauf un plan B.
Le programme Motherhood de Bonjour Ocytocine, c’est exactement ça : un outil pour renforcer le lien, sans chichi, sans injonction. Chaque mois, on t’aide à comprendre ce que tu traverses physiquement et mentalement, et on implique ton ou ta partenaire à chaque étape jusqu’à la rencontre avec votre futur bébé. Pas pour lui ou elle faire « participer », mais pour qu’il ou elle se sente concerné·e, outillé·e, impliqué·e à parts égales.
Parce qu’un couple qui se prépare sérieusement, c’est un couple qui tient. Pas à coups de câlins sexy, mais avec une vraie complicité forgée dans le concret de chaque trimestre de grossesse, le quotidien, les imprévus et le chaos joyeux de devenir parent.
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Rejoins le programme Motherhood 🔥
On ne va pas te promettre un parcours sans embûches, mais avec Motherhood,
tu auras tout ce qu’il faut pour naviguer ta grossesse sans stress ni conseils bidons.
Prête à vivre cette aventure autrement ? Découvre Motherhood 💝
Le blog Bonjour Ocytocine, c’est une mine d’infos et de conseils pour t’accompagner dans l’aventure de la maternité. Mais on pose ça là tout de suite : ça ne remplace pas l’avis d’un pro de la santé. Alors si un doute te trotte en tête, ou si ton bébé te semble patraque, ne joue pas aux devinettes, consulte sans attendre. En effet, ton généraliste, ton pédiatre ou un spécialiste sont justement là pour ça. Si c’est toi qui ne te sens pas au top, même réflexe : prends rendez-vous avec ton obstétricien ou ta sage-femme ! Et si jamais ton médecin est injoignable et que ça devient trop stressant ? Direction les urgences, sans hésiter. Quand il s’agit de la santé, mieux vaut un « fausse alerte » qu’un « j’aurais dû y aller plus tôt ».
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