Postpartum c’est quoi ? spoiler :
pas juste un baby blues 🙃

Postpartum c’est quoi ? spoiler :
pas juste un baby blues 🙃

postpartum-cest-quoi

Postpartum c’est quoi : tout ce que personne ne t’explique (mais qu’on devrait hurler en salle d’accouchement) 💥

Tu viens d’accoucher ? Tu crois peut-être que le plus dur est derrière toi ? Spoiler : bienvenue dans le level 2 de ta transformation. Le postpartum, c’est pas juste « le retour de couches » ou « la période où on reprend un peu de temps pour soi entre deux tétées ». C’est un vrai raz-de-marée hormonal, émotionnel, identitaire, et logistique. Et pourtant, on en parle à peine. Ou alors avec des filtres Instagram et une lumière douce. Ici, on va te dire la vérité – en version Bonjour Ocytocine : sans sucre ajouté mais avec beaucoup d’amour.

Déjà, postpartum c’est quoi ? Spoiler : c’est pas juste le retour de couches

 

Le terme postpartum, ça veut littéralement dire « après l’accouchement ». Jusque-là, c’est simple. Mais dans la vraie vie, postpartum c’est quoi ? C’est une période qui débute dès la sortie du placenta (si glamour) et qui dure… longtemps. Officiellement, on parle de six semaines. En réalité, ça peut s’étendre sur plusieurs mois. Parfois même des années.

Le postpartum, c’est un processus. C’est ton corps qui se remet. Ton mental qui cherche un nouvel équilibre. Ton identité qui explose et se reconstruit. C’est ton couple, ta libido, ton sommeil, ton lien au travail, à ta famille, à toi-même… tout est chamboulé.

Tu allaites ? Tu allaite partiellement ? Tu te débats avec la montée de lait ou les crevasses dignes d’un champ de bataille ? Que tu aies choisi l’allaitement exclusif ou le mix biberon, c’est toi qui vois. Mais tu fais tout ça en t’occupant de votre bébé, et souvent en sacrifiant ton sommeil. Bienvenue dans la réalité postnatale.

 

Ce que ton corps traverse vraiment après l’accouchement

Ce corps, tu le pensais robuste. Et puis il a porté un bébé. Il a accouché. Et maintenant ? Il est à la fois merveilleux et fatigué. Il transpire la nuit. Il perd du sang (coucou les lochies). Il peut avoir des douleurs (merci les tranchées). Ton utérus se rétracte. Ton périnée tire la gueule. Et si tu allaites, tes seins vivent leur vie façon montagnes russes. Tu peux avoir des fuites urinaires, des constipations, une chute de cheveux, des vergetures en mode festival… Le tout avec 4h de sommeil max par nuit.

Tu viens de donner la vie. Ton corps n’est pas juste un corps. C’est une archive vivante de ton accouchement. Et pourtant, dans les rendez-vous médicaux postnataux, on te demande souvent : « Vous avez repris les rapports ? » avant même de vérifier si tu as récupéré un semblant d’abdos ou de périnée. Bravo la priorité.

 

Et ta tête dans tout ça ? Le mental en mode essorage

Le corps, c’est déjà pas mal. Mais alors ton système nerveux, on en parle ? Être en postpartum, c’est vivre avec un cerveau en veille prolongée, mais aussi en alerte constante. Tu scannes les pleurs, tu anticipes les tétées, tu culpabilises si tu poses le bébé pour prendre une douche. Tu pleures sans raison. Tu doutes. Tu as peur de « mal faire ». Et tu n’as plus une minute à toi pour poser tout ça à plat.

La charge mentale atteint des sommets. On t’a vendu un retour progressif à toi-même. En réalité, tu te demandes si cette « toi-même » existe encore. Ce flou, cette fatigue, cette hypersensibilité ? Ce n’est pas juste hormonal. C’est aussi un choc identitaire.

Combien de temps ça va durer cette affaire ? Postpartum : une période bien plus longue qu’on ne le croit

Officiellement, le postpartum est divisé en trois grandes étapes :

Le postpartum immédiat : les 24 premières heures après l’accouchement.

Le postpartum précoce : les 10 premiers jours.

Le postpartum tardif : les 6 à 8 semaines qui suivent.

Mais dans la réalité vécue par les femmes, le postpartum dure souvent bien plus longtemps. On estime aujourd’hui que les effets postnataux – tant sur le corps que sur la santé mentale – peuvent s’étendre jusqu’à un an, voire au-delà. Certaines patientes disent se sentir elles-mêmes au bout de neuf mois, d’autres mettent plus. Ce n’est pas une course. Ce n’est pas un calendrier figé. Tu avances suivant l’accouchement vécu, ton histoire, ton corps pour retrouver ton nouveau toi, car non, tu ne seras plus jamais celle d’avant. Fatigue chronique, douleurs périnéales, baby blues, chute de la libido, sentiment d’irritabilité… tous ces symptômes doivent être mieux compris. 

Baby blues, dépression post-partum, surcharge mentale : le postpartum c’est quoi exactement ?

Tu as sûrement déjà entendu parler du baby blues : cette chute hormonale qui se produit entre J3 et J10 après la naissance. C’est fréquent (ça touche 80 % des femmes), passager, mais intense. Larmes, doutes, irritabilité, hypersensibilité. Le tout arrosé de remarques débiles genre « mais tu devrais être heureuse, non ? ».

On oublie trop souvent que les jeunes mamans, surtout dans les premiers mois, sont littéralement bombardées de changements hormonaux. Que tu sois passée par une voie basse ou une césarienne, ton corps n’a pas lu de manuel pour gérer la naissance d’un bébé ET garder ta santé mentale au calme.

Et parfois, comme on te le disait, ce n’est pas juste un baby blues. C’est une vraie dépression post-partum. Environ 15 à 20 % des femmes en souffrent. Culpabilité, isolement, idées noires, impression de ne pas être à la hauteur, voire de ne pas aimer son bébé. Et comme c’est mal connu, mal reconnu, on en parle peu. Résultat : des femmes s’effondrent dans le silence, en se demandant ce qui ne va pas chez elles.

Tu veux savoir ce qui ne va pas ? Rien. Tu es juste en train de vivre l’une des plus grandes transitions de ton existence. Tu mérites du soutien, pas un quiz sur ton moral en salle d’attente entre deux vaccins.


Pourquoi le postpartum est aussi dur : petite plongée dans le réel

Parce que tu viens de tout donner. Ton corps, ton sommeil, ta disponibilité mentale, ton énergie. Parce que les soins du bébé, c’est H24. Parce que ton entourage ne comprend pas toujours. Parce que la société valorise le retour rapide au boulot, à la forme, à la sexualité, comme si accoucher c’était juste « une parenthèse ».

Et surtout, parce que tu es seule, souvent. La plupart des femmes ne voient leur sage-femme qu’une ou deux fois après l’accouchement. Et encore. Celles qui ont des amies mamans ne veulent pas « trop inquiéter » en racontant leur vécu. Les autres ravalent tout. On est en 2025, et pourtant, le postpartum reste un tabou.


Ce que tu ressens est légitime : non, tu n’es pas « trop chochotte »

Non, tu n’es pas faible. Tu n’es pas ingrate. Tu n’es pas « trop ». Tu es en pleine transformation. Tu es au carrefour de l’instinct, du trauma, de la fatigue, de la joie, du chaos et de l’amour. Et tout ça mérite d’être entendu.

Certaines femmes vivent un postpartum doux. D’autres vivent un tsunami. Ce n’est pas une question de force. C’est une question de circonstances, de soutien, de contexte, de corps, de vécu, de chance aussi. Et surtout, il n’y a pas de bonne manière de vivre son postpartum. Il n’y a que la tienne.

Et la psychose puerpérale, on en parle ou pas ?

Parce que oui, si on veut vraiment répondre à la question postpartum c’est quoi, il faut aussi sortir ce sujet du placard : la psychose puerpérale, c’est rare, mais ça existe. On parle d’un trouble psychiatrique grave, qui touche environ 1 à 2 femmes sur 1000 accouchées. Elle survient généralement dans les premiers jours à trois semaines après l’accouchement, souvent de façon brutale.

Hallucinations, délires, insomnie extrême, idées paranoïaques, perte de contact avec la réalité… Ce n’est pas un baby blues qui dérape ni une simple déprime. C’est une urgence médicale. Et ça peut faire très peur — pour la mère comme pour l’entourage.

Le plus important à retenir ? Ce n’est pas de ta faute. Ce n’est pas une preuve que tu es une mauvaise mère. Ce n’est pas une honte. C’est un déséquilibre brutal, souvent lié à une fragilité psychique préexistante, à un terrain hormonal instable, ou à un stress intense. Et surtout : ça se soigne. Avec un bon accompagnement psychiatrique, du repos, et un vrai filet de sécurité, on peut en sortir. Vraiment.

Alors si tu sens que tu perds pied, que ta réalité devient floue, ou que tu as des pensées très sombres et inhabituelles : demande de l’aide. Immédiatement. Parce que le postpartum, c’est aussi ça parfois. Et on mérite d’être protégée, pas jugée. 💥

Le couple, l’intimité, et tout ce qui se casse un peu la gueule au passage

 

Tu pensais peut-être que bébé allait vous rapprocher ? Oui… mais pas tout de suite. Le déséquilibre est souvent violent. Toi, tu as accouché. Ton corps est en chantier. Ton sommeil est explosé. Lui⸱elle, parfois, ne sait pas comment aider. Ou ne comprend pas. Il faut tout réajuster : la répartition des tâches, la communication, l’intimité.

Entre le vagin post-accouchement, les contractions fantômes et une libido sous surveillance gynécologique, difficile de reprendre les rapports sexuels l’air de rien. Tu deviens une nouvelle maman avec des enjeux inédits, où la tendresse ne suffit pas à tout recoller.

Et si ton couple vacille un peu (beaucoup), ce n’est pas que vous êtes nuls. C’est juste le postpartum. D’accord mais c’est quoi ? Une révolution totale, et rarement une comédie romantique. Le désir, parfois, prend la fuite. Les rapports sexuels peuvent devenir angoissants, douloureux, ou juste… sans aucune envie. Parce que ton périnée est en train de se remettre. Parce que tu n’as pas dormi depuis trois semaines. Parce que ton corps ne t’appartient plus vraiment, tripoté H24 pour nourrir un bébé. C’est ok.

Ce n’est pas un manque d’amour. Ce n’est pas une faute. C’est une phase. Une phase qui demande un peu (beaucoup) de communication, une bonne dose de soutien émotionnel, et l’acceptation que le couple post-bébé, c’est un nouveau monde à explorer.

Alors, si tu ne reconnais plus ton couple en postpartum : souffle. Vous n’êtes pas en train de tout gâcher. Vous êtes juste en train de réapprendre à vous aimer autrement, au cœur du chaos.

 

postpartum c’est quoi : c’est savoir s’entourer pour ne pas subir


Le postpartum, c’est pas une épreuve d’endurance qu’on traverse seule, en serrant les dents jusqu’à « ce que ça passe ». Ce n’est pas une parenthèse honteuse qu’il faut cacher sous un sourire épuisé. Ce n’est pas une case optionnelle dans ton parcours de mère. C’est un vrai morceau de vie, souvent aussi violent qu’initiatique, aussi bouleversant qu’essentiel.

Tu as le droit de poser tes valises émotionnelles, de dire que tu galères, de demander du concret, du soutien, de la douceur. Tu as le droit de ne pas « gérer », de ne pas « assurer », de ne pas « retrouver ton corps » tout de suite. Tu as le droit de vivre cette période avec plus que des check-lists médicales et des injonctions.

Et surtout, tu as le droit de t’entourer. De choisir un programme grossesse qui ne te laisse pas tomber après l’accouchement. De dire oui à un accompagnement qui parle vrai, qui respecte ton rythme, qui inclut ton partenaire, ton corps, ton histoire. Un programme qui voit la femme derrière la mère, et pas juste l’utérus qui a bien bossé.

Parce que non, tu n’as pas à subir à ton postpartum. Tu as le droit d’en sortir plus puissante, plus lucide, et surtout… moins seule. 💥 Pour ça, on a crée Mamabirth, découvre le vite !

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Postpartum c’est quoi : tout ce que personne ne t’explique (mais qu’on devrait hurler en salle d’accouchement) 💥

Tu viens d’accoucher ? Tu crois peut-être que le plus dur est derrière toi ? Spoiler : bienvenue dans le level 2 de ta transformation. Le postpartum, c’est pas juste « le retour de couches » ou « la période où on reprend un peu de temps pour soi entre deux tétées ». C’est un vrai raz-de-marée hormonal, émotionnel, identitaire, et logistique. Et pourtant, on en parle à peine. Ou alors avec des filtres Instagram et une lumière douce. Ici, on va te dire la vérité – en version Bonjour Ocytocine : sans sucre ajouté mais avec beaucoup d’amour.

Déjà, postpartum c’est quoi ? Spoiler : c’est pas juste le retour de couches

 

Le terme postpartum, ça veut littéralement dire « après l’accouchement ». Jusque-là, c’est simple. Mais dans la vraie vie, postpartum c’est quoi ? C’est une période qui débute dès la sortie du placenta (si glamour) et qui dure… longtemps. Officiellement, on parle de six semaines. En réalité, ça peut s’étendre sur plusieurs mois. Parfois même des années.

Le postpartum, c’est un processus. C’est ton corps qui se remet. Ton mental qui cherche un nouvel équilibre. Ton identité qui explose et se reconstruit. C’est ton couple, ta libido, ton sommeil, ton lien au travail, à ta famille, à toi-même… tout est chamboulé.

Tu allaites ? Tu allaite partiellement ? Tu te débats avec la montée de lait ou les crevasses dignes d’un champ de bataille ? Que tu aies choisi l’allaitement exclusif ou le mix biberon, c’est toi qui vois. Mais tu fais tout ça en t’occupant de votre bébé, et souvent en sacrifiant ton sommeil. Bienvenue dans la réalité postnatale.

 

Ce que ton corps traverse vraiment après l’accouchement

Ce corps, tu le pensais robuste. Et puis il a porté un bébé. Il a accouché. Et maintenant ? Il est à la fois merveilleux et fatigué. Il transpire la nuit. Il perd du sang (coucou les lochies). Il peut avoir des douleurs (merci les tranchées). Ton utérus se rétracte. Ton périnée tire la gueule. Et si tu allaites, tes seins vivent leur vie façon montagnes russes. Tu peux avoir des fuites urinaires, des constipations, une chute de cheveux, des vergetures en mode festival… Le tout avec 4h de sommeil max par nuit.

Tu viens de donner la vie. Ton corps n’est pas juste un corps. C’est une archive vivante de ton accouchement. Et pourtant, dans les rendez-vous médicaux postnataux, on te demande souvent : « Vous avez repris les rapports ? » avant même de vérifier si tu as récupéré un semblant d’abdos ou de périnée. Bravo la priorité.

 

Et ta tête dans tout ça ? Le mental en mode essorage

Le corps, c’est déjà pas mal. Mais alors ton système nerveux, on en parle ? Être en postpartum, c’est vivre avec un cerveau en veille prolongée, mais aussi en alerte constante. Tu scannes les pleurs, tu anticipes les tétées, tu culpabilises si tu poses le bébé pour prendre une douche. Tu pleures sans raison. Tu doutes. Tu as peur de « mal faire ». Et tu n’as plus une minute à toi pour poser tout ça à plat.

La charge mentale atteint des sommets. On t’a vendu un retour progressif à toi-même. En réalité, tu te demandes si cette « toi-même » existe encore. Ce flou, cette fatigue, cette hypersensibilité ? Ce n’est pas juste hormonal. C’est aussi un choc identitaire.

Combien de temps ça va durer cette affaire ? Postpartum : une période bien plus longue qu’on ne le croit

Officiellement, le postpartum est divisé en trois grandes étapes :

Le postpartum immédiat : les 24 premières heures après l’accouchement.

Le postpartum précoce : les 10 premiers jours.

Le postpartum tardif : les 6 à 8 semaines qui suivent.

Mais dans la réalité vécue par les femmes, le postpartum dure souvent bien plus longtemps. On estime aujourd’hui que les effets postnataux – tant sur le corps que sur la santé mentale – peuvent s’étendre jusqu’à un an, voire au-delà. Certaines patientes disent se sentir elles-mêmes au bout de neuf mois, d’autres mettent plus. Ce n’est pas une course. Ce n’est pas un calendrier figé. Tu avances suivant l’accouchement vécu, ton histoire, ton corps pour retrouver ton nouveau toi, car non, tu ne seras plus jamais celle d’avant. Fatigue chronique, douleurs périnéales, baby blues, chute de la libido, sentiment d’irritabilité… tous ces symptômes doivent être mieux compris. 

Baby blues, dépression post-partum, surcharge mentale : le postpartum c’est quoi exactement ?

Tu as sûrement déjà entendu parler du baby blues : cette chute hormonale qui se produit entre J3 et J10 après la naissance. C’est fréquent (ça touche 80 % des femmes), passager, mais intense. Larmes, doutes, irritabilité, hypersensibilité. Le tout arrosé de remarques débiles genre « mais tu devrais être heureuse, non ? ».

On oublie trop souvent que les jeunes mamans, surtout dans les premiers mois, sont littéralement bombardées de changements hormonaux. Que tu sois passée par une voie basse ou une césarienne, ton corps n’a pas lu de manuel pour gérer la naissance d’un bébé ET garder ta santé mentale au calme.

Et parfois, comme on te le disait, ce n’est pas juste un baby blues. C’est une vraie dépression post-partum. Environ 15 à 20 % des femmes en souffrent. Culpabilité, isolement, idées noires, impression de ne pas être à la hauteur, voire de ne pas aimer son bébé. Et comme c’est mal connu, mal reconnu, on en parle peu. Résultat : des femmes s’effondrent dans le silence, en se demandant ce qui ne va pas chez elles.

Tu veux savoir ce qui ne va pas ? Rien. Tu es juste en train de vivre l’une des plus grandes transitions de ton existence. Tu mérites du soutien, pas un quiz sur ton moral en salle d’attente entre deux vaccins.


Pourquoi le postpartum est aussi dur : petite plongée dans le réel

Parce que tu viens de tout donner. Ton corps, ton sommeil, ta disponibilité mentale, ton énergie. Parce que les soins du bébé, c’est H24. Parce que ton entourage ne comprend pas toujours. Parce que la société valorise le retour rapide au boulot, à la forme, à la sexualité, comme si accoucher c’était juste « une parenthèse ».

Et surtout, parce que tu es seule, souvent. La plupart des femmes ne voient leur sage-femme qu’une ou deux fois après l’accouchement. Et encore. Celles qui ont des amies mamans ne veulent pas « trop inquiéter » en racontant leur vécu. Les autres ravalent tout. On est en 2025, et pourtant, le postpartum reste un tabou.


Ce que tu ressens est légitime : non, tu n’es pas « trop chochotte »

Non, tu n’es pas faible. Tu n’es pas ingrate. Tu n’es pas « trop ». Tu es en pleine transformation. Tu es au carrefour de l’instinct, du trauma, de la fatigue, de la joie, du chaos et de l’amour. Et tout ça mérite d’être entendu.

Certaines femmes vivent un postpartum doux. D’autres vivent un tsunami. Ce n’est pas une question de force. C’est une question de circonstances, de soutien, de contexte, de corps, de vécu, de chance aussi. Et surtout, il n’y a pas de bonne manière de vivre son postpartum. Il n’y a que la tienne.

Et la psychose puerpérale, on en parle ou pas ?

Parce que oui, si on veut vraiment répondre à la question postpartum c’est quoi, il faut aussi sortir ce sujet du placard : la psychose puerpérale, c’est rare, mais ça existe. On parle d’un trouble psychiatrique grave, qui touche environ 1 à 2 femmes sur 1000 accouchées. Elle survient généralement dans les premiers jours à trois semaines après l’accouchement, souvent de façon brutale.

Hallucinations, délires, insomnie extrême, idées paranoïaques, perte de contact avec la réalité… Ce n’est pas un baby blues qui dérape ni une simple déprime. C’est une urgence médicale. Et ça peut faire très peur — pour la mère comme pour l’entourage.

Le plus important à retenir ? Ce n’est pas de ta faute. Ce n’est pas une preuve que tu es une mauvaise mère. Ce n’est pas une honte. C’est un déséquilibre brutal, souvent lié à une fragilité psychique préexistante, à un terrain hormonal instable, ou à un stress intense. Et surtout : ça se soigne. Avec un bon accompagnement psychiatrique, du repos, et un vrai filet de sécurité, on peut en sortir. Vraiment.

Alors si tu sens que tu perds pied, que ta réalité devient floue, ou que tu as des pensées très sombres et inhabituelles : demande de l’aide. Immédiatement. Parce que le postpartum, c’est aussi ça parfois. Et on mérite d’être protégée, pas jugée. 💥

Le couple, l’intimité, et tout ce qui se casse un peu la gueule au passage

 

Tu pensais peut-être que bébé allait vous rapprocher ? Oui… mais pas tout de suite. Le déséquilibre est souvent violent. Toi, tu as accouché. Ton corps est en chantier. Ton sommeil est explosé. Lui⸱elle, parfois, ne sait pas comment aider. Il faut tout réajuster : la répartition des tâches, la communication, l’intimité.

Entre le vagin post-accouchement, les contractions fantômes et une libido sous surveillance gynécologique, difficile de reprendre les rapports sexuels l’air de rien. Tu deviens une nouvelle maman avec des enjeux inédits, où la tendresse ne suffit pas à tout recoller.

Et si ton couple vacille un peu (beaucoup), vous n’êtes pas nuls. C’est juste le postpartum. D’accord mais c’est quoi ? Rarement une comédie romantique. Le désir, parfois, prend la fuite. Les rapports sexuels peuvent devenir angoissants, douloureux, ou juste… sans aucune envie. Parce que ton périnée est en train de se remettre. Parce que tu n’as pas dormi depuis trois semaines. Parce que ton corps ne t’appartient plus vraiment tripoté H24 par un bébé. C’est ok.

Ce n’est pas un manque d’amour. Ce n’est pas une faute. C’est une phase. Une phase qui demande un peu (beaucoup) de communication, une bonne dose de soutien émotionnel, et l’acceptation que le couple post-bébé, c’est un nouveau monde à explorer.

Alors, si tu ne reconnais plus ton couple en postpartum : souffle. Vous n’êtes pas en train de tout gâcher. Vous êtes juste en train de réapprendre à vous aimer autrement, au cœur du chaos.

 

postpartum c’est quoi : c’est savoir s’entourer pour ne pas subir


Le postpartum, c’est pas une épreuve d’endurance qu’on traverse seule, en serrant les dents jusqu’à « ce que ça passe ». Ce n’est pas une parenthèse honteuse qu’il faut cacher sous un sourire épuisé. Ce n’est pas une case optionnelle dans ton parcours de mère. C’est un vrai morceau de vie, souvent aussi violent qu’initiatique, aussi bouleversant qu’essentiel.

Tu as le droit de poser tes valises émotionnelles, de dire que tu galères, de demander du concret, du soutien, de la douceur. Tu as le droit de ne pas « gérer », de ne pas « assurer », de ne pas « retrouver ton corps » tout de suite. Tu as le droit de vivre cette période avec plus que des check-lists médicales et des injonctions.

Et surtout, tu as le droit de t’entourer. De choisir un programme grossesse qui ne te laisse pas tomber après l’accouchement. De dire oui à un accompagnement qui parle vrai, qui respecte ton rythme, qui inclut ton partenaire, ton corps, ton histoire. Un programme qui voit la femme derrière la mère, et pas juste l’utérus qui a bien bossé.

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Rejoins le programme Motherhood 🔥

On ne va pas te promettre un parcours sans embûches, mais avec Motherhood,
tu auras tout ce qu’il faut pour naviguer ta grossesse sans stress ni conseils bidons.

Prête à vivre cette aventure autrement ? Découvre Motherhood 💝

Le blog Bonjour Ocytocine, c’est une mine d’infos et de conseils pour t’accompagner dans l’aventure de la maternité. Mais on pose ça là tout de suite : ça ne remplace pas l’avis d’un pro de la santé. Alors si un doute te trotte en tête, ou si ton bébé te semble patraque, ne joue pas aux devinettes, consulte sans attendre. En effet, ton généraliste, ton pédiatre ou un spécialiste sont justement là pour ça. Si c’est toi qui ne te sens pas au top, même réflexe : prends rendez-vous avec ton obstétricien ou ta sage-femme ! Et si jamais ton médecin est injoignable et que ça devient trop stressant ? Direction les urgences, sans hésiter. Quand il s’agit de la santé, mieux vaut un « fausse alerte » qu’un « j’aurais dû y aller plus tôt ».

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