Bonne nouvelle, tu ne vas pas rester enceinte toute ta vie ! Tu vas finir par accoucher et ces sept prochains mois vont passer très vite.

D’ailleurs, c’est déjà l’heure de choisir ton lieu de naissance, d’autant que certains établissements ultra-sélectifs affichent de longues listes d’attente, comme les maternités réputées pour leur suivi physiologique et les maisons de naissance.

Bonne nouvelle, tu ne vas pas rester enceinte toute ta vie ! Tu vas finir par accoucher et ces sept prochains mois vont passer très vite.

 

D’ailleurs, c’est déjà l’heure de choisir ton lieu de naissance, d’autant que certains établissements ultra-sélectifs affichent de longues listes d’attente, comme les maternités réputées pour leur suivi physiologique et les maisons de naissance.

voilà lEs différentes options qui s’offrent à Toi

Tu n’as aucune idée de ce qui est possible ? Ça tombe bien, c’est le sujet de cet article :

Le classique accouchement à la maternité

La maternité, c’est un service hospitalier spécialement dédié aux femmes enceintes et aux accouchements. En donnant naissance à la maternité, tu peux bénéficier si tu le souhaites d’une surveillance rapprochée et profiter des effets merveilleux de la péridurale.

À savoir ! Les maternités publiques sont classées en trois niveaux :  

Les maternités de niveau 1 prennent en charge les grossesses à bas risques et seuls les actes obstétriques y sont pratiqués.

Les maternités de niveaux 2 peuvent accueillir les nourrissons qui requièrent une attention particulière et disposent parfois d’un service de soins intensifs.

Les maternités de niveau 3 sont préparées à suivre des grossesses et des accouchements à haut risque. Ces établissements possèdent toutes les infrastructures et les moyens nécessaires pour accueillir les grands prématurés et les nourrissons souffrant de pathologies sévères.

Tu ne sais pas quelle maternité choisir ? On te guide dans cet article.

Je veux un accouchement physiologique (naturel), je peux le faire à la maternité ?

L’accouchement physiologique – c’est-à-dire le moins médicalisé possible – intéresse de plus en plus de femmes en France. Si on va te parler des alternatives aux maternités traditionnelles plus bas, il faut savoir qu’elles sont désormais rares en France. C’est très différent de simplement ne pas opter pour la péridurale (qui toutefois s’oriente vers du « plus naturel » ) qui n’est pas considéré comme un accouchement physiologique.

Deux options existent : la salle physiologique de la maternité ou maison de naissance ou l’AAD (Accouchement Accompagné à Domicile, accompagnée ou non d’une sage-femme personnelle)

Aujourd’hui, la plupart des accouchements ont donc lieu à l’hôpital, que la grossesse soit pathologique ou non. Heureusement, certaines maternités mettent des plateaux techniques d’accouchement au service de sages-femmes libérales ou proposent des salles natures pour celles qui souhaitent se lancer dans une naissance physiologique. Il faut se renseigner directement auprès d’eux et la réponse est oui !

 

L’accouchement en maison de naissance, l’option « physio » efficace, sécurisée et trop peu répandue

La maison de naissance est une structure autonome, gérée par des sages-femmes.

Elles y accueillent les femmes qui souhaitent faire l’expérience d’une grossesse physiologique. Du suivi à l’accouchement, les sages-femmes accompagnent les futures mères au naturel.

Le jour J, tu seras accueillie dans une salle d’accouchement tellement confortable que tu auras l’impression d’être chez toi. Sauf que contrairement à ton salon, la maison de naissance est directement rattachée à un centre hospitalier dont les médecins sont prêts à intervenir en cas d’urgence. 

Si les blouses blanches ne sont jamais loin, ces structures restent exclusivement destinées aux grossesses à bas risque. Après l’accouchement, les familles rentrent immédiatement chez elles pour commencer leur nouvelle vie à domicile. Pour certaines, c’est le rêve, pour d’autres, c’est l’angoisse. Alors à toi de voir si tu préfères te débrouiller seule dès le début, ou au contraire profiter de l’expérience de puéricultrices professionnelles avant d’envisager cette option.

La France compte actuellement neuf maisons de naissance. Elles sont très populaires et on te conseille de t’y inscrire dès le test de grossesse (non ce n’est pas une blague).

Si ta grossesse ne présente pas de risques, tu peux envisager d’accoucher dans des environnements moins médicalisés comme la maison de naissance et parfois même… Ton domicile. 

 

Donner naissance chez soi, c’est possible… en théorie

Cette alternative est de plus en plus demandée (35% des femmes souhaiteraient accoucher à domicile selon une étude Ifop), alors que les professionnels⸱les qui acceptent de la pratiquer sont rares. Chaque année, environ 2 000 femmes parviennent pourtant à donner naissance chez-elle. L’espoir est donc permis pour celles qui en rêvent.

L’AAD (accouchement accompagné à domicile) est autorisé en France. S’il est réalisé dans de bonnes conditions, il ne présente pas plus de risques qu’à l’hôpital pour les grossesses à bas risque d’après de récentes études. Pourtant, la plupart des femmes qui en rêvent ne verront pas leur vœu exaucé. Malgré sa légalité, l’AAD reste très controversé en Hexagone et est soumis à des règles strictes imposant aux sages-femmes qui le pratiquent de souscrire une assurance spécifique. Le montant de cette assurance est faramineux et peu sont les professionnels⸱les de santé périnatale qui peuvent la contracter. 

Les sages-femmes qui accompagnent les parturientes à domiciles endossent seules la responsabilité de leurs actes et sont en conséquences très peu nombreuses. Et très recherchées. Assaillies par ces demandes, elles refusent régulièrement des patientes, il faut donc s’y prendre tôt pour maximiser les chances d’en trouver une (la liste des sages femmes AAD est consultable sur le site de l’APAAD). Ces accouchements un peu particuliers sont là encore réservés aux grossesses à bas risque et une bonne professionnelle ne joue jamais avec le feu : si tous les signaux ne sont pas au vert, direction la maternité ! Cela n’empêche pas ces sages-femmes d’être formées aux procédures d’urgence et de pouvoir gérer tous les imprévus.

Attention, l’accouchement à domicile est encadré et n’est pas à confondre avec la nouvelle tendance appelée « freebirth » ou Accouchement Non Assisté (ANA) qui a lieu sans sage-femme (c’est légal mais c’est vu d’un très mauvais œil).

Quant à l’aspect financier, l’accouchement lui-même est pris en charge par la Sécurité sociale quelque soit l’endroit où il se passe (le tarif est en moyenne de 400€). Cool.

Mais ça ne prend en compte que l’accouchement en lui-même. Moins cool.

Avec un accouchement à domicile, la sage-femme va devoir se rendre disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pendant 5 semaines, c’est ce qu’on appelle le forfait d’astreinte et c’est ça qui est couteux (plusieurs centaines d’euros dans certaines régions mais jusqu’à 3000 euros dans d’autres). Heureusement, il peut être remboursé par certaines mutuelles alors ça vaut le coup de se renseigner.

Tous nos articles et conseils (aussi chouettes soient-ils) ne se substituent en aucun cas à une consultation médicale ou aux conseils d’un⸱e professionnel⸱le de santé pour t’aider et t’accompagner. En cas de doute, n’hésite pas à partager tes préoccupations concernant ta santé ou celle de ton enfant avec ton doc. En cas d’urgence, hop hop hop : on appelle le 15 (SAMU) sans attendre.

LEs différentes options qui s’offrent à Toi

Tu n’as aucune idée de ce qui est possible ? Ça tombe bien, c’est le sujet de cet article :

Le classique accouchement à la maternité

La maternité, c’est un service hospitalier spécialement dédié aux femmes enceintes et aux accouchements. En donnant naissance à la maternité, tu peux bénéficier si tu le souhaites d’une surveillance rapprochée et profiter des effets merveilleux de la péridurale.

À savoir ! Les maternités publiques sont classées en trois niveaux :  

Les maternités de niveau 1 prennent en charge les grossesses à bas risques et seuls les actes obstétriques y sont pratiqués.

Les maternités de niveaux 2 peuvent accueillir les nourrissons qui requièrent une attention particulière et disposent parfois d’un service de soins intensifs.

Les maternités de niveau 3 sont préparées à suivre des grossesses et des accouchements à haut risque. Ces établissements possèdent toutes les infrastructures et les moyens nécessaires pour accueillir les grands prématurés et les nourrissons souffrant de pathologies sévères.

Tu ne sais pas quelle maternité choisir ? On te guide dans cet article.

Je veux un accouchement physiologique (naturel), je peux le faire à la maternité ?

L’accouchement physiologique – c’est-à-dire le moins médicalisé possible – intéresse de plus en plus de femmes en France. Si on va te parler des alternatives aux maternités traditionnelles plus bas, il faut savoir qu’elles sont désormais rares en France. C’est très différent de simplement ne pas opter pour la péridurale (qui toutefois s’oriente vers du « plus naturel » ) qui n’est pas considéré comme un accouchement physiologique.

Deux options existent : la salle physiologique de la maternité ou maison de naissance ou l’AAD (Accouchement Accompagné à Domicile, accompagnée ou non d’une sage-femme personnelle)

Aujourd’hui, la plupart des accouchements ont donc lieu à l’hôpital, que la grossesse soit pathologique ou non. Heureusement, certaines maternités mettent des plateaux techniques d’accouchement au service de sages-femmes libérales ou proposent des salles natures pour celles qui souhaitent se lancer dans une naissance physiologique. Il faut se renseigner directement auprès d’eux et la réponse est oui !

 

L’accouchement en maison de naissance, l’option « physio » efficace, sécurisée et trop peu répandue

La maison de naissance est une structure autonome, gérée par des sages-femmes.

Elles y accueillent les femmes qui souhaitent faire l’expérience d’une grossesse physiologique. Du suivi à l’accouchement, les sages-femmes accompagnent les futures mères au naturel.

Le jour J, tu seras accueillie dans une salle d’accouchement tellement confortable que tu auras l’impression d’être chez toi. Sauf que contrairement à ton salon, la maison de naissance est directement rattachée à un centre hospitalier dont les médecins sont prêts à intervenir en cas d’urgence. 

Si les blouses blanches ne sont jamais loin, ces structures restent exclusivement destinées aux grossesses à bas risque. Après l’accouchement, les familles rentrent immédiatement chez elles pour commencer leur nouvelle vie à domicile. Pour certaines, c’est le rêve, pour d’autres, c’est l’angoisse. Alors à toi de voir si tu préfères te débrouiller seule dès le début, ou au contraire profiter de l’expérience de puéricultrices professionnelles avant d’envisager cette option.

La France compte actuellement neuf maisons de naissance. Elles sont très populaires et on te conseille de t’y inscrire dès le test de grossesse (non ce n’est pas une blague).

Si ta grossesse ne présente pas de risques, tu peux envisager d’accoucher dans des environnements moins médicalisés comme la maison de naissance et parfois même… Ton domicile. 

 

Donner naissance chez soi, c’est possible… en théorie

Cette alternative est de plus en plus demandée (35% des femmes souhaiteraient accoucher à domicile selon une étude Ifop), alors que les professionnels⸱les qui acceptent de la pratiquer sont rares. Chaque année, environ 2 000 femmes parviennent pourtant à donner naissance chez-elle. L’espoir est donc permis pour celles qui en rêvent.

L’AAD (accouchement accompagné à domicile) est autorisé en France. S’il est réalisé dans de bonnes conditions, il ne présente pas plus de risques qu’à l’hôpital pour les grossesses à bas risque d’après de récentes études. Pourtant, la plupart des femmes qui en rêvent ne verront pas leur vœu exaucé. Malgré sa légalité, l’AAD reste très controversé en Hexagone et est soumis à des règles strictes imposant aux sages-femmes qui le pratiquent de souscrire une assurance spécifique. Le montant de cette assurance est faramineux et peu sont les professionnels⸱les de santé périnatale qui peuvent la contracter. 

Les sages-femmes qui accompagnent les parturientes à domiciles endossent seules la responsabilité de leurs actes et sont en conséquences très peu nombreuses. Et très recherchées. Assaillies par ces demandes, elles refusent régulièrement des patientes, il faut donc s’y prendre tôt pour maximiser les chances d’en trouver une (la liste des sages femmes AAD est consultable sur le site de l’APAAD). Ces accouchements un peu particuliers sont là encore réservés aux grossesses à bas risque et une bonne professionnelle ne joue jamais avec le feu : si tous les signaux ne sont pas au vert, direction la maternité ! Cela n’empêche pas ces sages-femmes d’être formées aux procédures d’urgence et de pouvoir gérer tous les imprévus.

Attention, l’accouchement à domicile est encadré et n’est pas à confondre avec la nouvelle tendance appelée « freebirth » ou Accouchement Non Assisté (ANA) qui a lieu sans sage-femme (c’est légal mais c’est vu d’un très mauvais œil).

Quant à l’aspect financier, l’accouchement lui-même est pris en charge par la Sécurité sociale quelque soit l’endroit où il se passe (le tarif est en moyenne de 400€). Cool.

Mais ça ne prend en compte que l’accouchement en lui-même. Moins cool.

Avec un accouchement à domicile, la sage-femme va devoir se rendre disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pendant 5 semaines, c’est ce qu’on appelle le forfait d’astreinte et c’est ça qui est couteux (plusieurs centaines d’euros dans certaines régions mais jusqu’à 3000 euros dans d’autres). Heureusement, il peut être remboursé par certaines mutuelles alors ça vaut le coup de se renseigner.

Tous nos articles et conseils (aussi chouettes soient-ils) ne se substituent en aucun cas à une consultation médicale ou aux conseils d’un⸱e professionnel⸱le de santé pour t’aider et t’accompagner. En cas de doute, n’hésite pas à partager tes préoccupations concernant ta santé ou celle de ton enfant avec ton doc. En cas d’urgence, hop hop hop : on appelle le 15 (SAMU) sans attendre.

Ressources du mois

Comptes Instagram à suivre :

Naissance non violente : Le compte de Marie-Laure, doula qui met en lumière les accouchements sans péri (parce que oui c’est possible).

Evarosebirth : Le compte de Eva Rose, la célèbre doula et photographe, qui nous permet de vivre ces accouchements physiologiques au plus près, pour nous reconnecter.

Ressources du mois

Comptes Instagram à suivre :

Naissance non violente : Le compte de Marie-Laure, doula qui met en lumière les accouchements sans péri (parce que oui c’est possible).

Evarosebirth : Le compte de Eva Rose, la célèbre doula et photographe, qui nous permet de vivre ces accouchements physiologiques au plus près, pour nous reconnecter.

Pssst, dis-moi si cet article t'a été utile ?

Clique sur une étoile ⭐️ pour noter ⬇️

Nous sommes désolé que cet article ne t'ait pas été utile 😔

Améliorons cet article ensemble !

Dis-nous ce que tu aurais voir ?

PLUS DE CONTENUS sur le thème du mois 3 : S’ACCORDER UN MOMENT DE RÉPIT