l’histoire d’un baby blues sorti de nulle part 🤯
l’histoire d’un baby blues sorti de nulle part 🤯

Témoignage de Sarah, baby-blues Survivor 💪
Sarah, a vécu plusieurs grossesses sans jamais connaître le baby-blues. Ça a toujours été « impeccable », comme elle dit. Sarah, raconte-nous ce qui s’est passé cette fois-ci ?
Sarah : Tout a commencé au début de l’été dernier, j’étais en train de courir à droite à gauche pour mes préparatifs de vacances. Là j’ai commencé à me sentir vraiment mal avec des épisodes de fatigue, nausée, diarrhée… qui venaient, et repartaient sans arrêt. Ça ne m’inquiétait pas, avec mes deux enfants en bas-âge je pensais qu’ils m’avaient refilé un virus de la crèche galère à ses débarrasser. Sauf que ça s’éternisait et à ma troisième visite chez la médecin, elle a fini par douter et me prescrire un test de grossesse. Honnêtement j’étais pas convaincue parce que mes règles venaient justement de se terminer…
Et donc tu l’as quand-même fait ce test ?
Sarah : Oui ! J’étais curieuse et j’étais malade sans arrêt, il fallait bien éliminer des pistes. J’ai eu le résultat l’après-midi même, je l’ai relu 10 fois : positif ! Je n’y croyais pas, j’étais sous le choc, il y avait cette petite voix au fond de moi qui se disait que ça allait chambouler notre vie mais j’ai réalisé qu’au fond je le voulais ce troisième bébé. Alors j’ai filé à la pharmacie pour confirmer le résultat par un test urinaire. Et là, bam ! Négatif. Le début de la descente pour moi…
Autant d’émotions contradictoires le même jour, c’est dingue. Et ensuite, ça a pris un tournant différent ?
Sarah : Oui, complètement. On m’a fait faire une échographie pour exclure l’hypothèse de la grossesse extra-utérine qui peut être très dangereuse. En fait, c’était une fausse couche. Mon cœur s’est effondré. Je me suis retrouvée face à une chute d’hormones monumentale. C’est là que j’ai vécu mon premier baby-blues. Une vraie déferlante d’émotions.
Ça a dû être dur à gérer…
Sarah : Un des pires moment de ma vie ! J’ai ressenti un mal-être profond. J’étais triste, j’avais l’impression de sombrer, et je craignais vraiment de tomber en dépression. C’était tellement intense que j’ai passé trois jours à pleurer. J’étais tellement en décalage avec mon conjoint qui, lui, très pragmatique, pensait que c’était une bonne chose, vu que nos enfants étaient encore petits et que nos vies étaient déjà chaotiques après les deux premiers post-partum.
Ce doit être difficile de se sentir incomprise à ce moment-là…
Sarah : Horrible ! On se sent si seule dans ces moments-là, surtout quand l’autre ne partage pas nos émotions. Ça fait bizarre de réaliser qu’on peut vivre un baby-blues après deux grossesses passées sans avoir rencontré le moindre soucis. J’avais cette image de moi-même comme d’une femme forte et invincible, et pourtant, ça m’est tombé dessus comme un couperet.
Quel conseil donnerais-tu à celles qui traversent une situation similaire ?
Sarah : D’abord, ne prenez pas ça à la légère. Ça peut arriver à n’importe qui, même aux plus solides d’entre nous. Il est essentiel de se donner le droit de ressentir ces émotions. Si tu te sens submergée, parle à quelqu’un. Que ce soit une amie, une professionnelle, ou même une communauté de mamans. Ne reste pas seule avec ça.
Et qu’est-ce qui a fonctionné pour toi pour t’en sortir ?
Sarah : Pour moi, c’était vraiment le fait de parler de mes émotions à ma meilleure amie qui était passé par là. J’ai aussi pris le temps de me reconnecter avec mes enfants, de les câliner et de leur faire des activités. En parler à ma médecin été très libérateur. Et surtout, je me suis rappelée qu’on a toutes le droit de flancher, et que toute fausse-couche est légitime : au bout de 3 mois de grossesse comme à quelques semaines seulement.
🔗 À lire aussi :
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• Doula, Kraamzorg, Accompagnante périnatale : Comment choisir ?

Témoignage de Sarah, baby-blues Survivor 💪
Sarah, a vécu plusieurs grossesses sans jamais connaître le baby-blues. Ça a toujours été « impeccable », comme elle dit. Sarah, raconte-nous ce qui s’est passé cette fois-ci ?
Sarah : Tout a commencé au début de l’été dernier, j’étais en train de courir à droite à gauche pour mes préparatifs de vacances. Là j’ai commencé à me sentir vraiment mal avec des épisodes de fatigue, nausée, diarrhée… qui venaient, et repartaient sans arrêt. Ça ne m’inquiétait pas, avec mes deux enfants en bas-âge je pensais qu’ils m’avaient refilé un virus de la crèche galère à ses débarrasser. Sauf que ça s’éternisait et à ma troisième visite chez la médecin, elle a fini par douter et me prescrire un test de grossesse. Honnêtement j’étais pas convaincue parce que mes règles venaient justement de se terminer…
Et donc tu l’as quand-même fait ce test ?
Sarah : Oui ! J’étais curieuse et j’étais malade sans arrêt, il fallait bien éliminer des pistes. J’ai eu le résultat l’après-midi même, je l’ai relu 10 fois : positif ! Je n’y croyais pas, j’étais sous le choc, il y avait cette petite voix au fond de moi qui se disait que ça allait chambouler notre vie mais j’ai réalisé qu’au fond je le voulais ce troisième bébé. Alors j’ai filé à la pharmacie pour confirmer le résultat par un test urinaire. Et là, bam ! Négatif. Le début de la descente pour moi…
Autant d’émotions contradictoires le même jour, c’est dingue. Et ensuite, ça a pris un tournant différent ?
Sarah : Oui, complètement. On m’a fait faire une échographie pour exclure l’hypothèse de la grossesse extra-utérine qui peut être très dangereuse. En fait, c’était une fausse couche. Mon cœur s’est effondré. Je me suis retrouvée face à une chute d’hormones monumentale. C’est là que j’ai vécu mon premier baby-blues. Une vraie déferlante d’émotions.
Ça a dû être dur à gérer…
Sarah : Un des pires moment de ma vie ! J’ai ressenti un mal-être profond. J’étais triste, j’avais l’impression de sombrer, et je craignais vraiment de tomber en dépression. C’était tellement intense que j’ai passé trois jours à pleurer. J’étais tellement en décalage avec mon conjoint qui, lui, très pragmatique, pensait que c’était une bonne chose, vu que nos enfants étaient encore petits et que nos vies étaient déjà chaotiques après les deux premiers post-partum.
Ce doit être difficile de se sentir incomprise à ce moment-là…
Sarah : Horrible ! On se sent si seule dans ces moments-là, surtout quand l’autre ne partage pas nos émotions. Ça fait bizarre de réaliser qu’on peut vivre un baby-blues après deux grossesses passées sans avoir rencontré le moindre soucis. J’avais cette image de moi-même comme d’une femme forte et invincible, et pourtant, ça m’est tombé dessus comme un couperet.
Quel conseil donnerais-tu à celles qui traversent une situation similaire ?
Sarah : D’abord, ne prenez pas ça à la légère. Ça peut arriver à n’importe qui, même aux plus solides d’entre nous. Il est essentiel de se donner le droit de ressentir ces émotions. Si tu te sens submergée, parle à quelqu’un. Que ce soit une amie, une professionnelle, ou même une communauté de mamans. Ne reste pas seule avec ça.
Et qu’est-ce qui a fonctionné pour toi pour t’en sortir ?
Sarah : Pour moi, c’était vraiment le fait de parler de mes émotions à ma meilleure amie qui était passé par là. J’ai aussi pris le temps de me reconnecter avec mes enfants, de les câliner et de leur faire des activités. En parler à ma médecin été très libérateur. Et surtout, je me suis rappelée qu’on a toutes le droit de flancher, et que toute fausse-couche est légitime : au bout de 3 mois de grossesse comme à quelques semaines seulement.
Baby blues : symptômes, durée et conseils pour le traverser
Baby blues ou dépression post-partum : pas la même histoire
Tu viens d’accoucher, t’as ton nouveau-né contre toi, et pourtant… tu pleures pour un rien, tu te sens lessivée, vidée. Pas de panique : ce que tu vis, c’est peut-être le fameux baby blues.
Ton utérus se rétracte, ton périnée peut te faire mal, tu jongles entre les saignements (locchies) et le fait de devoir allaiter / ou donner le biberon toutes les deux heures. Le combo parfait pour exploser en larmes dès qu’on te dit « profite, c’est les plus beaux jours de ta vie ». Spoiler : certaines femmes ne ressentent pas ce bonheur immédiat. Et c’est normal.
Il est provoqué par l’arrêt brutal de certaines sécrétions liées à la grossesse. Le corps, lui, panique un peu. Et toi aussi. D’autant plus si tu es une nouvelle maman sans relais ni soutien.
Il touche jusqu’à 80 % des jeunes mamans quelques jours après l’accouchement, souvent autour du 3e jour (coucou les chutes hormonales, la montée de lait, les nuits hachées et les « félicitations » qui sonnent creux). C’est énorme, alors pourquoi on en parle si peu ? C’est violent à vivre mais ça ne dure que de quelques heures à deux semaines maximum.
En revanche, si ce mal-être persiste, que tu te sens dépressive, déconnectée de ton nourrisson, que tu n’as plus de force pour t’occuper de leur enfant, peur d’être maman ou que tu ne reconnais plus la femme que tu étais avant… Là, on parle peut-être de dépression post-partum. Et dans ce cas, il ne faut pas rester seule. Il faut de la prise en charge postnatale, et des pros formés à ce que vivent les futures mamans et les pères après la naissance.
Les symptômes du baby blues 😩
Cliniquement, le baby blues n’a pas de diagnostic officiel comme la dépression post-partum, mais c’est un état transitoire largement reconnu par les professionnels⸱les de santé (gynécologues, sages-femmes, pédopsychiatres, etc.).
Les symptômes du baby blues peuvent varier d’une personne à l’autre. Ils sont dus à la chute brutale des hormones après l’accouchement, au manque de sommeil et au stress lié à l’arrivée de bébé. Tu peux en avoir un seul, ou plusieurs, mais pas forcément tous. Voici les plus fréquentes :
• Sautes d’humeur : passer du rire aux larmes en un clin d’œil.
• Hypersensibilité : pleurer pour des broutilles, parfois sans raison
• Irritabilité : tout t’agace, même le bruit du frigo.
• Légère anxiété ou impression de vide : doutes constants sur tes compétences de maman (« Suis-je une bonne mère ? »)
• Fatigue intense : même après avoir dormi.
• Troubles du sommeil : difficulté à dormir malgré l’épuisement.
• Perte d’appétit : ou au contraire, fringales incontrôlables.
• Difficulté de concentration : oublier pourquoi tu es entrée dans une pièce.
Tu n’as pas besoin de « faire bonne figure ». Tu viens de vivre un choc hormonal, émotionnel, et parfois physique (coucou les points de suture). Ce n’est pas rien. Ta grossesse t’a déjà transformée, mais devenir maman, ça secoue encore plus. Tu n’es pas seule, et tu n’es pas faible. Tu es en pleine mue. Alors, oui, le baby blues est désagréable, mais souffle, il est surtout passager.
En résumé :
➡️ Si tu coches 2 ou 3 de ces symptômes dans les jours suivant l’accouchement, sans que ça te paralyse au quotidien ni altère durablement ton lien au bébé, on est dans le cadre classique du baby blues.
➡️ Si ces sensations durent plus de 15 jours, deviennent envahissantes, te coupent du monde, ou si tu ne ressens plus aucune joie, là on bascule peut-être dans une dépression postnatale — et là, il ne faut surtout pas rester seule. 💬 En parler à ton/ta sage-femme, ton/ta gynécologue, ou un⸱e professionnel⸱le en périnatalité, c’est déjà un pas vers le mieux.
OK j’ai le baby-blues, je fais quoi maintenant ?
Déjà : on respire. Ensuite, on déculpabilise. Ce que tu vis, c’est normal. Ton corps vient de traverser un marathon (voire un trail avec boue et orage surprise). Ton cœur, lui, est en pleine réorganisation hormonale et émotionnelle. Alors oui, tu pleures. Tu doutes, t’énerves et tu voudrais qu’on t’aide sans que tu sois obligée de le demander. Bref, t’as besoin de prendre soin de toi. Et voilà comment faire :
✔️ Dors dès que tu peux (oui, même 12 minutes sur le canapé pendant que bébé roupille sur toi).
✔️ Mange chaud, gras et réconfortant, le tout sans culpabilité.
✔️ Coupe le flot d’infos (exit les comptes Insta où tout est parfait).
✔️ Demande qu’on s’occupe du bébé pendant que toi tu prends une douche, un café ou que tu pleures un bon coup.
✔️ Crée un petit rituel du soir, rien que pour toi (bougie, tisane, carnet de bord de tes émotions).
✔️ Écris ce que tu ressens, même à l’arrache, même sans ponctuation. Ça soulage.
✔️ Parle. À ta meilleure pote, ta sage-femme, ton/ta partenaire, une psy.
✔️ Bouge ton corps, même juste pour aller jusqu’à la boîte aux lettres.
✔️ Respire profondément 3 fois, les yeux fermés. Ça prend 30 secondes.
✔️ Souviens-toi que ça passe. Vraiment. Tu ne resteras pas dans cet état pour toujours.
Et surtout, n’attends pas d’aller mal pour demander de l’aide. Tu n’as rien à prouver à personne. Tu es déjà en train d’assurer comme une cheffe. 💪
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Le baby blues, c’est juste le premier round du grand marathon post-partum : une étape courte, certes, mais pour tenir sur la durée, mieux vaut être armé·e jusqu’aux dents, parce que la vraie tempête – entre charge mentale, nuits en miettes, hormones en freestyle et gestion du nourrisson – elle, ne fait que commencer.
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Parce qu’on mérite mieux qu’un dépliant sur les meilleures positions pour allaiter et un rendez-vous à 6 semaines après avoir accouché. T’as besoin d’une base solide pour renaître en tant que mère et t’occuper de bébé du mieux possible.
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