LE secret pour éviter les crevasses & vivre un allaitement sans douleur🤱
LE secret pour éviter les crevasses & vivre un allaitement sans douleur🤱

Crevasses et allaitement c’est systématique ?
Allaiter, c’est censé être naturel, doux, instinctif, voire mystique selon certaines pubs de laits maternisés. Mais dans la vraie vie, c’est souvent tout sauf une pub. Quand tu te retrouves à pleurer en silence pendant une tétée parce que tes mamelons sont en mode papier de verre sanglant, c’est pas la maternité que t’avais visualisée. Et pourtant, ça arrive à une quantité indécente de personnes allaitantes. Passé 2 mois d’allaitement, 57 % des femmes cessent d’allaiter en raison de problèmes liés à la mise au sein selon la dernière enquête de Santé publique France.
Oui, la crevasse pendant l’allaitement, c’est le fléau silencieux des débuts de lactation. Et aujourd’hui, on va en parler sans chichi, sans jugement, et avec une bonne dose de solutions concrètes. T’as mal ou tu flippes que ça arrive ? Tu mérites mieux. On y va.
⚠️ Avant de plonger dedans : pourquoi éviter les crevasses est crucial (surtout en post-partum)
Parce que soyons honnêtes : le post-partum est déjà un sacré chantier. Tu gères un corps en mode reboot, un cerveau qui tourne en boucle, un bébé qui ne t’a pas filé son mode d’emploi, des nuits en miettes, et une avalanche d’injonctions (« sois heureuse », « sois disponible », « sois parfaite », etc.). C’est pas vraiment le moment d’ajouter des douleurs aux seins qui te font grimacer à chaque tétée, non ?
La vérité, c’est que les crevasses allaitement peuvent devenir le coup de trop. Celui qui te fait douter, culpabiliser, ou tout simplement souffrir sans oser demander de l’aide. Et c’est précisément pour ça qu’on en parle ici. Pas pour dramatiser. Mais parce que personne ne devrait pleurer de douleur en nourrissant son bébé, surtout à une période où on a besoin de douceur, de soin, de soutien, et pas d’un combo mamelons en feu + nuits blanches.
Les premières semaines avec un nouveau-né sont déjà un défi immense. Entre l’écoulement du lait, le réflexe d’éjection parfois trop violent, les seins tendus par l’engorgement mammaire et la production de lait en rodage, on a besoin de répit, pas d’un téton fissuré à chaque tétée. Après l’accouchement, beaucoup de mamans sont épuisées, et toute douleur supplémentaire peut venir fragiliser encore davantage cette période charnière.
Alors si on peut t’éviter cette galère, ou au moins t’y préparer avec les bonnes infos, on ne va pas s’en priver. 🪰
😵💫 Comment reconnaître une crevasse d’allaitement (spoiler : tu le sens passer)
Bon, on va pas te mentir. Si t’as une crevasse, tu le SAIS. Mais si tu veux mettre des mots dessus, voici ce que tu peux remarquer :
Ton mamelon est abîmé : fissuré, craquelé, parfois avec un petit filet de sang. Il est ultra sensible, brûle même quand tu portes juste ton t-shirt, et la tétée devient une torture. Certaines allaitantes parlent de tétons brûlants ou de mamelons douloureux qui les empêchent même de supporter le contact d’un tissu léger. C’est douloureux, et c’est pas à banaliser.
Tu peux aussi avoir une douleur persistante entre les tétées, une sensibilité qui reste même quand bébé ne tète pas. Et si tu sens des douleurs qui irradient, ça peut être lié à une mauvaise succion ou à une succion compensatoire (bébé tire plus fort pour compenser un mauvais positionnement).
Certain·es remarquent que bébé pleure beaucoup pendant l’allaitement au sein ou s’énerve sur le mamelon, parfois parce qu’il a du mal à téter efficacement. Parfois, un bout de sein mal positionné ou une tétine utilisée trop tôt peuvent perturber la succion du nourrisson.
Enfin, l’un des signes les plus fréquents qu’on oublie souvent : tu serres les dents ou tu te crispes à chaque mise au sein. Ce n’est pas censé être ça, promis. Allaiter, ça peut (et doit) devenir agréable.
🧨 Crevasse ou mastite : comment faire la différence (et éviter la panique inutile)
Ok, on respire. Toutes les douleurs au sein ne sont pas une mastite, même si Google essaye de te faire croire que tu vas finir sous antibiotiques dès que ton téton tire un peu la gueule. La crevasse allaitement, c’est une lésion cutanée localisée sur le mamelon ou le bout du sein : ça pique, ça saigne parfois, c’est visuel et ça fait mal pendant la tétée. La mastite, elle, c’est un infiltrat inflammatoire voire infectieux dans le tissu mammaire. Résultat : douleur profonde, chaleur, fièvre, parfois frissons, fatigue carabinée et un sein rouge façon tomate trop mûre. La crevasse te fait grimacer, la mastite t’écrase. Par contre, l’une peut amener l’autre : si une crevasse s’infecte ou si un engorgement se prolonge, boum, inflammation. D’où l’importance de traiter vite et bien. Et non, t’as pas besoin d’attendre d’être au fond du lit avec 39,5°C pour demander de l’aide.
🤔 Pourquoi les crevasses d’allaitement débarquent-elles si vite (et font aussi mal) ?
Spoiler alert : ce n’est pas parce que tu fais mal les choses. Ce n’est pas parce que tu n’as pas « le bon mamelon ». Et ce n’est surtout pas une punition divine parce que tu n’as pas lu tous les guides d’allaitement de la maternité. Les crevasses allaitement apparaissent généralement à cause d’un ou plusieurs facteurs combinés. Et souvent, la cause première, c’est une mauvaise position du bébé au sein. Pas toi, pas ton corps. La technique.
Quand bébé attrape juste le bout du mamelon au lieu de bien englober l’aréole, ça frotte, ça tire, ça cisaille. Et tu te retrouves avec des lésions mammaires qui te donnent l’impression d’allaiter avec des lames de rasoir. Glamour, non ? À cela s’ajoute parfois une succion trop forte, des freins de langue non détectés, une mauvaise position (merci les fauteuils de maternité trop mous) ou une montée de lait ultra violente.
Parfois, un soutien-gorge mal adapté ou trop serré peut aussi provoquer une pression excessive sur les seins, favorisant l’engorgement ou ralentissant l’éjection du lait. Et si ton nourrisson pleure beaucoup ou tête de manière frénétique, cela peut aussi amplifier le traumatisme au niveau du bout des seins.
Et le plus vicieux ? C’est qu’au début, tu ne sens parfois presque rien. Puis une tétée, deux, trois… et là, c’est l’enfer.
🧐 Prévenir plutôt que guérir : peut-on éviter les crevasses allaitement dès le départ ?
La bonne nouvelle, c’est que oui. Les crevasses ne sont pas une étape obligatoire de l’allaitement, malgré ce que certaines générations veulent te faire croire (« ah moi aussi j’ai souffert, c’est normal »… nope).
Le secret, c’est l’information et l’accompagnement dès le départ. Avant même l’arrivée de bébé, tu peux apprendre les bons réflexes : repérer une bonne succion, trouver des positions adaptées à ta morphologie, éviter les tétées à l’arrache entre deux couches.
Et surtout, dès les premiers signes d’inconfort, agir rapidement. Un mamelon qui picote ou rougit, ce n’est pas « rien » : c’est une alerte. Mieux vaut prévenir que pleurer.
Alors oui, parfois malgré toutes les précautions du monde, tu peux quand même en avoir. Parce que bébé a un frein de langue, ou parce que la montée de lait a été trop rapide, ou parce que ton corps est sensible. Et dans ce cas-là, pas de panique : il existe des solutions. Beaucoup.
😬 Est-ce qu’il faut continuer à allaiter avec une crevasse ? (indice : pas toujours)
Voilà une question que des milliers de mères se posent, souvent à 3 h du mat’ avec les larmes aux yeux. Est-ce que je dois continuer à faire téter bébé malgré la douleur ? Et la réponse, c’est : ça dépend de toi. Et uniquement de toi.
Certaines choisissent de continuer malgré tout, parce qu’elles sentent que la situation va se rétablir vite. D’autres préfèrent tirer leur lait pendant quelques jours pour laisser le temps aux mamelons de cicatriser. Et puis d’autres encore, à bout de nerfs, mettent en pause l’allaitement ou l’arrêtent totalement. Et tu sais quoi ? Aucune de ces décisions n’est mauvaise. Ce qui compte, c’est ta santé, ton bien-être, et ton lien avec ton bébé.
Certaines préfèrent donner le sein avec un embout en silicone, d’autres alternent avec un biberon de lait artificiel. Dans les deux cas, l’important c’est de préserver ta lactation et ta santé mentale.
Si tu veux continuer à allaiter malgré les crevasses, il existe des astuces (on t’en parle juste après). Et si tu fais une pause, il existe des façons de maintenir ta lactation. L’idée, c’est pas de souffrir. C’est de trouver ton équilibre.
🧴 Que faire contre une crevasse allaitement ? (et pas juste mettre une crème random)
On te balance souvent la lanoline comme solution miracle. C’est pas faux : certaines crèmes grasses peuvent effectivement aider à apaiser et cicatriser. Mais soyons clairs : si la cause n’est pas traitée, la crème ne suffit pas.
Alors, concrètement, que faire ?
D’abord, vérifie la position. Bébé doit avoir la bouche grande ouverte, la lèvre inférieure retournée, le menton collé au sein, et surtout, le mamelon bien au fond de la bouche, pas juste pincé. Si tu n’es pas sûre, appelle une consultante en lactation IBCLC. Ce sont les vraies pros.
Ensuite, tu peux essayer de modifier ta position d’allaitement. Parfois, juste changer d’angle de mise au sein (position biological nurturing, allongée, ballon de rugby) peut tout changer.
Et si la douleur est trop forte, tu peux tirer ton lait avec un tire-lait doux, éviter les frottements, appliquer du lait maternel sur le mamelon (cicatrisant naturel, coucou), et surtout, laisser le sein à l’air libre le plus souvent possible.
Tu veux du plus costaud ? Il existe aussi des coquilles d’allaitement, des compresses au calendula, et même des pansements hydrogel qui soulagent rapidement. On est loin du pifomètre, ici c’est du soin stratégique.
📉 Et si rien ne change ? Quand faut-il consulter pour une crevasse allaitement ?
Si après 3 à 4 jours de douleurs persistantes, tu ne vois aucune amélioration, il est temps de faire appel à une pro. Une consultante IBCLC peut repérer un frein de langue non diagnostiqué, une hyperlactation, ou une mauvaise posture que personne n’avait vue.
Parfois, la douleur est aussi le symptôme d’une infection : candidose mammaire (mycose), eczéma, ou dans des cas plus graves, début d’abcès ou mastite (dont on a parlé plus haut). Et là, il faut agir vite, parce que le sein n’est pas un punching-ball. T’as pas à souffrir pour allaiter.
Le plus important, c’est de ne pas minimiser ta douleur. Ce que tu ressens est réel. Et il existe des professionnel·les formé·es pour t’aider. Si ta maternité ne prend pas ça au sérieux, cherche ailleurs. Il y a des réseaux bienveillants qui peuvent te soutenir sans juger.
💪 Tu veux allaiter sans douleur ? C’est possible. Et t’es légitime à l’exiger.
Non, allaiter ne doit pas faire mal. Encore non, les crevasses ne sont pas une fatalité. Et non, tu ne fais pas mal les choses. Oui, ton corps est assez. Et oui, tu mérites un accompagnement de qualité.
Le plus dur, souvent, c’est de briser le tabou. De dire « j’ai mal », « j’en peux plus », « j’ai envie d’arrêter ». Mais une fois que tu le fais, tu ouvres la porte à tout un monde de solutions.
Chez Bonjour Ocytocine, on est là pour te le dire franchement : tu n’es pas fragile. Et on a conçu notre coffret box allaitement pour que ton allaitement devienne un choix éclairé, pas un marathon de douleur.
🔺 En résumé : crevasse allaitement, stop au mythe, place à la réalité
Si tu devais ne retenir qu’une chose, c’est que les crevasses allaitement ne devraient jamais être banalisées. Elles sont le signe que quelque chose cloche dans la mise au sein, dans la succion, ou dans l’accompagnement. Et elles méritent toute ton attention (et ton respect).
Ton allaitement, c’est ton histoire. Tu peux l’écrire avec ou sans douleur, avec tire-lait ou sans, avec pauses, détours, et choix libres. Mais jamais avec la culpabilité ou le silence.
T’as mal ? Tu dis stop. T’as besoin d’aide ? Tu la demandes. T’as besoin d’un guide clair ? Tu sais où nous trouver 💛
🔗 À lire aussi :
• Allaiter : Top 3 positions illustrées pour enfin être bien installée 🤱✨
• Comparatif tire-lait : lequel choisir, le louer ou l’acheter ? 🥛
• Pic de croissance chez bébé : c’est le chaos total ! 🍼
• Colostrum : le shot d’immunité que la nature a prévu pour ton bébé

Crevasses et allaitement c’est systématique ?
Allaiter, c’est censé être naturel, doux, instinctif, voire mystique selon certaines pubs de laits maternisés. Mais dans la vraie vie, c’est souvent tout sauf une pub. Quand tu te retrouves à pleurer en silence pendant une tétée parce que tes mamelons sont en mode papier de verre sanglant, c’est pas la maternité que t’avais visualisée. Et pourtant, ça arrive à une quantité indécente de personnes allaitantes. Passé 2 mois d’allaitement, 57 % des femmes cessent d’allaiter en raison de problèmes liés à la mise au sein selon la dernière enquête de Santé publique France.
Oui, la crevasse pendant l’allaitement, c’est le fléau silencieux des débuts de lactation. Et aujourd’hui, on va en parler sans chichi, sans jugement, et avec une bonne dose de solutions concrètes. T’as mal ou tu flippes que ça arrive ? Tu mérites mieux. On y va.
⚠️ Avant de plonger dedans : pourquoi éviter les crevasses est crucial (surtout en post-partum)
Parce que soyons honnêtes : le post-partum est déjà un sacré chantier. Tu gères un corps en mode reboot, un cerveau qui tourne en boucle, un bébé qui ne t’a pas filé son mode d’emploi, des nuits en miettes, et une avalanche d’injonctions (« sois heureuse », « sois disponible », « sois parfaite », etc.). C’est pas vraiment le moment d’ajouter des douleurs aux seins qui te font grimacer à chaque tétée, non ?
La vérité, c’est que les crevasses allaitement peuvent devenir le coup de trop. Celui qui te fait douter, culpabiliser, ou tout simplement souffrir sans oser demander de l’aide. Et c’est précisément pour ça qu’on en parle ici. Pas pour dramatiser. Mais parce que personne ne devrait pleurer de douleur en nourrissant son bébé, surtout à une période où on a besoin de douceur, de soin, de soutien, et pas d’un combo mamelons en feu + nuits blanches.
Les premières semaines avec un nouveau-né sont déjà un défi immense. Entre l’écoulement du lait, le réflexe d’éjection parfois trop violent, les seins tendus par l’engorgement mammaire et la production de lait en rodage, on a besoin de répit, pas d’un téton fissuré à chaque tétée. Après l’accouchement, beaucoup de mamans sont épuisées, et toute douleur supplémentaire peut venir fragiliser encore davantage cette période charnière.
Alors si on peut t’éviter cette galère, ou au moins t’y préparer avec les bonnes infos, on ne va pas s’en priver. 🪰
😵💫 Comment reconnaître une crevasse d’allaitement (spoiler : tu le sens passer)
Bon, on va pas te mentir. Si t’as une crevasse, tu le SAIS. Mais si tu veux mettre des mots dessus, voici ce que tu peux remarquer :
Ton mamelon est abîmé : fissuré, craquelé, parfois avec un petit filet de sang. Il est ultra sensible, brûle même quand tu portes juste ton t-shirt, et la tétée devient une torture. Certaines allaitantes parlent de tétons brûlants ou de mamelons douloureux qui les empêchent même de supporter le contact d’un tissu léger. C’est douloureux, et c’est pas à banaliser.
Tu peux aussi avoir une douleur persistante entre les tétées, une sensibilité qui reste même quand bébé ne tète pas. Et si tu sens des douleurs qui irradient, ça peut être lié à une mauvaise succion ou à une succion compensatoire (bébé tire plus fort pour compenser un mauvais positionnement).
Certain·es remarquent que bébé pleure beaucoup pendant l’allaitement au sein ou s’énerve sur le mamelon, parfois parce qu’il a du mal à téter efficacement. Parfois, un bout de sein mal positionné ou une tétine utilisée trop tôt peuvent perturber la succion du nourrisson.
Enfin, l’un des signes les plus fréquents qu’on oublie souvent : tu serres les dents ou tu te crispes à chaque mise au sein. Ce n’est pas censé être ça, promis. Allaiter, ça peut (et doit) devenir agréable.
🧨 Crevasse ou mastite : comment faire la différence (et éviter la panique inutile)
Ok, on respire. Toutes les douleurs au sein ne sont pas une mastite, même si Google essaye de te faire croire que tu vas finir sous antibiotiques dès que ton téton tire un peu la gueule. La crevasse allaitement, c’est une lésion cutanée localisée sur le mamelon ou le bout du sein : ça pique, ça saigne parfois, c’est visuel et ça fait mal pendant la tétée. La mastite, elle, c’est un infiltrat inflammatoire voire infectieux dans le tissu mammaire. Résultat : douleur profonde, chaleur, fièvre, parfois frissons, fatigue carabinée et un sein rouge façon tomate trop mûre. La crevasse te fait grimacer, la mastite t’écrase. Par contre, l’une peut amener l’autre : si une crevasse s’infecte ou si un engorgement se prolonge, boum, inflammation. D’où l’importance de traiter vite et bien. Et non, t’as pas besoin d’attendre d’être au fond du lit avec 39,5°C pour demander de l’aide.
🤔 Pourquoi les crevasses d’allaitement débarquent-elles si vite (et font aussi mal) ?
Spoiler alert : ce n’est pas parce que tu fais mal les choses. Ce n’est pas parce que tu n’as pas « le bon mamelon ». Et ce n’est surtout pas une punition divine parce que tu n’as pas lu tous les guides d’allaitement de la maternité. Les crevasses allaitement apparaissent généralement à cause d’un ou plusieurs facteurs combinés. Et souvent, la cause première, c’est une mauvaise position du bébé au sein. Pas toi, pas ton corps. La technique.
Quand bébé attrape juste le bout du mamelon au lieu de bien englober l’aréole, ça frotte, ça tire, ça cisaille. Et tu te retrouves avec des lésions mammaires qui te donnent l’impression d’allaiter avec des lames de rasoir. Glamour, non ? À cela s’ajoute parfois une succion trop forte, des freins de langue non détectés, une mauvaise position (merci les fauteuils de maternité trop mous) ou une montée de lait ultra violente.
Parfois, un soutien-gorge mal adapté ou trop serré peut aussi provoquer une pression excessive sur les seins, favorisant l’engorgement ou ralentissant l’éjection du lait. Et si ton nourrisson pleure beaucoup ou tête de manière frénétique, cela peut aussi amplifier le traumatisme au niveau du bout des seins.
Et le plus vicieux ? C’est qu’au début, tu ne sens parfois presque rien. Puis une tétée, deux, trois… et là, c’est l’enfer.
🧐 Prévenir plutôt que guérir : peut-on éviter les crevasses allaitement dès le départ ?
La bonne nouvelle, c’est que oui. Les crevasses ne sont pas une étape obligatoire de l’allaitement, malgré ce que certaines générations veulent te faire croire (« ah moi aussi j’ai souffert, c’est normal »… nope).
Le secret, c’est l’information et l’accompagnement dès le départ. Avant même l’arrivée de bébé, tu peux apprendre les bons réflexes : repérer une bonne succion, trouver des positions adaptées à ta morphologie, éviter les tétées à l’arrache entre deux couches.
Et surtout, dès les premiers signes d’inconfort, agir rapidement. Un mamelon qui picote ou rougit, ce n’est pas « rien » : c’est une alerte. Mieux vaut prévenir que pleurer.
Alors oui, parfois malgré toutes les précautions du monde, tu peux quand même en avoir. Parce que bébé a un frein de langue, ou parce que la montée de lait a été trop rapide, ou parce que ton corps est sensible. Et dans ce cas-là, pas de panique : il existe des solutions. Beaucoup.
😬 Est-ce qu’il faut continuer à allaiter avec une crevasse ? (indice : pas toujours)
Voilà une question que des milliers de mères se posent, souvent à 3 h du mat’ avec les larmes aux yeux. Est-ce que je dois continuer à faire téter bébé malgré la douleur ? Et la réponse, c’est : ça dépend de toi. Et uniquement de toi.
Certaines choisissent de continuer malgré tout, parce qu’elles sentent que la situation va se rétablir vite. D’autres préfèrent tirer leur lait pendant quelques jours pour laisser le temps aux mamelons de cicatriser. Et puis d’autres encore, à bout de nerfs, mettent en pause l’allaitement ou l’arrêtent totalement. Et tu sais quoi ? Aucune de ces décisions n’est mauvaise. Ce qui compte, c’est ta santé, ton bien-être, et ton lien avec ton bébé.
Certaines préfèrent donner le sein avec un embout en silicone, d’autres alternent avec un biberon de lait artificiel. Dans les deux cas, l’important c’est de préserver ta lactation et ta santé mentale.
Si tu veux continuer à allaiter malgré les crevasses, il existe des astuces (on t’en parle juste après). Et si tu fais une pause, il existe des façons de maintenir ta lactation. L’idée, c’est pas de souffrir. C’est de trouver ton équilibre.
🧴 Que faire contre une crevasse allaitement ? (et pas juste mettre une crème random)
On te balance souvent la lanoline comme solution miracle. C’est pas faux : certaines crèmes grasses peuvent effectivement aider à apaiser et cicatriser. Mais soyons clairs : si la cause n’est pas traitée, la crème ne suffit pas.
Alors, concrètement, que faire ?
D’abord, vérifie la position. Bébé doit avoir la bouche grande ouverte, la lèvre inférieure retournée, le menton collé au sein, et surtout, le mamelon bien au fond de la bouche, pas juste pincé. Si tu n’es pas sûre, appelle une consultante en lactation IBCLC. Ce sont les vraies pros.
Ensuite, tu peux essayer de modifier ta position d’allaitement. Parfois, juste changer d’angle de mise au sein (position biological nurturing, allongée, ballon de rugby) peut tout changer.
Et si la douleur est trop forte, tu peux tirer ton lait avec un tire-lait doux, éviter les frottements, appliquer du lait maternel sur le mamelon (cicatrisant naturel, coucou), et surtout, laisser le sein à l’air libre le plus souvent possible.
Tu veux du plus costaud ? Il existe aussi des coquilles d’allaitement, des compresses au calendula, et même des pansements hydrogel qui soulagent rapidement. On est loin du pifomètre, ici c’est du soin stratégique.
📉 Et si rien ne change ? Quand faut-il consulter pour une crevasse allaitement ?
Si après 3 à 4 jours de douleurs persistantes, tu ne vois aucune amélioration, il est temps de faire appel à une pro. Une consultante IBCLC peut repérer un frein de langue non diagnostiqué, une hyperlactation, ou une mauvaise posture que personne n’avait vue.
Parfois, la douleur est aussi le symptôme d’une infection : candidose mammaire (mycose), eczéma, ou dans des cas plus graves, début d’abcès ou mastite (dont on a parlé plus haut). Et là, il faut agir vite, parce que le sein n’est pas un punching-ball. T’as pas à souffrir pour allaiter.
Le plus important, c’est de ne pas minimiser ta douleur. Ce que tu ressens est réel. Et il existe des professionnel·les formé·es pour t’aider. Si ta maternité ne prend pas ça au sérieux, cherche ailleurs. Il y a des réseaux bienveillants qui peuvent te soutenir sans juger.
💪 Tu veux allaiter sans douleur ? C’est possible. Et t’es légitime à l’exiger.
Non, allaiter ne doit pas faire mal. Encore non, les crevasses ne sont pas une fatalité. Et non, tu ne fais pas mal les choses. Oui, ton corps est assez. Et oui, tu mérites un accompagnement de qualité.
Le plus dur, souvent, c’est de briser le tabou. De dire « j’ai mal », « j’en peux plus », « j’ai envie d’arrêter ». Mais une fois que tu le fais, tu ouvres la porte à tout un monde de solutions.
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Si tu devais ne retenir qu’une chose, c’est que les crevasses allaitement ne devraient jamais être banalisées. Elles sont le signe que quelque chose cloche dans la mise au sein, dans la succion, ou dans l’accompagnement. Et elles méritent toute ton attention (et ton respect).
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On ne va pas te promettre un parcours sans embûches, mais avec Motherhood,
tu auras tout ce qu’il faut pour naviguer ta grossesse sans stress ni conseils bidons.
Prête à vivre cette aventure autrement ? Découvre Motherhood 💝
Le blog Bonjour Ocytocine, c’est une mine d’infos et de conseils pour t’accompagner dans l’aventure de la maternité. Mais on pose ça là tout de suite : ça ne remplace pas l’avis d’un pro de la santé. Alors si un doute te trotte en tête, ou si ton bébé te semble patraque, ne joue pas aux devinettes, consulte sans attendre. En effet, ton généraliste, ton pédiatre ou un spécialiste sont justement là pour ça. Si c’est toi qui ne te sens pas au top, même réflexe : prends rendez-vous avec ton obstétricien ou ta sage-femme ! Et si jamais ton médecin est injoignable et que ça devient trop stressant ? Direction les urgences, sans hésiter. Quand il s’agit de la santé, mieux vaut un « fausse alerte » qu’un « j’aurais dû y aller plus tôt ».
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