Que ce soit clair : il n’existe pas de mauvais moment pour annoncer sa grossesse.
Derrière la supposée  « superstition  », se planque une société qui n’a pas envie d’affronter le chagrin d’une grossesse interrompue. Ce déni collectif isole les femmes pendant les premiers mois, que ces mois débouchent ou non sur un second trimestre.

 

Est-ce que décider d’attendre la première échographie pour annoncer ta grossesse te rend malgré toi complice d’un système toxique ? Non plus. Tu composes avec tes envies, ton passé, et tes besoins, une attitude saine et parfaitement recommandée. La bonne attitude, c’est de faire ce qui te convient. Et c’est déjà suffisamment compliqué comme ça.

 

Chéri⸱E, je suis aux toilettes, tu peux venir voir quelque chose s’il te plait ?

Dans la vie, il y a deux catégories de personnes : celles qui arrivent à scénariser à la perfection les moments forts de leur vie, et les autres. Un projet d’annonce élaboré de longue date ne survit pas toujours à l’effet fourbe et imprévisible d’un test de grossesse positif. La révélation aux chandelles se transforme parfois en coup de téléphone larmoyant au coparent, à moins que ce dernier ne soit posté derrière la porte des toilettes.

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