À priori, tu n’ignores pas que tu vas assumer la responsabilité d’un être humain incapable de se débrouiller seul (même si à partir de deux ans, il t’affirme le contraire).

 

Tu serais donc en droit de supposer que tout ce qui compte, c’est qu’il⸱elle soit épanoui⸱e et en bonne santé.

Oui, mais ça, c’est ton avis. Et tu vas voir que ton avis ne vaut rien face à l’armée de parents, tantes, collègues et copines qui vont tenter de t’imposer leurs conseils, quitte à propager des fake news datant – littéralement – du siècle dernier. Alors on va profiter que ce grand défilé de conseils contradictoires n’ait pas encore commencé pour revoir avec toi tous les points fondamentaux de la petite enfance. Ça te permettra de clouer le bec des indésirables le moment venu, où de les laisser parler sans entâcher ta plénitude céleste.

À priori, tu n’ignores pas que tu vas assumer la responsabilité d’un être humain incapable de se débrouiller seul (même si à partir de deux ans, il t’affirme le contraire).

 

Tu serais donc en droit de supposer que tout ce qui compte, c’est qu’il⸱elle soit épanoui⸱e et en bonne santé.

Oui, mais ça, c’est ton avis. Et tu vas voir que ton avis ne vaut rien face à l’armée de parents, tantes, collègues et copines qui vont tenter de t’imposer leurs conseils, quitte à propager des fake news datant – littéralement – du siècle dernier. Alors on va profiter que ce grand défilé de conseils contradictoires n’ait pas encore commencé pour revoir avec toi tous les points fondamentaux de la petite enfance. Ça te permettra de clouer le bec des indésirables le moment venu, où de les laisser parler sans entâcher ta plénitude céleste.

#1 . les pleurs et les bras : oui, bébé a besoin de contact à volonté

À en croire certains, le nouveau-né serait une créature maléfique à dresser de toute urgence pour éviter qu’il ne prenne de « mauvaises habitudes ». Pour échapper à l’esclavage, les parents devraient imposer leur rythme dès la naissance, et le laisser pleurer. N’écoute pas ces gens.

Les sanglots sont le seul moyen d’expression des nourrissons. Selon la recherche, les nourrissons pleurent en moyenne deux heures par jour au cours des trois premiers mois, avec un pic vers six et huit semaines. Beaucoup de familles traversent notamment des phases de pleurs du soir, ceux qu’on appelle les pleurs de décharges. Le nouveau venu décharge ses émotions de la journée dans les cris et les larmes, à la tombée de la nuit, oui comme toi à la fin d’une journée naze finalement (trop mims, vous avez déjà des points communs). Sauf que contrairement à toi, il n’a pas encore découvert les effets apaisants d’un pot de crème glacée devant Netflix.

Un bébé qui ne se calme (et parfois même ne dort que dans tes bras), n’est pas en train de mettre un plan diabolique à exécution dans le but de t’asservir. Il a seulement passé neuf mois dans un cocon à la bonne température, sans jamais connaître la faim. Entre ses habits qui grattent et son système digestif immature qui peine à s’habituer à l’alimentation liquide, le bébé est un être humain comme les autres et en temps de crise, il a besoin de réconfort.

 

Les limites du « Ne jamais laisser pleurer » : Attention, les phrases lapidaires du genre « Il ne faut jamais laisser pleurer un bébé » ne rendent service à personne. Elles sont vagues, vides de sens et prédisent les mêmes conséquences catastrophiques, quelle que soit la situation. Laisser un nouveau-né hurlant dans sa chambre pour qu’il se calme, au nom de principes éducatifs dépassés, c’est effectivement déconseillé. Poser un bébé inconsolable dans un transat après des heures de câlins, pour aller aux toilettes ou prendre une douche, ça n’a rien à voir, c’est même recommandé.

C’est affligeant de devoir rappeler aux mères qu’elles ont le droit de s’alimenter et de soulager leurs besoins naturels. Malheureusement, certains discours alarmistes profitent de la fragilité des jeunes mères pour divulguer des informations aussi anxiogènes qu’infondées. Toutefois, si tu sens que tu atteins tes limites, au contraire, pose la bête en sécurité dans son berceau, même si elle hurle à la lune, et va prendre l’air. Des pleurs solitaires valent mieux qu’un geste malheureux.

#2 . le portage ou la poussette : On déplace son bébé comme on veut, tant que c’est homologué

Comme s’il n’y avait pas suffisamment de conflits sur cette planète, des humains se déchirent pour savoir qui de la poussette ou de l’écharpe de portage doit disparaître de la surface de la terre. Ça tombe bien, nous avons la réponse à cette question polémique : aucune des deux. Portage ou roulettes, chacune des méthodes possède des avantages et des inconvénients, mais aucun qui ne justifie le bazar qu’on fait autour du sujet. 

La poussette : roule ma⸱Mon poule⸱poulet

Vive la poussette : La poussette est un objet utile, qui permet de transporter un enfant dès sa naissance sans effort. Bonus : elle te permet de transporter tes 10 kg quotidiens de nécessaire à bébé sans assassiner ton dos. 

Attention : Dans sa nacelle premier âge, le bébé ne peut pas voir ce qui se passe dehors. Ceci dit, grâce au roulis de la poussette, l’enfant s’endort dès que tu as passé le pas de la porte. Autant te dire qu’entre l’exploration visuelle du monde qui l’entoure et une grosse sieste qui requinque, le bébé a fait son choix.

Quelle poussette choisir : Si la poussette n’est en aucun cas un outil dangereux ou même déconseillé, il faut choisir un modèle adapté à l’âge de l’enfant et à l’utilisation prévue. Les premiers mois, le bébé reste allongé dans une nacelle, et ne peut passer en position inclinée que quand il tient assis. Quant aux poussettes canes, même homologuées, elles sont plutôt destinées aux enfants qui marchent déjà et peuvent utiliser leurs gambettes entre deux grosses séances de flemme roulante bien méritée. Oui mais : poussette trio, tout-terrain ou compacte ? basique ou multi-options ? Pour trancher, projette-toi dans l’usage au quotidien :

– si bébé naît en hiver, investir dans une trio avec un couffin sera t-il vraiment utile alors que vous resterez au chaud ?
– si vous habitez en appartement, êtes-vous vraiment prêt cohabiter avec un modèle lourd et encombrant qui trônera (jamais plié) dans l’entrée pour offrir plus de confort à bébé ?
– si vous privilégiez le portage, pourquoi prendre un modèle exorbitant alors qu’il servira si peu ? Le prix du confort à ses limites.
– si vous avez abandonné le sport depuis déjà trois ans, pensez-vous qu’une poussette tout-terrain vous donnera vraiment envie de vous y remettre ? (on a notre petite idée)
Bref, tu as compris l’idée.

 

Le portage : tu reprendras bien un petit câlin ?

Vive le portage : Le bébé commençait à désespérer de ressentir de nouveau les sensations adorées de ses tout premiers mois de vie in-utero. Et voilà que tu le cales dans l’écharpe. Mais ! C’est ton cœur qu’il entend ! Et cette odeur de transpiration, quelle merveille !  Il fait chaud parfaitement comme il faut là-dedans. Quant à toi, tu peux te déplacer léger, partout, et même allaiter discrètement. 

Il n’existe par ailleurs pas de limite d’âge pour porter ton enfant, même s’il est probable que passé une dizaine de kilos, tes lombaires commencent à implorer ta pitié.

Non : Même s’il existe des solutions de portage adaptées à toutes les morphologies infantiles et maternelles, certaines femmes continuent de souffrir du dos. Le dispositif tient particulièrement chaud l’été, et cette proximité peut s’avérer étouffante pour certaines. Devenir mère ne change pas qui l’on est, les moins tactiles d’entre nous le resteront après la naissance et tant mieux. Ton bébé a besoin d’une mère authentique, pas d’un robot et si le portage ne se conjugue pas avec ton tempérament, rien ne sert de te forcer.

Quelle échappe de portage : Une écharpe de portage doit être physiologique. C’est-à-dire qu’elle doit respecter parfaitement le corps du bébé et son développement. Les écharpes et les solutions comme les Slings sont généralement recommandées puisque leur souplesse et leur flexibilité épousent la position du bébé. Les « préformés », des portes-bébé déjà tout montés sont également disponibles pour celles et ceux qui, malgré des heures de visionnages de tutos n’ont jamais été fichus⸱es d’installer le bidule correctement. Tout rapport avec une situation rencontrée par une des membres de la rédaction de serait bien entendu fortuit. 

Attention ! Homologué ne signifie pas physiologique. Un article conforme n’est pas toujours totalement adapté à la morphologie des enfants. 

 

Les transats, ou le trône de l’enfant

Techniquement, tu ne promènes pas ton enfant en transat, même si dans les faits, il a tout du monarque omnipotent que l’on baladerait en chaise à porteurs. Le transat, c’est un objet controversé. Controversé pour les bébés tout d’abord, puisque lorsqu’ils sont assis dedans, ils ne sont pas dans les bras de leurs parents, et c’est intolérable. Il est aussi controversé auprès de certains adultes qui le suspectent de brider la liberté de mouvement de notre progéniture. 

Vive le transat ! : Le bébé est assis face au monde, confortable et les adultes peuvent s’adonner à leurs activités d’adultes, le bambin bien en vue à proximité. Si aucune grande personne n’a jamais réellement testé le transat, certains bébés s’accordent à dire qu’il s’agit d’un siège particulièrement douillet. 

Vive le transat, avec modération ! : On parle de plus en plus du concept de motricité libre, c’est-à-dire le fait de laisser notre enfant se développer à son propre rythme sans entraver ni encourager son évolution et de le laisser explorer son environnement sans restriction. Par exemple, on n’essaye pas de motiver l’enfant à se retourner à tout prix et on ne lui impose pas de position assise. À l’inverse de le laisser ramper à sa guise et tripoter les objets à sa portée. 

De manière générale, il est totalement déconseillé de laisser un enfant passer la journée dans son transat. Ceci-dit, comme l’enfant lui-même n’en a pas la moindre intention et réclame les bras au bout de quelques minutes, tu ne cours pas le risque de l’y laisser trop longtemps malgré toi. Quant aux modèles, tous sont réglables sur l’inclinaison et la mobilité (mode statique ou rocking chair) et c’est plutôt ton budget et tes goûts qui orienteront ton choix.

Que ce soit pour la poussette, pour le dispositif de portage ou pour le transat, la seconde main reste la meilleure option pour te faire plaisir et profiter de marques stylées tout en réussissant à maintenir tes virements mensuels sur ton PEL (bientôt la villa).

#3 . la bouffe : sur le fond comme sur la forme ça n’a pas besoin d’être un casse-tête

Pour ou contre laisser son gosse commencer son repas par le dessert ? Et d’ailleurs, doit-il vraiment goûter à tout ? Au moment de la diversification, ces questionnements hantent les parents.

Ce mois-ci, on t’a parlé de l’allaitement maternel et artificiel, c’est une question cruciale et pourtant, sa durée est inversement proportionnelle aux passions qu’elle déclenche. En réalité, l’enfant passe une très infime partie de sa vie à se nourrir exclusivement de lait. Dès quatre mois, il peut déjà entamer sa diversification alimentaire. 

Si de nombreux parents attendent avec impatience de pouvoir partager un peu de leur assiette avec leur cher petit, ils ont rapidement tendance à déchanter face à la pression supplémentaire qui leur tombe dessus.

Mais, n’en déplaise à ta pédiatre, ta mère et aux instagrameuses puristes de la Diversification Menée par l’Enfant (DME) il n’existe pas de bonne ou de mauvaise façon de diversifier le tien, d’enfant

Certains petits vont s’épanouir dans la DME. Ce mode alimentaire qui ruinera ton plancher, consiste à donner des morceaux d’aliments adaptés à l’enfant, au lieu de le nourrir à la cuillère. Certains adorent découvrir la nourriture de cette manière, d’autres sont fans des compotes qui atterrissent dans leur bouche façon avion de chasse.

Que tu choisisses de confectionner toi-même les premiers plats de ton bébé ou que tu t’en remettes aux grandes marques, soyons honnête : cela n’a pas la moindre importance. Voilà, c’est dit. Les petits pots vendus dans le commerce répondent à des normes nutritionnelles drastiques et sont parfaitement adaptés aux besoins de notre enfant. Et si tu savais combien de bébés boudent les purées maisons mixées avec amour pour se ruer sur un petit pot « Mousseline de choux-fleur au saumon d’eau douce », tu te torturerais moins.

Le lait reste l’aliment principal jusqu’à un an. Si la diversification s’envisage dès quatre mois, certains bébés ne sont pas pressés et attendent un mois ou deux pour témoigner un intérêt quelconque à ces étranges mixtures. Il n’y a pas de programme précis à respecter pour l’introduction progressive des aliments solides. Pour la DME, on attend même le sixième mois pour se lancer, car elle exige un certain niveau de motricité.

Pour le reste, tout est une question d’équilibre entre les bons gestes nutritionnels et sens commun, pour que le moment des repas reste un plaisir pour tout le monde (c’est pas ton tapis bohème-chic qui dira le contraire).

#4 . la tétine : un outil diabolique pour faire taire les enfants. non, pas que.

Comme tout bon thriller on a gardé le meilleur pour la fin : la tétine ! Tous les bébés viennent au monde avec le réflexe de succion et ce réflexe archaïque les accompagne tout au long de leurs premiers mois, voire premières années. Téter n’est pas seulement nourricier, c’est réconfortant, ça aide à s’endormir et ça soulage l’inconfort. Pour permettre aux bébés d’épancher à volonté leurs besoins de succion et d’épargner aux daronnes d’avoir la poitrine à l’air à longueur de temps, on a inventé un objet très pratique : la tétine. Ce petit accessoire en caoutchouc (entre autres) est conçu pour évoquer le sein maternel. En vrac, elle assouvit le besoin de succion, elle détend et aide le bébé à prendre son indépendance. 

Attention quand même ! La tétine est déconseillée au début de l’allaitement et jusqu’à la bonne mise en place de celui-ci. La tutute rend souvent accro, et le sevrage de notre addict en couche peut prendre des airs de cure de désintoxication sévère. Tant qu’à faire, il faut essayer de s’en passer en dehors des heures de sommeil, la laisser dans un endroit dédié et l’abandonner avant trois ans pour épargner ses dents.

#1 . les pleurs et les bras : oui, bébé a besoin de contact à volonté

À en croire certains, le nouveau-né serait une créature maléfique à dresser de toute urgence pour éviter qu’il ne prenne de « mauvaises habitudes ». Pour échapper à l’esclavage, les parents devraient imposer leur rythme dès la naissance, et le laisser pleurer. N’écoute pas ces gens.

Les sanglots sont le seul moyen d’expression des nourrissons. Selon la recherche, les nourrissons pleurent en moyenne deux heures par jour au cours des trois premiers mois, avec un pic vers six et huit semaines. Beaucoup de familles traversent notamment des phases de pleurs du soir, ceux qu’on appelle les pleurs de décharges. Le nouveau venu décharge ses émotions de la journée dans les cris et les larmes, à la tombée de la nuit, oui comme toi à la fin d’une journée naze finalement (trop mims, vous avez déjà des points communs). Sauf que contrairement à toi, il n’a pas encore découvert les effets apaisants d’un pot de crème glacée devant Netflix.

Un bébé qui ne se calme (et parfois même ne dort que dans tes bras), n’est pas en train de mettre un plan diabolique à exécution dans le but de t’asservir. Il a seulement passé neuf mois dans un cocon à la bonne température, sans jamais connaître la faim. Entre ses habits qui grattent et son système digestif immature qui peine à s’habituer à l’alimentation liquide, le bébé est un être humain comme les autres et en temps de crise, il a besoin de réconfort.

 

Les limites du « Ne jamais laisser pleurer » : Attention, les phrases lapidaires du genre « Il ne faut jamais laisser pleurer un bébé » ne rendent service à personne. Elles sont vagues, vides de sens et prédisent les mêmes conséquences catastrophiques, quelle que soit la situation. Laisser un nouveau-né hurlant dans sa chambre pour qu’il se calme, au nom de principes éducatifs dépassés, c’est effectivement déconseillé. Poser un bébé inconsolable dans un transat après des heures de câlins, pour aller aux toilettes ou prendre une douche, ça n’a rien à voir, c’est même recommandé.

C’est affligeant de devoir rappeler aux mères qu’elles ont le droit de s’alimenter et de soulager leurs besoins naturels. Malheureusement, certains discours alarmistes profitent de la fragilité des jeunes mères pour divulguer des informations aussi anxiogènes qu’infondées. Toutefois, si tu sens que tu atteins tes limites, au contraire, pose la bête en sécurité dans son berceau, même si elle hurle à la lune, et va prendre l’air. Des pleurs solitaires valent mieux qu’un geste malheureux.

#2 . le portage ou la poussette : On déplace son bébé comme on veut, tant que c’est homologué

Comme s’il n’y avait pas suffisamment de conflits sur cette planète, des humains se déchirent pour savoir qui de la poussette ou de l’écharpe de portage doit disparaître de la surface de la terre. Ça tombe bien, nous avons la réponse à cette question polémique : aucune des deux. Portage ou roulettes, chacune des méthodes possède des avantages et des inconvénients, mais aucun qui ne justifie le bazar qu’on fait autour du sujet. 

La poussette : roule ma⸱Mon poule⸱poulet

Vive la poussette : La poussette est un objet utile, qui permet de transporter un enfant dès sa naissance sans effort. Bonus : elle te permet de transporter tes 10 kg quotidiens de nécessaire à bébé sans assassiner ton dos. 

Attention : Dans sa nacelle premier âge, le bébé ne peut pas voir ce qui se passe dehors. Ceci dit, grâce au roulis de la poussette, l’enfant s’endort dès que tu as passé le pas de la porte. Autant te dire qu’entre l’exploration visuelle du monde qui l’entoure et une grosse sieste qui requinque, le bébé a fait son choix.

Quelle poussette choisir : Si la poussette n’est en aucun cas un outil dangereux ou même déconseillé, il faut choisir un modèle adapté à l’âge de l’enfant et à l’utilisation prévue. Les premiers mois, le bébé reste allongé dans une nacelle, et ne peut passer en position inclinée que quand il tient assis. Quant aux poussettes canes, même homologuées, elles sont plutôt destinées aux enfants qui marchent déjà et peuvent utiliser leurs gambettes entre deux grosses séances de flemme roulante bien méritée. Oui mais : poussette trio, tout-terrain ou compacte ? basique ou multi-options ? Pour trancher, projette-toi dans l’usage au quotidien :

– si bébé naît en hiver, investir dans une trio avec un couffin sera t-il vraiment utile alors que vous resterez au chaud ?
– si vous habitez en appartement, êtes-vous vraiment prêt cohabiter avec un modèle lourd et encombrant qui trônera (jamais plié) dans l’entrée pour offrir plus de confort à bébé ?
– si vous privilégiez le portage, pourquoi prendre un modèle exorbitant alors qu’il servira si peu ? Le prix du confort à ses limites.
– si vous avez abandonné le sport depuis déjà trois ans, pensez-vous qu’une poussette tout-terrain vous donnera vraiment envie de vous y remettre ? (on a notre petite idée)
Bref, tu as compris l’idée.

 

Le portage : tu reprendras bien un petit câlin ?

Vive le portage : Le bébé commençait à désespérer de ressentir de nouveau les sensations adorées de ses tout premiers mois de vie in-utero. Et voilà que tu le cales dans l’écharpe. Mais ! C’est ton cœur qu’il entend ! Et cette odeur de transpiration, quelle merveille !  Il fait chaud parfaitement comme il faut là-dedans. Quant à toi, tu peux te déplacer léger, partout, et même allaiter discrètement. 

Il n’existe par ailleurs pas de limite d’âge pour porter ton enfant, même s’il est probable que passé une dizaine de kilos, tes lombaires commencent à implorer ta pitié.

Non : Même s’il existe des solutions de portage adaptées à toutes les morphologies infantiles et maternelles, certaines femmes continuent de souffrir du dos. Le dispositif tient particulièrement chaud l’été, et cette proximité peut s’avérer étouffante pour certaines. Devenir mère ne change pas qui l’on est, les moins tactiles d’entre nous le resteront après la naissance et tant mieux. Ton bébé a besoin d’une mère authentique, pas d’un robot et si le portage ne se conjugue pas avec ton tempérament, rien ne sert de te forcer.

Quelle échappe de portage : Une écharpe de portage doit être physiologique. C’est-à-dire qu’elle doit respecter parfaitement le corps du bébé et son développement. Les écharpes et les solutions comme les Slings sont généralement recommandées puisque leur souplesse et leur flexibilité épousent la position du bébé. Les « préformés », des portes-bébé déjà tout montés sont également disponibles pour celles et ceux qui, malgré des heures de visionnages de tutos n’ont jamais été fichus⸱es d’installer le bidule correctement. Tout rapport avec une situation rencontrée par une des membres de la rédaction de serait bien entendu fortuit. 

Attention ! Homologué ne signifie pas physiologique. Un article conforme n’est pas toujours totalement adapté à la morphologie des enfants. 

 

Les transats, ou le trône de l’enfant

Techniquement, tu ne promènes pas ton enfant en transat, même si dans les faits, il a tout du monarque omnipotent que l’on baladerait en chaise à porteurs. Le transat, c’est un objet controversé. Controversé pour les bébés tout d’abord, puisque lorsqu’ils sont assis dedans, ils ne sont pas dans les bras de leurs parents, et c’est intolérable. Il est aussi controversé auprès de certains adultes qui le suspectent de brider la liberté de mouvement de notre progéniture. 

Vive le transat ! : Le bébé est assis face au monde, confortable et les adultes peuvent s’adonner à leurs activités d’adultes, le bambin bien en vue à proximité. Si aucune grande personne n’a jamais réellement testé le transat, certains bébés s’accordent à dire qu’il s’agit d’un siège particulièrement douillet. 

Vive le transat, avec modération ! : On parle de plus en plus du concept de motricité libre, c’est-à-dire le fait de laisser notre enfant se développer à son propre rythme sans entraver ni encourager son évolution et de le laisser explorer son environnement sans restriction. Par exemple, on n’essaye pas de motiver l’enfant à se retourner à tout prix et on ne lui impose pas de position assise. À l’inverse de le laisser ramper à sa guise et tripoter les objets à sa portée. 

De manière générale, il est totalement déconseillé de laisser un enfant passer la journée dans son transat. Ceci-dit, comme l’enfant lui-même n’en a pas la moindre intention et réclame les bras au bout de quelques minutes, tu ne cours pas le risque de l’y laisser trop longtemps malgré toi. Quant aux modèles, tous sont réglables sur l’inclinaison et la mobilité (mode statique ou rocking chair) et c’est plutôt ton budget et tes goûts qui orienteront ton choix.

Que ce soit pour la poussette, pour le dispositif de portage ou pour le transat, la seconde main reste la meilleure option pour te faire plaisir et profiter de marques stylées tout en réussissant à maintenir tes virements mensuels sur ton PEL (bientôt la villa).

#3 . la bouffe : sur le fond comme sur la forme ça n’a pas besoin d’être un casse-tête

Pour ou contre laisser son gosse commencer son repas par le dessert ? Et d’ailleurs, doit-il vraiment goûter à tout ? Au moment de la diversification, ces questionnements hantent les parents.

Ce mois-ci, on t’a parlé de l’allaitement maternel et artificiel, c’est une question cruciale et pourtant, sa durée est inversement proportionnelle aux passions qu’elle déclenche. En réalité, l’enfant passe une très infime partie de sa vie à se nourrir exclusivement de lait. Dès quatre mois, il peut déjà entamer sa diversification alimentaire. 

Si de nombreux parents attendent avec impatience de pouvoir partager un peu de leur assiette avec leur cher petit, ils ont rapidement tendance à déchanter face à la pression supplémentaire qui leur tombe dessus.

Mais, n’en déplaise à ta pédiatre, ta mère et aux instagrameuses puristes de la Diversification Menée par l’Enfant (DME) il n’existe pas de bonne ou de mauvaise façon de diversifier le tien, d’enfant

Certains petits vont s’épanouir dans la DME. Ce mode alimentaire qui ruinera ton plancher, consiste à donner des morceaux d’aliments adaptés à l’enfant, au lieu de le nourrir à la cuillère. Certains adorent découvrir la nourriture de cette manière, d’autres sont fans des compotes qui atterrissent dans leur bouche façon avion de chasse.

Que tu choisisses de confectionner toi-même les premiers plats de ton bébé ou que tu t’en remettes aux grandes marques, soyons honnête : cela n’a pas la moindre importance. Voilà, c’est dit. Les petits pots vendus dans le commerce répondent à des normes nutritionnelles drastiques et sont parfaitement adaptés aux besoins de notre enfant. Et si tu savais combien de bébés boudent les purées maisons mixées avec amour pour se ruer sur un petit pot « Mousseline de choux-fleur au saumon d’eau douce », tu te torturerais moins.

Le lait reste l’aliment principal jusqu’à un an. Si la diversification s’envisage dès quatre mois, certains bébés ne sont pas pressés et attendent un mois ou deux pour témoigner un intérêt quelconque à ces étranges mixtures. Il n’y a pas de programme précis à respecter pour l’introduction progressive des aliments solides. Pour la DME, on attend même le sixième mois pour se lancer, car elle exige un certain niveau de motricité.

Pour le reste, tout est une question d’équilibre entre les bons gestes nutritionnels et sens commun, pour que le moment des repas reste un plaisir pour tout le monde (c’est pas ton tapis bohème-chic qui dira le contraire).

#4 . la tétine : un outil diabolique pour faire taire les enfants. non, pas que.

Comme tout bon thriller on a gardé le meilleur pour la fin : la tétine ! Tous les bébés viennent au monde avec le réflexe de succion et ce réflexe archaïque les accompagne tout au long de leurs premiers mois, voire premières années. Téter n’est pas seulement nourricier, c’est réconfortant, ça aide à s’endormir et ça soulage l’inconfort. Pour permettre aux bébés d’épancher à volonté leurs besoins de succion et d’épargner aux daronnes d’avoir la poitrine à l’air à longueur de temps, on a inventé un objet très pratique : la tétine. Ce petit accessoire en caoutchouc (entre autres) est conçu pour évoquer le sein maternel. En vrac, elle assouvit le besoin de succion, elle détend et aide le bébé à prendre son indépendance. 

Attention quand même ! La tétine est déconseillée au début de l’allaitement et jusqu’à la bonne mise en place de celui-ci. La tutute rend souvent accro, et le sevrage de notre addict en couche peut prendre des airs de cure de désintoxication sévère. Tant qu’à faire, il faut essayer de s’en passer en dehors des heures de sommeil, la laisser dans un endroit dédié et l’abandonner avant trois ans pour épargner ses dents.

Pssst, dis-moi si cet article t'a été utile ?

Clique sur une étoile ⭐️ pour noter ⬇️

Nous sommes désolé que cet article ne t'ait pas été utile 😔

Améliorons cet article ensemble !

Dis-nous ce que tu aurais voir ?

PLUS DE CONTENUS sur le thème du MOIS 6 : L’initiation à l’allaitement et au sommeil du nourrisson