la première toilette après l’accouchement 🔥
5 conseils qui vont te sauver
la première toilette après l’accouchement🔥
5 conseils qui vont te sauver
Ce qu’il faut savoir pour ne pas avoir l’impression de passer par un champ de mines
La première toilette après l’accouchement peut sembler un véritable défi pour beaucoup de femmes. Avec des douleurs résiduelles, des changements hormonaux et la fatigue qui s’installe, ce moment intime peut être perturbant. C’est pas sexy, c’est pas agréable, mais il faut le faire. Il est important de suivre quelques conseils pour rendre cette étape un peu plus supportable. Voici 5 conseils pour survivre à ce moment délicat :
1. agir tout en douceur
Après l’accouchement, l’hygiène intime devient un vrai défi, mais c’est crucial pour éviter infections et inconfort. Pendant les premières semaines, privilégie des gestes doux : nettoie ta vulve (si accouchement par voie basse) ou ta cicatrice (en cas de césarienne) en douceur avec de l’eau tiède, sans savon agressif ni parfum, pour respecter la fragilité de la peau (voir plus loin, on t’explique comment choisir ces produits). Utilise des produits adaptés comme des lingettes spéciales post-partum ou des sprays apaisants spécialement conçus pour les zones sensibles et qui te seront recommandés par ta sage-femme pour éviter toute irritation. Cela évite d’aggraver la douleur et la fragilité de la peau, qui est encore marquée par l’accouchement.
plutôt Douche ou bain ?
Après l’accouchement, il est préférable de privilégier la douche plutôt que le bain, surtout si tu as des points ou des saignements. La douche est plus hygiénique et évite l’humidité prolongée, qui peut favoriser les infections. Attends que la cicatrisation soit bien avancée avant de reprendre le bain. Si tu n’es pas sûre, n’hésite pas à consulter ton médecin.
et si ça me fait trop mal ?
Après un accouchement vaginal, le périnée peut être douloureux, particulièrement en cas de déchirure vaginale ou d’épisiotomie – après une césarienne, c’est la cicatrice qui peut faire mal. Pour apaiser les douleurs, rougeurs et irritations, l’application de gel d’aloe vera dans tes soins cutanés peut t’aider à apaiser l’inflammation et favoriser la guérison de la peau en raison de ses propriétés anti-inflammatoires et cicatrisantes. Il se pourra aussi qu’il vienne à bout des hémorroïdes alors pourquoi t’en priver ? Attention cependant, il ne s’agit pas de choisir n’importe quel produit. Opte pour un gel pur, sans ingrédients douteux qui pourraient causer des irritations. Il est toujours préférable de tester le produit au préalable pour éviter toute réaction allergique. Généralement considérée comme sûre, il est conseillé de consulter ta sage-femme avant d’utiliser quoi que ce soit. Elle pourra vérifier que la composition du produit est correcte et que tu peux bien l’utiliser.
un rapport sexuel, est-ce que je peux déjà ?
Pas de pression. En général, on recommande d’attendre environ 6 semaines pour laisser le temps au corps de récupérer, mais si tu te sens prête plus tôt, tant mieux. Si tu as eu une déchirure ou une césarienne, c’est encore plus important de patienter un peu plus. L’idée, c’est d’écouter ton corps et de ne pas te forcer, même si la pression peut être là. Les rapports sexuels post-accouchement, c’est pas une compétition, c’est à ton rythme : Tu gères ton corps, ton temps, et surtout ta libido ! C’est un sujet qui mérite une attention particulière, c’est pourquoi nous y avons consacré un dossier complet : Libido, positions pour recommencer, comment retrouver du désir… Lire notre dossier complet dédié.
2. Choisir des produits intimes adaptés post-partum
C’est non négociable ! Les flacons de gel douche à la vanille bourbon n’ont rien à faire dans ta trousse de toilette de maternité. Les gels intimes neutre à base d’ingrédients naturels, comme le calendula ou la camomille, eux sont recommandés. Évite les produits agressifs ou parfumés qui risquent d’irriter davantage la zone intime. L’objectif est de maintenir l’équilibre du pH vaginal tout en apportant un maximum de douceur. Voilà les marques qu’on connait et qui font des trucs très bien : Neobulle, Jho ou Saforelle.
L’hygiène n’a rien à voir là-dedans mais la mycose vaginale après l’accouchement est relativement courante en raison des changements hormonaux, de l’humidité liée à l’allaitement ou des antibiotiques administrés pendant l’accouchement. Cela peut provoquer des démangeaisons, des irritations et des pertes inhabituelles. Si tu as l’impression que quelque chose ne va pas, n’attends pas. Un petit coup de fil à ton médecin pour obtenir un traitement adapté et éviter que la situation ne s’aggrave ! Mieux vaut éviter l’automédication et obtenir un traitement adapté pour favoriser une guérison rapide et en toute sécurité.
3. Se sécher en tapotant (et pas en frottant)
Oui, il va falloir te sécher. Et non, pas avec une serviette toute rêche qui te frotte comme un papier de verre. Achète-toi une petite serviette toute douce (de préférence de couleur foncée pour éviter les tâches irrécupérables) et tapote, tapote, tapote pour ne pas agresser ta peau qui est encore en phase de récupération. Une méthode simple et efficace pour minimiser les risques d’irritations.
4. les protections et sous-vêtements à porter après avoir accouché
Non, tu ne peux pas utiliser tes culottes habituelles notamment en raison des lochies : une étape normale mais un peu gênante. Les lochies, ces pertes sanguines qui suivent l’accouchement, peuvent durer entre 4 à 6 semaines. Au début, elles peuvent être abondantes mais sans odeur particulière, et il est essentiel de porter des serviettes hygiéniques adaptées (vendues en pharmacie), épaisses et absorbantes, pour éviter les fuites.
Les tampons et coupes menstruelles sont à bannir durant cette période : L’utérus et le vagin subissent des changements importants après l’accouchement, et il existe un risque accru d’infection. Le tampon peut perturber l’équilibre bactérien naturel et favoriser la croissance de bactéries, surtout si la plaie de l’utérus (là où le placenta était attaché) n’est pas encore totalement cicatrisée.
Pour la lingerie post-accouchement, tu ne vas pas impressionner qui que ce soit avec tes sous-vêtements au beau milieu d’une maternité. Si tu veux éviter les slips filet ou culottes jetables vendus en pharmacie, ce n’est pas pour autant qu’il faut te rabattre sur des petites culottes en dentelle sexy ou des strings en nylon : ça ne fera qu’ajouter de l’inconfort là où t’en as déjà bien assez. Privilégie le coton bien large et confortable. Les culottes hautes, ça te soutient le ventre (si tu as eu une césarienne, c’est encore mieux) et, surtout, ça maintient en place les serviettes absorbantes, parce qu’avec les lochies, ça ne rigole pas. Plusieurs marques proposent des modèles lavables efficaces et sympa que tu pourras même reporter après : Mama Hangs, Etam ou encore notre marque préférée Moodz.
5. Astuce pour les sensations de brûlure en urinant
Un des moments les plus désagréables après l’accouchement est sans doute celui du pipi, surtout si tu ressens des brûlures ou des picotements. Pour soulager cette sensation, il est recommandé de verser un filet d’eau froide sur ta zone intime pendant que tu fais pipi. Cette technique, souvent conseillée par les sages-femmes, permet de réduire l’inconfort et de rendre le moment plus supportable. Il existe des douchettes intimes prévues à cet effet (mais qui achète un produit qui ne servira que 2-3 jours dans une vie ?), une petite bouteille d’eau fait aussi parfaitement l’affaire !
En résumé, bien que la première toilette après l’accouchement puisse sembler un défi, quelques gestes simples et des produits adaptés peuvent grandement améliorer ton expérience. Prends votre temps, écoute ton corps et n’hésite pas à demander conseil à la sage-femme de garde pour toute question ou inconfort persistant.
Ce qu’il faut savoir pour ne pas avoir l’impression de passer par un champ de mines
Après avoir mis au monde ton petit humain, il se pourrait que tu rêves d’une douche réconfortante bien chaude pour te remettre de tes émotions. La première toilette après l’accouchement peut sembler un véritable défi pour beaucoup de femmes. Avec des douleurs résiduelles, des changements hormonaux et la fatigue qui s’installe, ce moment intime peut être perturbant. C’est pas sexy, c’est pas agréable, mais il faut le faire. Il est important de suivre quelques conseils pour rendre cette étape un peu plus supportable. Voici 5 conseils pour survivre à ce moment délicat :
1. agir tout en douceur
Après l’accouchement, l’hygiène intime devient un vrai défi, mais c’est crucial pour éviter infections et inconfort. Pendant les premières semaines, privilégie des gestes doux : nettoie ta vulve (si accouchement par voie basse) ou ta cicatrice (en cas de césarienne) en douceur avec de l’eau tiède, sans savon agressif ni parfum, pour respecter la fragilité de la peau (voir plus loin, on t’explique comment choisir ces produits). Utilise des produits adaptés comme des lingettes spéciales post-partum ou des sprays apaisants spécialement conçus pour les zones sensibles et qui te seront recommandés par ta sage-femme pour éviter toute irritation. Cela évite d’aggraver la douleur et la fragilité de la peau, qui est encore marquée par l’accouchement.
plutôt Douche ou plutôt bain ?
Après l’accouchement, il est préférable de privilégier la douche plutôt que le bain, surtout si tu as des points ou des saignements. La douche est plus hygiénique et évite l’humidité prolongée, qui peut favoriser les infections. Attends que la cicatrisation soit bien avancée avant de reprendre le bain. Si tu n’es pas sûre, n’hésite pas à consulter ton médecin.
et si ça me trop fait mal ?
Après un accouchement vaginal, le périnée peut être douloureux, particulièrement en cas de déchirure vaginale ou d’épisiotomie – après une césarienne, c’est la cicatrice qui peut faire mal. Pour apaiser les douleurs, rougeurs et irritations, l’application de gel d’aloe vera dans tes soins cutanés peut t’aider à apaiser l’inflammation et favoriser la guérison de la peau en raison de ses propriétés anti-inflammatoires et cicatrisantes. Il se pourra aussi qu’il vienne à bout des hémorroïdes alors pourquoi t’en priver ? Attention cependant, il ne s’agit pas de choisir n’importe quel produit. Opte pour un gel pur, sans ingrédients douteux qui pourraient causer des irritations. Il est toujours préférable de tester le produit au préalable pour éviter toute réaction allergique. Généralement considérée comme sûre, il est conseillé de consulter ta sage-femme avant d’utiliser quoi que ce soit. Elle pourra vérifier que la composition du produit est correcte et que tu peux bien l’utiliser.
un rapport sexuel, est-ce que je peux déjà ?
Pas de pression. En général, on recommande d’attendre environ 6 semaines pour laisser le temps au corps de récupérer, mais si tu te sens prête plus tôt, tant mieux. Si tu as eu une déchirure ou une césarienne, c’est encore plus important de patienter un peu plus. L’idée, c’est d’écouter ton corps et de ne pas te forcer, même si la pression peut être là. Les rapports sexuels post-accouchement, c’est pas une compétition, c’est à ton rythme : Tu gères ton corps, ton temps, et surtout ta libido ! C’est un sujet qui mérite une attention particulière, c’est pourquoi nous y avons consacré un dossier complet : Libido, positions pour recommencer, comment retrouver du désir… Lire notre dossier complet dédié.
2. Choisir des produits intimes adaptés post-partum
C’est non négociable ! Les flacons de gel douche à la vanille bourbon n’ont rien à faire dans ta trousse de toilette de maternité. Les gels intimes neutre à base d’ingrédients naturels, comme le calendula ou la camomille, eux sont recommandés. Évite les produits agressifs ou parfumés qui risquent d’irriter davantage la zone intime. L’objectif est de maintenir l’équilibre du pH vaginal tout en apportant un maximum de douceur. Voilà les marques qu’on connait et qui font des trucs très bien : Neobulle, Jho ou Saforelle.
L’hygiène n’a rien à voir là-dedans mais la mycose vaginale après l’accouchement est relativement courante en raison des changements hormonaux, de l’humidité liée à l’allaitement ou des antibiotiques administrés pendant l’accouchement. Cela peut provoquer des démangeaisons, des irritations et des pertes inhabituelles. Si tu as l’impression que quelque chose ne va pas, n’attends pas. Un petit coup de fil à ton médecin pour obtenir un traitement adapté et éviter que la situation ne s’aggrave ! Mieux vaut éviter l’automédication et obtenir un traitement adapté pour favoriser une guérison rapide et en toute sécurité.
3. Se sécher en tapotant (et pas en frottant)
Oui, il va falloir te sécher. Et non, pas avec une serviette toute reche qui te frotte comme un papier de verre. Achète-toi une petite serviette toute douce (de préférence de couleur foncée pour éviter les tâches irrécupérables) et tapote, tapote, tapote pour ne pas agresser ta peau qui est encore en phase de récupération. Une méthode simple et efficace pour minimiser les risques d’irritations.
4. les protections et sous-vêtements à porter après avoir accouché
Non, tu ne peux pas utiliser tes culottes habituelles notamment en raison des lochies : une étape normale mais un peu gênante. Les lochies, ces pertes sanguines qui suivent l’accouchement, peuvent durer entre 4 à 6 semaines. Au début, elles peuvent être abondantes mais sans odeur particulière, et il est essentiel de porter des serviettes hygiéniques adaptées (vendues en pharmacie), épaisses et absorbantes, pour éviter les fuites.
Les tampons et coupes menstruelles sont à bannir durant cette période : L’utérus et le vagin subissent des changements importants après l’accouchement, et il existe un risque accru d’infection. Le tampon peut perturber l’équilibre bactérien naturel et favoriser la croissance de bactéries, surtout si la plaie de l’utérus (là où le placenta était attaché) n’est pas encore totalement cicatrisée.
Pour la lingerie post-accouchement, tu ne vas pas impressionner qui que ce soit avec tes sous-vêtements au beau milieu d’une maternité. Si tu veux éviter les slips filet ou culottes jetables vendus en pharmacie, ce n’est pas pour autant qu’il faut te rabattre sur des petites culottes en dentelle sexy ou des strings en nylon : ça ne fera qu’ajouter de l’inconfort là où t’en as déjà bien assez. Privilégie le coton bien large et confortable. Les culottes hautes, ça te soutient le ventre (si tu as eu une césarienne, c’est encore mieux) et, surtout, ça maintient en place les serviettes absorbantes, parce qu’avec les lochies, ça ne rigole pas. Plusieurs marques proposent des modèles lavables efficaces et sympa que tu pourras même reporter après : Mama Hangs, Etam ou encore notre marque préférée Moodz.
5. Astuce pour les sensations de brûlure en urinant
Un des moments les plus désagréables après l’accouchement est sans doute celui de pipi, surtout si tu ressens des brûlures ou des picotements. Pour soulager cette sensation, il est recommandé de verser un filet d’eau froide sur ta zone intime pendant que tu fais pipi. Cette technique, souvent conseillée par les sages-femmes, permet de réduire l’inconfort et de rendre le moment plus supportable. Il existe des douchettes intimes prévues à cet effet (mais qui achète un produit qui ne servira que 2-3 jours dans une vie ?), une petite bouteille d’eau fait aussi parfaitement l’affaire !
En résumé, bien que la première toilette après l’accouchement puisse sembler un défi, quelques gestes simples et des produits adaptés peuvent grandement améliorer ton expérience. Prends votre temps, écoute ton corps et n’hésite pas à demander conseil à la sage-femme de garde pour toute question ou inconfort persistant.
Et pour tout le reste ?
Post-partum : Comment gérer les douleurs des seins et la peur d’aller au toilette ?
bonne nouvelle, on a aussi des conseils !💡
👉 Aller à la selle en toute confiance : Après l’accouchement, il est fréquent d’avoir peur de se « déchirer » (on te rassure, c’est impossible), surtout en cas de déchirures ou d’épisiotomie (non, même sans). Si tu as peur d’aller aux toilettes il ne faut pour autant pas te retenir. D’accord mais comment ?
Avec des suppositoires à la glycérine par exemple : ce n’est pas un laxatif à proprement parlé mais c’est une solution bien pratique pour provoquer l’envie d’aller à la selle après un accouchement. Leur but ? La glycérine agit en lubrifiant le rectum et en stimulant les parois intestinales, ce qui aide à ramollir les selles et éviter la constipation, qui peut être un vrai cauchemar post-partum. Est-ce que c’est naturel ? disons que la glycérine est un composé qui se trouve naturellement dans le corps, mais en suppositoire, c’est un produit préparé pour un usage spécifique. Donc, pas vraiment un remède fait maison, mais plutôt un coup de pouce chimique bien utile quand le corps n’a pas envie de coopérer. En complément, mange également des aliments riches en fibres et bois beaucoup d’eau pour éviter la constipation.
👉 Soulager la montée de lait : Que tu veuilles allaiter ou pas, dès la deuxième nuit, tes seins vont commencé à se remplir et peuvent devenir très douloureux. Tu auras l’impression d’avoir des prothèses mammaires : les seins deviennent énormes et sont durs mais c’est juste la montée de lait. Si tu ne souhaites pas du tout allaiter, ton doc pourra te prescrire un médicament arrêtant la production de prolactine par ton corps. Si tu souhaites allaiter, tu peux appliquer des compresses froides ou te masser doucement sous une douche chaude en réalisant des expressions pour évacuer le trop-plein de lait et soulager cette sensation de lourdeur. Voici deux techniques efficaces données par nos sages-femmes :
TECHNIQUE N°1 : pour soulager tes seins avec le pouce et l’index de ta main
1. Place ton pouce et ton index de chaque côté de l’aréole (la zone pigmentée autour du mamelon, souvent plus foncée que la peau qui l’entoure), à 2 à 5 cm du mamelon.
2. Ensuite, presse doucement en pinçant comme une pince, sans forcer. Le mouvement doit être assez profond pour aider le lait à sortir des canaux lactifères, mais sans douleur ni marque. Fais-le pendant une ou deux minutes.
TECHNIQUE N°2 : pour soulager tes seins avec tes deux mains
1. Comme pour un massage, commence par joindre les doigts de chacune de tes mains (de l’index à l’auriculaire)
2. Place tes mains à l’opposé autour de l’aréole à 3 cm (par exemple: an haut et en bas)
3. Garde les doigts bien joints et appuie doucement et en continu sans forcer pendant 10 secondes puis change de position :
4. Place tes doigts joints à droite et à gauche et recommence 10 secondes.
4. Termine en effectuant le même geste en diagonale à gauche, puis à droite, pendant 10 secondes à chaque fois.